à deux pas du gouffres (pv Arami)

Veneron sortit dans son appartement. Il était furieux! En plus qu'il avait laisser partir la petie Mya mais maintenant, il découvrait sa mainson vide. Arami s'était sauvée! Comment avait-elle oser quitter la propriété sans son accord. Sur le perron, Veneron fouilla les alentours du regards.

-Arami!,rugit-il.

Oh! L'affreuse.... Oh! La vilaine petite garce! Ça n'allait pas se passer comme ça. Veneron jura à haute voix avant de retourner les talons et entra à nouveau. Il éteignit toutes les lumières de l'appartement, feignant d'être absent. Après avoir fait le tour, il s'assura que la porte d'entrée était bien débarrée.

Puis, Veneron alla s'asseoire dans son grand fauteuil. Dans l'angle où il était, Arami ne le verrait pas... Mais lui la verrait entrer. Le géant allait l'entendre....

Arami se releva lentement sur ses coudes et parcouru le champ des yeux. C'était calme et vraiment agréable. Elle sourit et remercia Adam de lui avoir montrer ça... c'était déjà mieux que le cimetière. La petite elfe se leva complètement et resserra la veste d'Isaac autour de son petit corps fragile. Le soleil allait bientôt se coucher, elle devrait rentrer avant que Veneron ne revienne d'une de ses soirées trop bien arosées à son gout...

Arami courut au travers du champs, pendant que le soleil couchait ses rayons derrière la montagne. Le vent frais lui fouetta le visage et quand elle apperçu la première maison elle se mit à marcher, reprenant lentement son souffle.

La jeune elfe se rendit le plus lentement possible à la maison, n'étant pas pressée de retrouver la solitude de l'endroit qui allait la rendre dépressive... Arami marcha dans les grandes rues, respirant l'air frais et odorante de l'automne. C'était vraiment plaisant de ce sentir comme ça... indescriptible même, elle ne se souvenait pas la dernière fois qu'elle avait passé toute une journée à l'extérieur, loin de Veneron...
Elle enfouit son nez dans la veste qui était imprégnée de l'odeur d'Isaac et sourit. Elle allait devoir lui rendre un jour...
Arami replaça sa jupe blanche qui était presque cachée par la veste qui était plutôt grande avant de se rendre à la porte de la maison. Elle soupira et posa sa main sur la poignée, son regard redevint sombre.
Elle ouvrit lentement la porte et entra dans la maison plus sombre que jamais, ce qui lui indiquait par le fait même qu'il n'y avait heureusement personne, puis elle retira la veste du jeune médium qu'elle déposa sur la table avant de se débarrasser de son chandail, gardant simplement une camisole, ça ne parraissait pas de loin, mais il faisait toujours vraiment chaud dans ce trou perdu...
L'elfe détacha ses cheveux et les envoya sur ses épaules les oreilles bien droites sur sa tête.

Il la vit entrer et ses yeux de fauve se mirent à briller dans l'obscurité. Veneron se leva en silence de toute sa grandeure titadesque. Il s'approcha sans faire de bruit malgré son poid et s'approcha d'Arami, bouillonant de rage.

sans qu'elle ne le vit, il vient faire claquer la porte pour la refermer.

-Tiens Arami... C'est jolie cette veste. C'est nouveau? C'est la première fois que je la vois, siffla-t-il de sa voix caverneuse.

Son sourire mauvais de loup s'étira sur ses lèvres et il la toisa d'un regard reptilien. Il croisai ses immense bras sur sa large poitrine.

-Allez, parles... Où as-tu trouver cette veste?

La porte claqua derrière elle et Arami se retourna vivement avant de rencontrer le regard meurtrier de Veneron. Elle écarquilla les yeux et perdit complètement son souffle.

-Tiens Arami... C'est jolie cette veste. C'est nouveau? C'est la première fois que je la vois

Elle regarda la veste d'Isaac sur la table et avala de travers, ses oreilles maintenant collées à son crâne. Elle baissa les yeux et pinça les lèvres sans bouger.

-Allez, parles... Où as-tu trouver cette veste?

Elle leva discrètement les yeux vers lui sans rien dire. Elle ne savait pas s'il fallait qu'elle parle ou non... Elle ne pouvait pas lui parler d'Isaac, mais mentir ne lui donnerait rien de plus.
La petite elfe resta donc silencieuse, recroquevillée sur elle même, les muscles étrangement tendus, elle ne l'avait jamais remarqué avant, mais Veneron était horriblement imposant... Elle n'avait jamais eu peur de lui... pas avant maintenant.
Arami détourna les yeux et baissa son visage de plus en plus blême vers le sol. Elle ferma les yeux et pinça les lèvres, elle savait déjà la suite...

Du fai qu'elle ne réponde pas ne fis qu'attiser sa colère naissante. Son soure superficiel disparut aussitôt et il grogna. Ses pupilles rétrécirent.

-Je t'ai poser une question, Arami!

Il l'empoigna par le bras et enfonça ses solides doigts dans sa chair.

-Réponds! À qui appartiens cette veste, petite gârce! Tu as été de frotter ailleurs, c'est ça! Tu n'en avais jamais assez, vipère!

Il la souleva du sol.

-Son nom!

Veneron grogna et Arami releva vivement la tête pour se faire transpercer par son regard.

-Je t'ai poser une question, Arami!

Elle recula d'un pas, mais il l'empoigna avec force et elle gémit de douleur en posant sa petite main sur la sienne avec désespoire.

-Réponds! À qui appartiens cette veste, petite gârce! Tu as été de frotter ailleurs, c'est ça! Tu n'en avais jamais assez, vipère!

-N... non!

Il la souleva et elle éloigna son visage le plus possible du sien évitant de le regarder. Elle pinça les lèvres sans lâcher le poignet de Veneron.

-Son nom!

-l... lâche... lâche-moi! Gémit-elle en serrant ses petits doigts blanc autour du poignet de l'elfe. Tu me fais mal!

Elle gémit à nouveau en se tortillant pour tenter de se déloger. Elle lança un regard infiniment triste et effrayé sur Veneron et sa vue s'embrouilla légèrement.

La colère ne fit que monter. Il la laissa tomber avant de l'empoigner solidement par la gorge.

-Te faire mal?! Tu veux... Vraiment que je te fasses mal!?!

Le géant resserra sa poigne sur sa petite gorge, insensible à ses petits yeux piteux.

-Donne-moi son NOM!!!

Il n'avait jamais été aussi de mauvaise humeurs.

Elle toucha enfin le sol et frictionna son poignet avant que Veneron ne passe ses doigts autour de son cou. Elle serra ses doigts sur ses larges mains et pinça les lèvres en détournant les yeux.

-Te faire mal?! Tu veux... Vraiment que je te fasses mal!?!

Arami hoqueta et serra les dents en esseyant à nouveau de se dégager de sa poigne, il allait la tuer, bon sang! Elle gémit à nouveau et entrouvrit les yeux.

-Donne-moi son NOM!!!

Elle vacilla et retint ses larmes du mieux qu'elle pu avant de secouer la tête. Elle ne pouvait pas faire ça, s'il le retrouvait... Arami avala de travers et entrouvrit les lèvres mais aucun son ne sortit. La petite elfe se sentit défaillir, jamais elle n'aurait cru que Veneron était comme ça... Elle qui pensait qu'il l'aimait! Arami, la pauvre petite elfe du soleil aveugle... aveugle! Oui complètement aveuglée par ce qu'elle croyait être de l'amour! C'était pitoyable! c'était horrible et extrêment pathétique... Elle renifla et détourna son visage malgré la pression de ses mains.

-Arg!!! Arami, que la peste des hommes soit de toi!! Rugit-il.

De toutes ses forces, il projeta Arami à travers le hall et le salon. Veneron hurla de rage. Arami le décevait tellement. Il n'avait plus envie d'elle, plus besoin d'elle. Cette elfe tête était corrompue par les humains. Il allait s'en débarrasser.
Il vint vers elle.

-Tu me déçois tellement. Tu mérites autant de vivre qu'un misérable insecte.

Il regarda la cuisine, avant de sourire.

-Mais on va remédier à cela...

Il passa par la cuisine pour revenir avec un couteau tranchant.

-Arg!!! Arami, que la peste des hommes soit de toi!! Rugit-il.

Elle avala de travers avant de se retrouver le dos contre le plancher du salon. Un peu sonner elle ne bougea pas et des larmes se mirent à couler sur ses joues, elle en avait assez... plus qu'assez... Elle se releva sur ses coudes et écarquilla les yeux quand veneron s'approcha d'elle.

-Tu me déçois tellement. Tu mérites autant de vivre qu'un misérable insecte.

La remarque la blessa et sa poitrine se serra alors qu'elle se levait sur ses genoux, la tête baissée.

-Mais on va remédier à cela...

Elle leva la tête et le suivit du regard avant d'écarquiller ses yeux qui venaient de prendre une nouvelle couleur... Elle serra les poings et se leva lentement. Veneron revint de la cuisine et Arami hoqueta de stupeur avant de reculer d'un pas et de froncer les sourcils. Soudain tout se bouscula dans sa tête, elle entendit des rires, des gémissements, des cris et des grognements rauques, elle vit des gens, d'autres elfes, Daeron, Thamy, ses parents... Elle vacilla et tout devint noir... elle perdit conaissance, elle allait mourir voila...

Arami, en fait... l'autre Arami, s'agenouilla sur le sol et prit une grande respiration avant de lever son regard gris-vert sur Veneron. Elle serra la mâchoire et se leva lentement, le regard meurtrier.

-n'y pense même pas... dit-elle d'une voix rauque qui ne ressemblait pas à la douce voix chaude d'Arami...

L'autre s'avança vers le géant la tête haute et d'une force qu'on ne lui connaissait pas, elle frappa le géant au visage avant de s'emparer de l'arme tranchante.

-tu vas me la payer!

Des larmes amères coulèrent sur ses joues roses et elle sauta sur Veneron en hurlant de rage et de désespoire. Elle enfonça le couteau dans sa poitrine plusieurs fois avant de se relever lentement. L'elfe aux yeux gris le regarda et lâcha le couteaux en reculant avant de se diriger vers la sortie. Elle se retourna vers la maison et d'un geste brusque de la main elle la fit prendre en feu...

Sa y est... c'était fini... Arami aux yeux d'argent tourna les talons et s'enfonça dans les bois en courant, couverte du sang de l'homme qu'elle avait toujours cru aimé.

Ce qui suivit se déroula trop vite pour que son cerveau ne comprenne quoi que ce soit. Il se retrouva bien vite, sans bouger., le yeux equarquillai, étendu sur le sol. Il fixa le plafond et il avait un étrange goût en bouche, celui de son propre sang. Il avait perdu pour de bon... Tout perdut. Arami était partie.

Et alors que les flammes consommait lentement la pièce et ses vêtements, il ferma les yeux et lâcha un pissant rire, cynique, guttural, gras. Le rire d'un déséquilibrait. L'échos de son rire fut la dernière chose qui resta de Veneron.