Psychédélique (PV Veneron)[CS]-Terminer-

Le soleil cachait enfin ses monstrueux rayons à la morsure insipide qui me brulaient les yeux. Je venais de sortir du super marché, encore une fois, et j’étais pressée de rentrer chez nous… chez Liam en fait, pour me cacher de la chaleur brulante du soleil. Je regardai le ciel où pointaient les derniers rayons solaire. La nuit allait être fraiche et nuageuse, comme je l’aimais. Je m’engouffrai dans l’allée des fruits qui se situait à l’extérieur du magasin, je ne sais pas pourquoi, et je me pris quelques pommes rouges, les préférées de Liam. Sourire en coin je fis le tour de la rangée pour trouver un autre fruit dont je ne me souvenais pas le nom… un fruit orange au gout sur et à la carapace épaisse…
À l’autre bout de la rangée de fruits je vis enfin ce que je cherchais. Je me dépêchai et me rendis au fameux fruit, car je voulais rapidement retourner chez Liam pour me cacher du soleil et de Chehon… je bousculai quelqu’un au passage, tête première dans son torse, et me retournai vers lui en pinçant les lèvres, il était vraiment grand et imposant, j’arrivais en dessus de son épaule… je le regardai ébahit.

-je suis désolée, murmurai-je en le regardant droit dans les yeux, le défiant, sourire aux lèvres.

Il marchait, sans vraiment savoir où il se rendait. Vêtu de son habituel coat de cuir, ses cheveux rouges sang sur ses épaules, Veneron se perdait dans les rues bondées d’humain. Il les regarda tous avec mépris et dégoût, sentant leur horrible odeur pestilentielle. Quelle stupide et sous développé, pensa-t-il, comment se faisait-il que ça soit eux qui dirige ce monde. Perdus dans ses pensées, Veneron ne vit jamais la jeune fille qui venait vers lui. Elle le percuta de plein fouet, tête première sur son torse, alors que lui ne broncha aucunement. L’elfe attrapa le sac d’épicerie de la jeune femme avait que celui-ci ne percute le sol.
-je suis désolée, dit-elle tout bas.

Veneron fronça tout d’abord les sourcils puis la regarda de la tête au pied en baissant les yeux. Pas mal, la petite elfette. Un sourire séducteur apparu sur ses lèvres charnues.
-Je crois que c’est à vous, jeune fille. Mais faites plus attention la prochaine fois, dit-il de sa voix suave.

Il fronça les sourcils en me dévisagea et je baissai les yeux sur mon sac qu’il avait dans les mains. Quand je relevai le regard il me fit un sourire charmeur et j’y répondis, sourire en coin.
Il portait du linge de motard, un peu comme moi... j'avais mes habituelles bottes d'Armées qui me montaient aux genoux, mes pentalons de cuir noir et ma camisole noire...

-Je crois que c’est à vous, jeune fille. Mais faites plus attention la prochaine fois, me dit-il de sa voix sensuelle.

Je souris en riant et repris mon sac.

-en effet, c’est à moi…

Je le regardai droit dans les yeux et fronçai les sourcils.

-vous êtes un elfe pas vrai?

Je le regardai de la tête aux pieds ne me rappelant pas avoir déjà vu un elfe du soleil ou un elfe noir qui ressemblait à ça…

Veneron lui rendit son sac avant de remettre ses mains dans les poches de son blouson. La jeune fille le regarda droit dans les yeux, ce qui l’amusa grandement.

-vous êtes un elfe pas vrai?

Décidément cette petite, parce qu’elle l’était, lui plaisait beaucoup. Non seulement à cause de cette soudaine curiosité mais aussi à cause de ses formes subliment voluptueuses comme il les aimait. Pour lui une femme devait être bien en chair et avoir l’esprit vif.

-Touché, commença-t-il, souriant. Je suis en effet elfe… Un elfe du soleil pour être exacte. Et vous, de toute évidence, n’êtes pas de la même espèce que moi. Une elfe noire, je dirais même. Je me trompe?

Je souris d’amusement en le regardant de la tête aux pieds. Charmant… il était effrayamment grand, trop même, et il avait de longs cheveux rouges aux épaules qui virevoltaient dans la brise de l’après-midi. Ses yeux étaient magnifiques, hypnotisant. Je sentis tout de même un petit malaise en le regardant… un elfe du soleil avec une étrange lueur dans les yeux qui faisaient penser aux yeux à la lueur mauvaise d’un elfe noir…

-vous n’êtes pas loin, dis-je un sourire moqueur au bout des lèvres. En fait je suis une hybride, mais j’ai plus de sang d’elfe noir.

Je ricanai en prenant le fruit orange que je cherchais. «Ah… c’est une orange!» pensai-je en regardant l’affiche. Je mis le fruit dans mon sac avant de reporter mon regard terre vers lui. le soleil pointait encore ses rayons dans les cieux et je plissai les yeux. « Qelle merde quand même cette grosse boule de feu...»

Ah… Une hybride. C’était de plus en plus intéressant et ce petit manège était des plus délicieux. Veneron la regarda ajouter à son fardeau une orange supplémentaire. Et en plus elle avait des goûts alimentaires humains. Quelle étrange jeune fille. Veneron fut pressé de connaître son nom. Il devait être aussi mystérieux et sensuel qu’elle l’était.

-Je me présente, je suis Veneron, dit l’elfe à la chevelure de feu.

Il la regarda avec envie un moment puis ajouta.

-Ce paquet m’a l’air très lourd. Laissez-moi donc le porter, dit-il tout sourire.

Je surpris son regard et sentis le rouge me monter légèrement aux joues… il avait cette façon mystérieuse et concupiscente de me regarder. Je frissonnai en me mordant la lèvre inférieure.

-Je me présente, je suis Veneron, me dit-il, une étrange lueur traversant son regard ambré. Ce paquet m’a l’air très lourd. Laissez-moi donc le porter.

Il me sourit et je lui donnai volontiers mon sac, un sourire moqueur en coin. Nous marchâmes un bon moment dans les allées avant que je ne décide de lui répondre.

-je me nomme Mya, fis-je en tournant ma tête vers lui. Ça fait longtemps que vous vivez ici? Car je ne me souviens pas avoir vu un autre elfe du soleil…

Je lui souris à nouveau en empoignant un fruit jaune avec d’étranges courbes. «C’est quoi ce truc…» je fronçais les sourcils avant de regarder à nouveau Veneron, intrigué par le fruit…

Mya, c’est encore mieux que ce qu’il pensait. Veneron se mit à marcher doucement, le paquet en main.

-Non, vous avez raison. Je suis nouveau dans le coin, fit-il, un sourire moqueur aux lèvres. Disons que je suis ici pour régler un problème de famille. J’ai des comptes à régler.Sans la lâcher des yeux, un silence s’installa entre lui et elle. L’elfe du soleil sourit intérieurement en pensant aux choses qu’il pourrait lui faire s’ils avaient été seuls.

-Et vous, jolie Mya? Que faites-vous dans une ville bondée d’humain et en fin d’après-midi, en plein soleil? J’ai toujours cru que les elfes noirs préféraient les endroits souterrains.

Je redéposai le fruit étrange sur son étagère et continua mon chemin à côté de lui…

-Non, vous avez raison. Je suis nouveau dans le coin, me dit-il un sourire moqueur aux lèvres. Disons que je suis ici pour régler un problème de famille. J’ai des comptes à régler.

Je fronçai les sourcils en le suivant, laissant planer un étrange silence entre nous. Je sentis son regard se poser sur moi et un étrange malaise me fit froid dans le dos.

-Et vous, jolie Mya? Que faites-vous dans une ville bondée d’humain et en fin d’après-midi, en plein soleil? J’ai toujours cru que les elfes noirs préféraient les endroits souterrains.

«Jolie Mya…» je souris en coin en posant mon regard vers la rue qui s’assombrissait.

-en fait je fais l’épicerie le soir, mais aujourd’hui les magasins fermaient plus tôt et puisque je vis avec un humain je dois bien faire ma part. Je ricanai avant de baisser les yeux. Je suis ici car j’ai été banni de mon île et maintenant je suis banni du manoir où je vivais…

Je le défiai du regard en mettant une main dans ma poche. Je sentis le métal doux de mon Colt Anaconda et je souris de soulagement. Au moins je me savais en mesure de me défendre s'il était d'une humeur d'elfe noir...

Sans arrêter de marcher, il leva un sourcil.
-Vous... Vous vivez avec un humain?

Veneron éclatat d'un rire sonore.

-Il doit être bien particulier.. Ça c'est la meilleure! Un humain et une hybride, vous devez faire un beau duo...

Mya le défia du regard et il n'eut qu'une seule envie, de lui faire comprendre qui commandait ici. Et en plus, elle était armée.. Cette Mya lui plaisait de plus en plus.

-Mais être banni de son île... Ça n'a rien de drôle, dit-il plus sérieusement, le regard impassible. Pardonnez mon écart de conduite...Mais je suis sûr qu'au fond vous apprécier votre liberté... Comme j'apprécis la mienne.

Veneron lui souris tous simplement. D'ici la fin de la soirée, elle allait être sienne.

-Vous... Vous vivez avec un humain?

Je ne fis qu’hausser les épaules, sourire en coin… pourquoi pas? C’était bien le seul qui m’avait offert sa protection après tout…

-Il doit être bien particulier.. Ça c'est la meilleure! Un humain et une hybride, vous devez faire un beau duo...

Je souris moqueusement en le défiant du regard, comme j’aimais le faire… En effet… nous étions un beau duo… deux enfants seuls dans une maison en bordel. Je souris timidement et je repensai à notre bataille de nourriture la première nuit que j’ai passé chez lui. Un frisson étrange me parcouru et je lorgnai Veneron du coin de l’œil.

-Mais être banni de son île... Ça n'a rien de drôle, dit-il un peu plus sérieux. Pardonnez mon écart de conduite...Mais je suis sûr qu'au fond vous apprécier votre liberté... Comme j'apprécis la mienne.

il me sourit et je répondis à son sourire.

-en effet, c'est pas mal de ne plus vivre chez quelqu'un qui vous manipule jours et nuits et qui empoisonne tout le monde! j'apprécie la compagnie des humains tout simplement parce que je peux dire et fair ce que je veux... surtout avec lui, j'ai l'impression de n'avoir aucune limite et qu'il m'aime pour ce que je suis...

je souris moqueusement en me sentant devenir émotive. c'est vrai que Liam était bien l'un des seuls à connaitre mon côté caché, tendre et émotif...

-en effet, c'est pas mal de ne plus vivre chez quelqu'un qui vous manipule jours et nuits et qui empoisonne tout le monde! j'apprécie la compagnie des humains tout simplement parce que je peux dire et fair ce que je veux... surtout avec lui, j'ai l'impression de n'avoir aucune limite et qu'il m'aime pour ce que je suis...

Veneron et Mya tournèrent sur un coin de rue. Il commençait à faire noir et les lampadaires étaient déjà allumés. Un vent d'automne glacial soufflait et faiisait grelotter les arbres. Les feuilles rouges et oranges sous leurs pas craquaient et s'effritaient. L'été était lentement tombé malade et laissait sa place à l'automne tranquilement.

L'elfe du soleil sourit en coin.

-Moi j'ai plutôt l'impression qu'il a volé votre coeur, dit-il sans la regarder. Vous parler de lui comme s'il était bien plus que votre ami. Et puis...
Veneron se tourna vers elle et plongea ses yeux perçants et trop brillant au fin fond des siens comme pour lire son âme.

-... Je connaise ce regard, contina-t-il en fronçant les sourcils, sans rien perdre de son sourire.

Oh oui, il ne le connaissait que trop bien pour l'avoir perçut des centaines de fois sur le visage d'Aramie. Veneron regarda à nouveau droit devant lui.

-Quelle magnifique nuit...

Nous tournâmes sur un coin de rue et je fronçai les sourcils… le soleil se couchait enfin et les lampadaires s’allumaient sur notre passage, mais nous nous éloignions de chez Liam. Je me tournai vers Veneron qui souriait en coin. Un vent glacial se leva et je frissonnai. Les feuilles juchaient le sol et elles craquaient sous nos pieds… les arbres offraient leur branches nues au ciel et les feuilles mortes virevoltaient dans le vent glacial.

-Moi j'ai plutôt l'impression qu'il a volé votre cœur, dit-il en plongeant son regard vers la rue. Vous parler de lui comme s'il était bien plus que votre ami. Et puis...

Je sentis un frisson me parcourir… il avait tord… j’aimais beaucoup Liam, mais ce n’était qu’un ami… je l’admirais, c’est tout… pourtant… je me pinçai la lèvre. J’avais Nathan, bon! Veneron se tourna vers moi et plongea son regard félin dans mes yeux. je me sentis rougir de malaise.

-... Je connaise ce regard,

Il voulait me faire sentir coupable ou quoi!? Je détournai les yeux sans répondre…

-Quelle magnifique nuit...

Je le regardai avec stupéfaction, non mais il a le don de changer de sujet… c'est surement de famille...

-en effet, dis-je lentement. Mais il fait drôlement froid! Je devrais peut-être me dépêcher à rentrer… et justement on ne va pas dans la bonne direction.

Je m’arrêtai et me tournai vers lui pour prendre mon sac d’épicerie. Je lui offrit un sourire moqueur, une lueur de défit dans les yeux.

Quelle jolie elfe. Avec ce petit air de défit dans les yeux, qui pourrait résister.

Elle voulut lui reprendre le sac, mais il n'eut qu'à le surélever pour le mettre hors de sa porté. Mya était si petite à côté de lui. Une vrai souris.

-Mais attendez. Il fait déjà si noir... Venez donc chez moi un instant. Les rues de nos jours sont si dangereuses... Je vous appelerai un taxi et vous pourrz rentrer en toute sécurité chez votre «ami», dit-il en feignant l'inquiètude.

En fait le véritable danger était à ses côtés, présentement. Mais ça, elle ne le savais pas... encore.

Veneron l'entoura de son bras musclé et puissant, un sourire doux sur les lèvres.

-Je vous en pris, ça ne prendra qu'un instant. Et puis, je me sentirai mieux de vous savoir entre de bonnes mains.

il éleva légèrement mons sac et je fronçai les sourcils « Non mais! il triche! » je sautai pour l'attraper, en vain... il avait au moins quatre têtes de plus que moi...

-Mais attendez. Il fait déjà si noir... Venez donc chez moi un instant. Les rues de nos jours sont si dangereuses... Je vous appelerai un taxi et vous pourrz rentrer en toute sécurité chez votre «ami»,

j'écarquillai les yeux... il avait vraiment l'air inquiet, mais quelque chose me disait que je devait vraiment tourner les talons et prendre la fuite... je sentis mon arme collée dans le creux de ma poche et haussai les épaules, pourquoi pas après tout... j'étais armée... il m'entoura les épaules et je sentis la puissance de ses muscles j'avalais de travers. « Trop tard... si tu voulais fuir, c'est raté... »

-Je vous en pris, ça ne prendra qu'un instant. Et puis, je me sentirai mieux de vous savoir entre de bonnes mains.

je me pinçai les lèvres.

-D'accord, dis-je en plissant les yeux. mais j'attendrai le taxi sur le trottoir...

s'il refusait c'est que j'aurai besoin d'être des plus prudentes... mais en même temps il faisait si froid dehors... je le regardai droit dans les yeux en le reniflant légèrement... il ne sentait pourtant pas l'elfe du soleil... en fait pas ce que je croyais qu'ils sentaient... son odeur était semblable à celle d'un elfe noir au coeur d'or... ou un elfe du soleil au coeur de pierre... je frissonnai en baissant les yeux.
je ne devais pas avoir peur, il n'avait pas l'air méchant... et je devais me rappeler que j'étais armée... contrairement à un vampire il n'était immortel! je lâchai un soupire en m'ébouriffant nerveusement les cheveux.

-vous habitez loin d'ici? dis-je nonchalamment.

je levai les yeux vers le ciel d'encre qui se couvrait de nuages de pluie... ah L'automne, il ne faisait que ça pleuvoir! j'aimais bien en fait... je souris en coin avant de le regarder dans les yeux encore une fois.

-D'accord ... mais j'attendrai le taxi sur le trottoir...
-Mais tout à fait. Je n'ai aucun problème avec cela..

Mya s'ébouriffa les cheveux et Veneron la trouva adorable. Si petite, si naïve, si... désirable. Il la regarda en baissant les yeux.

«Tu ne sera pas déçue ma belle....», pensa-t-il.

-vous habitez loin d'ici?

Veneron suivit son regard jusque sur les cieux assombris de nombreux nuages obscures. Il n'allait pas tarder à tonner... C'était encore mieux.

-Non, non. Aucunement. Nous y seront dans à peines quelques minutes, dit-il en reserrant son étreinte sur ses épaules.

Comme de fait après quelques minutes de marches, ils arrivèrent dans un magnifique quartier, mais il n'y avait pas un chat. Pas un seul de ses appartements ne semblaient être habité. Ils avaient beau être neufs, ils n'en restaient pas moins lugubres.

-Nous y voilà, Mya...

-Mais tout à fait. Je n'ai aucun problème avec cela..

il me regarda et je sentis la pression de son regard sur moi, quel étrange sentiment quand même...
je sentis une fine brise souffler sur nos visage et un coup de tonnere retenti au loin, il était si loin que nous n'avions pas encore vue l'éclaire...

-Non, non. Aucunement. Nous y seront dans à peines quelques minutes, dit-il en ressenrant
son puissant bars autour de mon épaule comme pour m'empêcher d'aller trop loin.
nous arrivâmes, peu de temps après, dans une rue aux magnifiques maisons qui ressemblaient à des manoirs fantomes... les lieux et les habitations avaient l'air désert et ce n'était pas très rassurant, surtout avec l'orage qui approchait.

-Nous y voilà, Mya...

je lui souris en baissant les yeux sur mes bottes. un autre cou de tonerre gronda et une panoplie de feuilles s'éleva dans les aires. je le regardai monter les marches jusqu'à sa porte et je m'assied sur une marche en attendant le taxi. il faisait vraiment froid se soir, pourtant le fond de l'air était étrangement humide et collant...

-C'est charmant, dis-je avant qu'il ne rentre.

Mya s'assit sur les marches tansdique Veneron déverouillait la porte de son chez lui.

-C'est charmant, dit-elle sans la moindre émotion, légèrement ironique à son goût.

L'elfe du soleil, dos à Mya, ricanna doucement à sa remarque en ouvrant la porte.

-Je suis bien d'accord.

Veneron fit volte-face vers elle, l'oeil birllant de malice. L'orage approchait. La tempête ferait rage.

-C'est ouvert... Entrez donc vous mettre à l'abri de ce vent. Je vais appeler pour vous pendant ce temps..., dit-il en avisant la porte grand ouverte.

Son appartement était grand et comportait deux étages. À mi-chemin entre le décor digne du fantôme de l'Opéra et un appartement de rockstar, son chez-soi était un endroit à la fois lugubre et terriblement attirant et mystérieux.

il ricana doucement et je souris en coin. le cartier était digne d'un filme d'épouvante... de zombie, tiens...

-Je suis bien d'accord.

un vent trop violent à mon gout fit valser mes cheveux et ma veste autour de moi. je fermai les yeux pour ne pas recevoir de cheveux dans les yeux et je resserai ma veste autour de moi avant de me tourner vers Veneron qui avait grand ouvert la porte mais qui n'était pas encore entré.

-C'est ouvert... Entrez donc vous mettre à l'abri de ce vent. Je vais appeler pour vous pendant ce temps...,

il me pointa son appart et je me mordit la lèvre en le suivant à l'intérieur. sa maison avait quelque chose de si sombre et de si hypnotisant... je regardai tout autour, c'était comme dans un film... les grands rideaux blancs sur les fenêtres, la table de bois... je me tournai vers le salon où un feu brulait dans l'âtre, il y avait une grande fourrure devant le foyer et je retins un rire.

-c'est très romantique, dis-je moqueusement. c'est pour votre femme tout ça?

j'avançai doucement dans le salon et regardai les moindres recoins. je me retournai vers Veneron et arquai un sourcil, pourquoi n'appelait-il pas le taxi? je fouillai légèrement dans ma poche et mes yeux s'écarquillèrent, mais où était mon arme?! je me fouillai de fond en comple sans trouver... je dévisageai Veneron qui me regardait d'une étrange façon... j'avalai de travers, « Je dois absolument partir d'ici! »
je tournai les talons et me dirigeai vers la porte. « Vite! »
ma main empoigna enfin la poignée de porte. « merde... »

-c'est très romantique... c'est pour votre femme tout ça?

-Ma femme...?, demanda-t-il en riant.

Il la dévora des yeux, d'un regard pervers et sans aucune retenue. Elle arqua un sourcil en le regardant à son tour. La jeune elfe noire commença soudain à paniquer. Elle cherchait son arme désespérément. Un sourire démoniaque se dessina sur ses lèvres déformant les beaux traits de son visage pour former un horrible rictus grimançant.

-C'est ça que tu cherches, dit-il en lui montrant le fusil dans sa main.

Il lui avait subtilisé discrètement lorsqu'elle était entrée chez lui. Sur ces mots, elle paniqua et s'enfuit vers la porte. Veneron n'eut qu'à faire trois pas et fus devant elle, Mya eu à peine le temps de toucher la poignée de porte. Il lui saisit puissamment le bras et laissa tomber l'arme.

-Et où crois-tu que tu vas commen cela, ma belle?

Veneron la fis reculer de plusieurs pas, une lueur de folie dans son regard de braise. Sa poigne était si forte que la peau de la jeune fille bleuissait. Il lui imposa sa toute grandeur en baissant les yeux vers elle et émit un rire sonore.

L'elfe du soleil la poussa sur le sol en riant de plus belle. Il l'étendit sur le tapis en face de la cheminé dans un geste qui n'avait rien de tendre. Veneron lui tint solidement les poignets contre le plancher. Le feu projetait sur le visage du fou une lumière qui le rendait encore plus sévère et effrayant.
-Tu peux crier tant que tu veux, Mya... Ici, personne ne t'entendra. Tu y repensera deux fois, la prochaine fois que tu croiseras un elfe du soleil.... Nous ne sommes pas tous des bienfaiteurs comme notre prince!

Sur ces mots, il l'embrassa voracement. Ce baiser n'avait srtictement rien de doux et d'amoureux. Il était brusque et sec.

il me saisit soudainement le bras avec une force fénoménale et je retins un gémissement de douleur.

-Et où crois-tu que tu vas commen cela, ma belle?

Je le regardai droit dans les yeux, tout en sentant mes jambes ramolir devant la peur. Il me fit reculer dans le salon et je tentai de le repousser de ma main libre.

-lâchez-moi, dis-je en gémissant de douleur.

il éclata de rire et mes lèvres se mirent à trembler. Je voulu hurler, mais rien ne sortait de ma gorge qui était serrée d'effroi. Il me poussa sur le sol et je me tournai, ventre sur le plancher pour fuir, mais il m'agrippa solidement et m'étendit violemment face à lui. Je pensai à Chehon, il était parfois méchant et violent, mais jamais il n'aurait agis de la sorte avec moi... et que dire de Liam et de Nathan qui n'osaient même pas me toucher... je pensai à eux et j'eus soudain peur de ne plus jamais les revoir... j'eus peur que Veneron ne me tu ou ne m'enferme à quelque part. Il me tint solidement les poignets au sol et m'imposa ses deux mètres. le feu donnait un ton dur et animal à l'elfe du soleil.

-Tu peux crier tant que tu veux, Mya... Ici, personne ne t'entendra. Tu y repensera deux fois, la prochaine fois que tu croiseras un elfe du soleil.... Nous ne sommes pas tous des bienfaiteurs comme notre prince!

Je me débatit, en tentant de le pousser mais il était trop fort... je m'en allais lui dire de me laisser tranquille quand il posa ses lèvres sur les miennes et m'embrassa avec avidité. Ses baisers étaient dur et sans douceur... je sentis des larmes de peur me brouiller les yeux et je tentai des me défaire de sa violente étreinte...

Elle se débattait, mais ça ne servais à rien. Veneron était beaucoup plus fort et puissant pour la demie-portion qu'était Mya. À travers leur baiser, il la sentit pleurer, ce ne fit qu'accoître son désir et sa folie.
D'une main, il se saisit de ses deux poignets frêles et de l'autre lui saisit solidement la gorge. Il la regarda un instant dans les yeux.
-Cesse donc de gigoter comme ça. C'est inutile...

Il se pencha vers elle à nouveau, et enfuit sa tête au creux de son cou, inspirant son délicieux parfum. Puis, d'un geste vicieux et pervers, il lui lècha la peau du cou avant de ricanner. Lorsqu'il fut à la hauteur de son oreille, Veneron lui dit les mots suivants:
-Tu es à moi,Mya... Personne ne pourra venir te sauver.

Puis le Vizir se releva légèrement et lui aggripa le chandail. Avec une force indescriptible, il lui arracha son vêtement d'un seul coup avant de la regarder avec avidité. Veneron sourit en la découvrant. Décidémment, il n'était pas déçu du tout.

Comme il l'imaginait...

Par la suite, il lui saisit les cuisses après avoir relâcher ses poignets. L'elfe sentit la jeune fille se crispai et il araqua un sourcil, amusé.
-Ne t'en fais pas, je vais bien m'occuper de toi... Mais attends. Est... Est-ce que c'est ta première fois, dit-il moqueusement.

Il plaça mes poignets au dessus de ma tête solidement et m'empoigna à la gorge, je déglutis et il plongea son regard dans le mien.

-Cesse donc de gigoter comme ça. C'est inutile...

j'arrêtai de bouger à l'instant en retenant mes larmes. il se pencha sur moi et déposa sa tête dans le creux de mon cou. Je sentais sa respiration rauque sur ma nuque, soudain il lécha lentement la peau de mon cou et j'écarquillai les yeux, un frisson d'horreur me parcouru l'échine il continua son chemin jusqu'à mon oreille et j'entrouvris les lèvres.

-Tu es à moi,Mya... Personne ne pourra venir te sauver.

J'hoquetai légèrement. Veneron se releva lentemant au dessus de moi et d'un geste brusque de la main retira mon chandail, découvrant ma poitrine blanche. Il me regarda longuement et son regard me dégouta et m'appeura à la fois.

Il relâcha mes poignets douloureux et je fermai les yeux « Ce n'est qu'un rêve... bon dieu, dites-moi que ce n'est pas vrai... pas à moi... »
Il me saisit soudainement les cuisses et tous les muscles de mon corps se tendirent sous sa poigne.

-Ne t'en fais pas, je vais bien m'occuper de toi... Mais attends. Est... Est-ce que c'est ta première fois, émit-il d'un ton moqueur en arquant un sourcil.

non... ça ne l'était pas, mais je ne pouvais dire la dernière fois que c'était arrivé et j'avais si peur... je serrai mes jambes le plus que je pouvais en ouvrant des yeux infiniment tristes et horrifiés sur lui.

-laissez-moi partir, murmurai-je dans un souffle.

laissez-moi partir, murmurra-t-elle.
Veneron la regarda avec mépris et son sourire s'évanouit d'un coup.
-Tu penses vraiment que je vais te laisser aller comme cela...
Veneron l'encercla de ses bras et appuya son torse contre le sien.
-Je veux que tu appelles celui que tu aimes... Je veux que tu cris son nom désespérément, lui dit-il en serrant les dents.
Sur ce, il lui écarta et cuisses et se plassa entre ses jambes.
-C'est finis, Mya...

L'elfe du soleil me regarda avec un air méprisant et il perdit son sourire pervers et effreyant. J'eus presque l'impression qu'il allait me laisser partir...

-Tu penses vraiment que je vais te laisser aller comme cela...

Il m'encercla de ses bras trop puissants et je me mordis la lèvre inférieure tout en fermant les yeux pour ne pas pleurer.

-Je veux que tu appelles celui que tu aimes... Je veux que tu cris son nom désespérément, fit-il la mâchoire serrée.

J'avalai de travers et entrouvris les yeux, malgré ma peur je ne voulais pas lui faire cet honeur... Il écarta mes jambes et je croisai son regard animal. Je n'avais plus de force dans mes muscles figés par la peur et j'avais peine à respirer tellement ma gorge était comprimée par l'angoisse.

-C'est finis, Mya...

-non... murmurai-je désesperément en esseyant de le repousser.

Il était trop lourd, j'avais trop peur et je n'avais plus de forces, plus d'espoir, j'avais l'impression que le monde avait arrêté de tourner, me laissant seule dans un cauchemar qui allait me hanter pour le reste de mes jours... J'éclatai en sanglot et sentit les larmes chaudes couler le long de mes joues et glisser lourdement sur ma nuque. Je ne pouvais plus rien faire... j'étais soumise, impuissante et terrorisée...

Je couchai ma tête sur le côté, vulnérable, au même moment un coup de tonerre fit vibrer le ciel et il se mit à pleuvoir violemment... la tempête venait de s'abattre sur la ville et dans mon coeur...