Un appel dans le vide de la nuit (libre)

L'été est revenu sur Aras...  Je n'aurais jamais cru cela possible. C'était à croire que l'hiver ne quitterais jamais la terre... Pourtant, elle est rester dans mon coeur, le glaçant. Malgré les enfants qui recommencent à jouer dans les rues et les champs, les campeurs qui reprennent du bon temps et des fêtes qui éclatent un peu partout en ville, j'ai l'impression que la ville hiberne toujours. Je ne suis pas sortit de ma tanière depuis des semaines. J'en ai marre de rester enfermer et de m'apitoyer sur mon sors. Ce que j'ai appris récemment me trouble profondément... Un nom: Miriik... Sonne tellement familier à mes oreilles.

Et me voila. J'attends. J'attends par une nuit où le ciel ne tardera pas à se déchaîné, véritable plafond gris recouvert de nuage de cendre. Au bout de la falaise, mon regard embrasse l'horizon et je l'attend. Lui. Encore toujours. Je sais que s'il refait apparition, ce sera ici. Et lorsqu'il le fera, je serai là.

Cette été particulièrement Aras avait vu plusieur orage se déclancher sans criée à aucun moment gare. La température du québec était plutôt étrange et changeante. RIen ne garantissait qu'une belle matinée donnerait une belle journée. Chaleur étouffante, pluie parfois torrentiel, alerte de tornade. Le région avait eut son lot de petite catastrophe météorologique.

Les nuage qui roulait par delà la failaise ne faisait pas exception à la température et les vague déjà annonçais l'orage qui devait se dérouler au large. Elles frappaient avec vigueur le rock innébranlable de la grève. L'eau s'abbaitait sur lui dans se balais millénaire qui grugerait tôt ou tard la terre solide qui s'opposait ajourd'hui à l'élément aqueux.

Puis la pluie vient comme elle venait toujours quand le tonnerre au loin roulait avant que l'on ne puissent voir au loin les premier flash des éclaires. Quelque goutte commençèrent à tomber. Seule et éparce comme de petite matyre qui annonçait un grand orage. Des sacrifier du nombre pour avertire les passants de se mettre à l'abrit. Puis en vienrent d'autre plus nombreuse une petite armée et rapidement au loin fut visible un mur d'eau.

Quand il vient pour frapper la côte et ainsi mouillé l'elfe au passage la pluie fut dévier de sur sa tête. Et derrière elle une voix famillière se fit entendre.

- Vous ne devriez pas sortir une journée d'orage, vous pourriez tomber sur un vieux grincheux peu bavard.

J'ignorais si j'allais pouvoir survivre à une telle tempête et j'osai croire qu'il en était le responsable... Mais même si le vent se déchaînait, que les marées s'emportait violemment, je n'allais pas bouger de la!

Je ne pu que serrer mon petit ciré blanc sur mes épaules, les yeux clos. Des boucles blondes virevoltait autour de mon visage, venant de temps à autre fouetter mon front. Je me sentais si petite, seule, petite elfe à braver les forces de la nature.

Et soudain, au coeur de tout ce chaos, une voix dont j'avais presqu'oublier la douceur. Une grand bonheur m'envahit et je fis volte-face.

-Kultul’Maakar!!

Je courus vers lui à bras ouvert.

Andrew ouvrit un bras pour réceptionner Dulcea dans difficulter aucune. Elle la rapprocha de son torse pour la serrer doucement contre lui passant son bras sur le haut de son dos et sa tête sur celle blonde de la femme.

- Vous pouvez encore m'appellez Andrew sous cette forme... plus personnen e connait se nom de toute manière. Je dois avoué que pour un physique humain mon nom sonne comme une maladie plus que comme un vrai nom.

Dit-il avec une pointe d'humour sobre. Il tennait dans la main qui ne serrait pas Dulcea un parapluie qui somme toute aurait été fort inutile sans les pouvoirs de l'homme, mais qui offrait une parade ingénieuse pour expliquer le phénomène.

- Pardonnez moi de mon absence... je... suis retourné chez moi ou j'ai dormi... j'avais besoin... de solitude.

Avoua t'il sur un ton désolé et presque plaintif se qui ne sonnait pas tout à fait viril pour un homme de sa tail.

- Je vous ai abandonné face à votre mari et je n'aurais pas du.

Je me lovai contre lui avec la force du desespoires, heureuse d'enfin le retrouver.
-oui... Bien sur, Andrew...

Tout m'avait manquer chez lui: sa voix, son trop grand sérieux qui le rendait irrésistible, ses yeux surnaturelles, ses bras mais par dessus tout sa présence. Mon visage au creux de son coup, j'étais trempée et frigorifiée, mais je me sentais chez moi pour la premiere fois depuis des semaines!

-laisse faire les excuses, je t'en pris Andrew, tu n'as pas a te justifier.

J'eclatai d'un rire, ravie.

-je suis juste trop heureuse de te revoir! M'ecriai-je avec enthousiasme en prenant sa tête dans mes mains et parcourut son visage de doux et bref petits baisers.

L'homme se laissa faire un peu pantois de toute cette affection. légèrement figée par un petit malaise sans grande importance. Il eut un faible sourire cependant son malaise passée. Ces baiser ravivait en lui une flamme qu'il auvait cru longtemps éteinte. Et comme un soldat revenant de guerre Andrew répondit au nombreux baiser par un plus aventureux, mais tendre sur les lèvres de l'elfes l'abaissant un peu pour soutenir son dos de son bras fort et puissant. Il laissa durer le moment avant de se redresser et de faire de même pour Dulcéa.

- même au creux de mes rêves dans la plus profonde des fails de se continant tu m'as manqué Dulcéa.

Lui dit-il en possant son front contre le sien. Accrochant son regard bleu gris dans celui améthys du sien. Il déplaça sa main sans retiré son bras pour venir effleurer de ses doigts la joue pâle.

- as-tu paufinée tes pouvoirs depuis mon absence ?

Quand ses lèvres se posèrent sur les miennes, j'écarquillai les yeux et sentit mes joues s'enflammer. Puis je ne pus que sourire contre ses lèvres et finit par fermer les yeux, appréciant pleinement la douceur de son baiser. Le coeur battant, je passai mes bras autour de son cou.

Je poussai un petit geignement plaintif quand il mit fin au baiser.

-tu m'as tant manquer aussi, tu n'as même pas idée!  

Son front contre le mien, je frottai le bout de mon nez retroussé contre le sien... Mais à la mention de mes pouvoirs , je baissai honteusement les yeux.

-je ...non ... Ils sont toujours aussi imprévisibles et incontrôlables...

-Ne fais pas cette tête c'est sommes toute plutôt normale. Tu n'as jamais reçu aucune enseignement pour maîtrisé se genre de potentiel. Nous travaillerons cela ensemble lentement en essayant de ne pas refaire les premières expériences.

Dit-il d'un ton doux et réconfortant.

-Tu avais recommençée à écrire peu avant que je ne quitte as-tu continué? Tu étais plutôt bien démarrée.

Puis ses traits redevienrent plus plaintif et triste.

- Et ton mariage? Comme cela c'est passé?

C'était à son tour d'être honteux face à l'elfe. Andrew le savait il avait abandonner au main d'un homme belliqueux et mégalomane. Un elfe prfaitement représentatif de sa race... noir...retorse et égoiste. L'idée d'avoir laisser Dulcéa se lier à lui n'enchantait pas l'homme. Il devrait réparer cette injustice. L'elfe face à lui n'appartiendrait jamais à Syltorus.

Je relevai timidement les yeux vers lui. La tête penché sur mon épaule j'eux l'ombre d'un sourire. Comment ne pas être apaisée par une telle voix, malgré son caractère humain, je devinais un petit côté surnaturelle... Elle etait presque hypnotisante.

-j'ignores ce que l'on va pouvoir faire avec moi, mais je te fais confiance.

Je niché mon visage contre son epaule, reserrant un peu ma prise autour de son cou. La pluie n'existait plus autour de nous, il n'y avait que moi et lui...

-j'ai terminer mon dernier roman figures-toi. Mais faute de temps je ne l'ai pas encore publié. Le manuscrit traîne encore chez moi.

La question qui suivit me glaça literalement le sang et mit fin au charme qui m'enveloppait. Je levai mon visage vers le sien, me mordillant la lèvre inférieure d'un air coupable avant de detourner les yeux. Je rougis d'ingignation.
-rien n'as changer depuis ton depart, dis-je vaguement, reprimant un frisson désagréable.

- Pardonne moi je ne voulais pas te mettre mal à l'aise à se point. J'ai été maladroit dans ma demande. Cependant?

IL releva le regard de l'elfe noire pour s'assurer de pouvoir plonger ses iris bleu-gris dans ceux mauve de Dulcéa.

-Tu n'es donc pas mariée?

Demanda l'homme avec une étrange étincelle dans les yeux. Brulant d'une vive convoitise à peine voilé, mais tout de même respectueuse. Un sourire plus franc que tout ceux qu'il avait pu faire jusque là illumina momentanément son visage.

- Il faudra que je répares un petite injustice alors. En temps et en lieux.

Ajouta t'il rapidement en passant le bout de son index sur le nez de l'elfe rapidement en un mouvement vif et enjoué. Puis il se décala et comme un gentlement il lui présenta son bras.

- Mais ne restons pas ici Milady vous allez prendre froid ma belle demoiselle.

Je fis disparaître mon incofort d'un geste de la main.
-non non, s'il te plait, Andrew, ne t'excuse de rien. Tu as droit de savoir...

En effet, en quelque sorte, il demeurait l'être du quel j'étais le plus proche et je me promis de ne jamais rien plus lui caché. J'avais assez vécu emcombré de secrets obscures. Nos regards se trouvèrent et j'effleurai doucement ses lévres du bout de mes doigts

-non... Seulement auprise avec le terme de "fiancée" qui ne me plait guère. Pas mariée.
En voyant son regard, je me sentis vraiment précieuse à ses yeux et cela me fit chaud au coeur, j'en rougis. Et plus encore, je ne l'avais jamais vu ainsi.

-ce que tu peux etres beau quand tu souris ainsi, murmurai-je.

Je gloussai timidement avant de prendre son bras.
-que de ganlanterie! Où veux-tu aller? Je te suis.

- Je ne le fais pas exprès... cela fais longtemps que je n'ai pas été...proche de quelqu'un

Se justifia l'homme comme si il en était désoler et que Dulcea venait de le réprimender au lieux de le complimenter.

- on peut encore marier une fiancée ou s'opposer à un mariage.

Dit Andrew sur un ton énigmatique un sourire narquois au coin des lèvres et l'oeil vif.

- Que diriez-vous d'un souper chaud dans un petit bistro? Italien? Français? ou peut-être un sushi bar? J'adore le poisson! Et c'est plutôt sophisté je crois pour les humains quand ils sont bien préparée.

L'homme entraina doucement avec lui Dulcéa pour descendre la pente douce de la falaise.

- Vous êtes venu avec votre voiture? Ou bien dois-je nous trouver un moyen de retourner en ville?

Son commentaire m'attendrit et je ne pu que sourire davantage. Comment un être aussi âgé et puissant pouvait-il être si adorable et attachant... Mais il n'en avait pas toujours été ainsi. Je me rappelai l'Andrew que j'avais rencontré à ce fameux café... À manger des nachos et du chololat chaud.

Je me contentai de caresser ses cheveux avec tendresse.

-à ce que je saches, tout est possible dans notre monde, souris-je sans penser a ce qu'il aurait voulut dire. Et oui, maintenant que tu le dis, je me rends compte que j'ai faim... Le poisson est une bonne idée!

Je commençai à marcher à ses côtés, bras sous bras , et j'appuyai ma tete sur son épaule.

-oui bien sur. Elle est garé au bas de la côte, dis-je en la pointant au loin.
Je repensai cette fois où il c'était envolé avec moi.... Ça avait été très romantique en y repensant bien mais j'ai encore le vertige...

-la voila!

Quand ils arrivèrent à la petite automobile Andrew ouvrir la porte côté conducteur pour Dulcéa et la referma une fois celle-ci bien assise. Il ferma son parapluie et s'empressa de rejoindre sa place côté passager un peu honteux.

- Pardonne moi de te laisser conduire... mais je ne sais pas comment utilisé c'est engin de métal....

Avoua-t-il en faisant un petit sourire niais et impuissant.

- Par contre je peux te guidé jusqu'au meilleurs sushi bar en ville il n'est pas loin de la bibliothèque ou je travaillais.

Une fois la voiture en marche il donna scrupuleusement les bonnes indication à l'avance à l'elfe pour qu'elle les conduise au bon endroit. Dehors lentenment la pluie s'arrêtait et l'orage quittait Aras. Le tonerre se faisait de plus en plus loin tout comme les éclaires.

- voilà qui es fait le mauvais temps ne devrais revenir que demain matin.

assura Andrew

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