Le fantôme d'une rose (Pv Haris) -suite-(cs) -terminer-

Ezékiel entra lentement dans l'immense manoir de son ancien amant, la main d'Haris dans la sienne. Il lui sourit légèrement par dessus son épaule avant de reprendre un air sérieux. Il pénétra dans le hall obscure où l'on pouvait seulement apercevoir les contours gris des meubles avant de se tourner vers Haris, ses yeux brillaient d'un légère lueur rouge dû à leur baiser à l'amphitéâtre... Il baissa lentement les yeux sur le torse d'Haris avant de plonger son regard vampirique dans le sien. Il se pencha vers son visage et l'embrassa avec douceur, plaquant ses mains moites au creux de son dos et de sa nuque. Il passa lentement ses doigts dans ses longs cheveux bruns et grogna légèrement avant de passer ses mains sous la chemise du vampire. Il fit glisser ses doigts le long de son dos en l'embrassant avec plus de fougue et de désir.

Il s'éloigna de ses lèvres un moment pour l'observer de haut en bas avant de reculer vers les marches. Il reposa ses lèvres sur celles d'Haris et gravit une marche sans quitter ses lèvres...

Haris ouvrit grand les yeux et posa un regard circulaire sur le hall. Il eu l'impression que rien n'avait changer mais fut également pris d'un puissant vertige, mais bien sûr, aussi stoïque qu'à son habitude, n'en laissa rien paraître. Il reposa à nouveau son regard sur Ezékiel et il le trouva à couper le souffle. D'une beauté, d'une grâce et d'un charme tout à fait saisisant, tout cela créait une mélange des plus exquis qui frôlait la perfection. Et que dire de son regard qu'il lui lançait.

Quand celui-ci s'immobilisa, Haris, le visage au neutre s'approcha d'un pas lent vers Ezékiel. Il posa ses deux mains sur ses joues et l'admira un moment avant de sourire de fascination. Puis il lui vola un premier baiser. Et puis un autre et répondit rapidement aux ardeurs du jeune pianiste. À son tour, il l'embrassa avec une passion dévorante, et l'apre lueure du désir brillaient dans ses yeux.

Haris eu cependant un puissant haut-le-corps quand il sentit les mains du jeune homme remonter le long de son dos. Il en fut surpris et s'arrêta un moment pour l'interoger du regard. Puis, il éclata de rire...
-Ah... Cher Ezékiel...
... et l'embrassa encore.

Haris le suivit au bord des marches, et lui retira son veston en le faisant reculer dans l'escalier à coup de baiser.

Ezékiel ferma les yeux et laissa tomber son veston sur les marches avant d'embrasser Haris. Il gravit deux autres marches sans quitter ses lèvres et d'un seul coup retira la chemise d'Haris qu'il fit glisser sur la rampe. Il le regarda intensément et insistance, frissonnant de tout son corps. Son visage pourtant était neutre, mais son regard laissait paraitre la moindre émotion, le moindre vacillement. Il gravit lentement une autre marche sans cesser d'embrasser avec fougue le violoniste qu'il avait rencontrer à son amphitéâtre... lui qui n'aurait jamais pensé qu'après cet étrange rencontre... il serait ici avec lui... à moitié nu! Il soupira légèrement et passa ses mains froides dans le dos et les épaules d'Haris avec impatience.

Il posa ses lèvres au creux de son cou avec douceur et sentit ses crocs sortirent d'elles-même sous son excitation...

Haris facilita la tâche à Ezékiel quand celui-ci lui retira sa chemise d'un blanc immaculé. Sans lâcher ses lèvres, il le fit gravir de plus en plus rapidement les marches, de plus en plus impatient. Le vampire fit passer ses mains caressantes de ses cheveux au bas de son dos. Haris commença à défaire les boutons de nacre de la chemise d'Ezékiel quand il sentit celui-ci poser ses lèvres dans son cou et il arqua la tête vers l'arrière en ouvrant grand les yeux. Il fut traverser par un haut-le-corps fait étrange et il ferma les yeux et eu un mince sourire de contentation.

Puis, les crocs du chef d'ochestre lui frôla la peau et il entrouvrit les lèvres et ouvrit à nouveau les yeux qui brillaient plus que jamais. Haris sentit une énergie puissante envahir tout son vieux corps mort comme il n'en avait pas sentit depuis des siecles. Haris en eu le souffle coupé. Transporter par cette nouvelle force, il grogna légèrement et poussa Ezékiel à la vitesse de la lumière, tout en haut des marches et ils arrivèrent tout deux contre la première porte au bout de l'escalier.

Il embrassa Ezékiel avec une passion presqu'effrayante mais tout de même tinté d'un amour naissant. Haris lui arracha ce qu'il restait de sa chemise en faisant souter les boutons. Puis, il se colla contre lui en posant une main dans son cou et l'autre contre la porte.

Ezékiel frissonna sous les caresses d'Haris et retint un grognement fébril. Il reposa ses lèvres sur les siennes fiévreusement avant qu'Haris ne le monte tout en haut des marches devant la porte de la chambre. Ezékiel hoqueta de surprise et ouvrit grand les yeux avant de sourire légèrement.
Il répondit rapidement aux baisers d'Haris, frissonnant sous chaques caresses. Ses pupilles s'amincirent et le bleu acier de ses yeux devint presque aussi gris qu'un nuage de pluie. Haris lui arracha sa chemise et il ne put retenir un gémissement de surprise et d'amusement. Il se colla contre Haris et posa ses mains sur sa machoire et son cou sans cesser de l'embrasser,

Il mit fin au baiser et sourit en coin avant de faire dos à Haris. Il ouvrit lentement la porte de la chambre avant d'attirer le vampire à lui et de reposer ses lèvres sur les siennes tout en pénétrant dans la pénombre rassurante de la pièce. Ezékiel soupira légèrement et blottit son corps contre celui d'Haris avec insitance.

Quand Ezékiel se décrocha de ses lèvres, Haris poussa un faible gémissement de protestation en faisaint la moue. Le jeune vampire lui fit dos et il sourit en l'enlaçant rapidement de ses bras et vint poser un baiser contre la nuque de celui-ci en riant en silence. Haris le relâcha quand celui-ci ouvrit la porte, se laissant attirer contre Ezékiel en entrant à l'intérieur.

Ses yeux ne mirent qu'une fraction de seconde avant de s'habituer à la noirceur, il n'eut aucune difficulté à trouver le lit d'Ezékiel qui se lovait contre lui. Sans lâcher ses lèvres, Haris fit reculer doucement, mais d'un pas légèrement pressé, le pianiste vers le lit. Lorsqu'ils y furent, le non-mort au cheveux d'un brun sombre posa une main sur le torse d'Ezékiel et le poussa et l'assied sur la couchette, s'arrachant ainsi à sa bouche brulante et délicieuse. Haris le regarda longuement, ses yeux brillaient d'une lueure possessive et fier, un sourire prédateur se dessina sur ses lèvres.

Il détailla en silence Ezékiel avant de finalement le clouer au lit en se jetant sur lui et poussa un grognement qui n'avait rien d'humain. Le violoniste le coinça sous son torse en posa ses mains à plat sur le lit et d'embrasser les épaules, le cou puis les lèvres du jeune mort-vivant.

Ezékiel parcouru son dos de ses longs doigts de paniste en frémissant. Haris le fit reculer lentement et il sourit contre ses lèvres. Il se laissa guider jusqu'à ce que le violoniste ne s'arrête et ne pose une main sur son torse brulant. Ezékiel s'assied sur le lit en rit en silence. Il posa ses grands yeux sur Haris qui ne bougeait pas et le regardait les yeux brillants. Il sourrit et Ezékiel avala sa salive en sentant sa respiration accélérer.

Ils se lorgnèrent un bon moment, la pièce sombre envahit par le bruit rauque de leur respiration. Ezékiel allait prendre sa main quand Haris sauta dessus en grognant le clouant sur les draps. Ezékiel écarquilla les yeux de surprise avant de regarder Haris avec attendrissement et désir.

il passa ses doigts dans ses cheveux et s'empara de ses lèvres avec passion et impatience. Il passa ses mains fébrile sur ses épaules et l'obligea à se coller contre lui.

Haris eu soudain une idée, et il se redressa au dessus d'Ezékiel et son sourire s'attendrit légèrement. S'il pouvait faire cet honneur à quelqu'un c'était bien à lui.

-Ezékiel, Connais-tu ce que les anciens appellent... la morsure de Kâlï?, fit-il les yeux brillants d'excitation.

Il pencha légèrement la tête sur le côté et caressa la joue du bout des doigts et les fit glisser sur son cou, là où se trouvait sa jugulaire.

-C'est une technique très ancienne qu'une princesse m'a enseigner voila des siècles. Très peu de vampires sont capables de l'exécuté. Cette morsure demande beaucoup de contrôle de soie car elle est à la fois très infime mais oh combien intense...

Il approcha ses lèvres des sienens mais ne fit que les effleurer.

-Je ne fais pas cette offre à beaucoup de gens Ezékiel, mais j'aimerais te la faire découvire..., dit-il doucement. Le désirais-tu?

Haris se redressa et Ezékiel cru qu'il partirait. il se redressa sur ses coudes et arqua un sourcil.

-Ezékiel, Connais-tu ce que les anciens appellent... la morsure de Kâlï?,

Ezékiel secoua la tête, perplexe.

-non...

Le vampire ferma les yeux et pencha le cou se laissant caresser. Les doigts du violonistes s'arrêtèrent sur sa jugulaire et il entrouvrit les yeux.

-C'est une technique très ancienne qu'une princesse m'a enseigner voila des siècles. Très peu de vampires sont capables de l'exécuté. Cette morsure demande beaucoup de contrôle de soie car elle est à la fois très infime mais oh combien intense...

Ezékiel frissonna et leva son visage vers le sien pour l'embrasser à nouveau. Il sourit, presque moqueur. Comme si une telle morsure était possible!

-Je ne fais pas cette offre à beaucoup de gens Ezékiel, mais j'aimerais te la faire découvire... Le désirais-tu?

Ezékiel s'assied et passa ses mains dans le dos d'Haris, tout en frissonnant légèrement. Il était bien curieux de voir ce que c'était.

-bien sûr. Il lui fit un grand sourire et s'étendit sur les draps, agrippant Haris par les épaules et l'obligeant à revenir vers lui.

Le sourire d'Ezékiel lui indiquait qu'il ne semblait pas trop convaincu, ce qui fit rire Haris.

-bien sûr.

-Soit, mon cher et tendre ami... tu me fais plaisir...

Le vieux vampire se pencha au-dessus de lui, une main à plat contre le matela et l'autre sous sa tête. Haris baisa les lèvres du jeune pianiste avant de couvrir sa peau de baisers jusqu'à sa gorge. Ses yeux devinrent aussi clair que la lune et ses crocs s'allongèrent encore une fois. Il huma un moment le délicieux parfum d'Ezékiel. Il embrassa longuement son cou et passa sa langue sur sa jugulaire qu'il trouva rapidement. Il y posa un autre baiser avant de finalement planter ses canines, ne pouvant résister davantage à ses pulsions sanguinaire.

Haris fit durer un moment le plaisir de sentir ses crocs dans la chaire tendre et tiède de son cou avant de finalement aspirer une unique, une infime goûte de sang plein de volupté et de la passion du jeune musiscien. Le tissus des draps se froissèrent entre les doigts du vieil immortel.

-Soit, mon cher et tendre ami... tu me fais plaisir...

Ezékiel le regarda droit dans les yeux sans perdre son sourire qui devint amoureux. Haris se pencha au-dessus de lui avant de l'embrasser partout le faisant tressauter de bonheur. Ezékiel colla ses jambes sur les hanches d'Haris avec avidité, il avait bien hâte de connaitre cette nouvelle morsure...
Quand Haris l'embrassa dans le cou les crocs d'Ezékiel s'allongèrent et ses yeux devinrent brillant et aussi rouge que le sang. Son pouls battait à tout rompre et le sang cognait dans ses tempes, il n'en pouvait plus, surtout quand le violoniste planta ses crocs dans son cou, sans y prendre du sang...

-Haris... Ezékiel s'accrocha à lui et entoura son torse de ses longs bras.

Il devint fébril et presque inquiet... Que faisait-il...?
Soudain, il ouvrit brusquement les yeux et son corps se couvrit d'immenses frissons. Ezékiel se cambra sous le vieux vampire et planta ses doigts dans son dos en lâchant un léger hoquet qui devint un long gémissement de plaisir.

Jamais il n'avait sentit une chose aussi puissante, incroyable... C'était presque comme un rêve...

Ezékiel reprit son souffle et regarda Haris les yeux grands ouverts, les lèvres roses affichant une mince moue de surprise. Il battit des paupières avant d'attirer Haris à lui et de lui embrasser le torse et les épaules.

Excité comme un enfant il lui mordit le lobe de l'oreille tout en lui caressant le dos langoureusement.

-je... j'ai envi de toi, murmura-t-il à son oreille en entourant ses jambes autour de celles d'Haris.

Ezékiel ne se contenait plus, cette morsure avait eu un tel effet sur lui! Il soupira et embrassa Haris dans le cou.

-Haris...

Dieu qu'il aimait entendre son nom prononcé par Ezékiel. Cette petite goûte de sang était la meilleure des drogues. Elle faisait comme attiser par la même occasion le vampire d'en connaître plus. Elle n'offrait aucun contentement, elle ne faisait qu'attiser.

Après avoir connu le délicieux ,et unique en goût et en texture, sang de cet merveilleux vampire que Judicaël avait garder pour lui tout seul, Haris le relâcha doucement. Tous ses membres tremblaient. Il n'avait fait que quelques fois ce genre de chose et comme à chaque fois, il n'en était que plus excité et fébrile.

-Alors, Ezékiel... toi qui ne semblait pas me croire, j'espères que tu as apprécier autant que moi, fit-il d'un ton langoureux en se penchant à son oreille alors que l'autre vampire le parcourait de baisers.

Haris lui frictionna amoureusement les cuisses et les côtes et eu un petit grognement de joie, quand Ezékiel lui caressa le dos.

-je... j'ai envi de toi

Son coeur ne fit qu'un bon dans sa poitrine et un sourire tout à fait innocent apparut sur les lèvres du non-mort qui batit des paupières... comme s'il ne pouvait pas réaliser ce que violoniste venait de lui dire. Puis, son côté seducteur et sombre reprit le dessus et son regard redevint celui du prédateur qu'il était.

-Pas autant que moi, Ezékiel, pas autant que moi, fit-il avant de l'embrasser sauvagement.

Sur ce, Haris prit Ezékiel dans ses bras et roula sur le côté en rabatant la couverture sur leur deux corps.

Le sourire d'Haris fit vaciller Ezékiel qui lui caressa la joue le regard brillant d'admiration. C'était inexplicable comment il se sentait à ce moment même, tout son corps tremblait et sa vue s'embrouillait, il n'arrivait plus à réfléchir correctement...

-Pas autant que moi, Ezékiel, pas autant que moi

Il cligna des yeux et le regard d'Haris le figea sur place le faisant frissonner. Le pianiste pinça les lèvres et colla son corps contre celui d'Haris avant de l'embrasser. Haris le prit dans ses bras avant de les couvrir et Ezékiel sourit amoureusement.

Après l'amour le vampire aux cheveux blonds s'étendit aux côtés d'Haris et posa sa tête sur son torse, glissant ses doigts sur ses épaules et son cou, le regard brillant et les lèvres entrouvertes. Un mince sourire s'étira dans son visage pâle et il ferma lentement les yeux, son corps en entier emplit de bien-être... ce qui n'était pas arrivé depuis bien longtemps.
Ezékiel embrassa Haris sous la mâchoire et au creux de son cou où il enfouit son visage, respirant son odeur. Il ferma les yeux et se laissa bercer par les bras chaud du violoniste qu'il aimait déjà...

Étendu sur le dos, un sourire fendu jusqu'aux oreilles et les yeux fermés, Haris caressa doucement le dos de son nouvel amant. Le vieux vampire reprit lentement son souffle. Il ne savait même pas à quand remontaient sa dernière aventures. Les caresses d'Ezékiel lui faisait un bien fou et il le regara tendrement et passa une main dans les vagues soyeuses et clairs qui encadrait son magnifique visage.

Le jeune pianiste l'embrassa sous le menton et ce geste eu un effet dévastateur sur Haris. Il le sentit se blottir contre lui dans un geste totalement amoureux et son coeur se serra dans sa poitrine. Il perdit son sourire et il fixa le plafond en frictionnant doucement le bras et le dos du jeune vampire. Haris se mordit la lèvre, troubler. Seulement en voyant son visage, on pouvait clairement comprendre qu'il se posait des questions. Cette tendresse envers Ezékiel ne lui ressemblait pas. Mais depuis combien de temps est-ce qu'il venait assister aux représentations, aux concerts et aux opéras que donnait Ezékiel? Combien de fois ne l'avait-il pas trouver absolument superbe, époustouflant et merveilleux? C'était comme s'il prenait conscient de l'importance d'Ezékiel dans sa vie.

Haris avala de travers et posa son regard sur le jeune homme. Il ne le ferait pas... Il ne pourrait pas faire ce qu'on lui avait demander de faire... Ses mains se crispèrent sur la peau d'Ezékiel et il le serra plus fort contre lui. Haris ne trouva jamais le sommeil, mais veilla sur celui de la seule personne au monde capable de le faire sentir en vie.