une douce mélopée (PV Haris) -Terminer-

Ezékiel venait de finir un nouveau concert. Il était bien fier de cette soirée qui lui avait rapportée gros, mais l’argent ne l’importait que très peu, surtout depuis qu’il avait retrouvé sa sœur. Il songea à la guerre qui approchait et à la façon d’empêcher sa sœur d’y participer…
Ezékiel soupira et s’installa à son piano, dans le milieu de la scène. La bouteille de champagne trainait toujours sur le piano avec le verre d'Ezékiel. Ses musiciens et lui avaient fêté son retour parmi eux. Ezékiel sourit et prit son verre. Il regarda la coupe de cristal, songeur, repensant à sa conversation avec Hellann. Ezékiel était bien fier de voir que c’était un jeune homme brave avec autant de caractère qui avait gagné le cœur de sa sœur, mais dans un sens Ezékiel jalousait un peu Clady qui avait enfin trouvé l’amour… Ezékiel venait de fêté sa 597 année de vie, quelques mois auparavant et il n’avait pas encore trouvé les bras de la personne qui ferait battre son cœur… il voyait de magnifiques jeunes dames entrer et sortir de son théâtre pour y chanter, y jouer des pièces, ou comme spectatrice… mais cela faisait plus de 500 ans qu’il avait réalisé que ce n’était pas les femmes qu’il aimait.
Il prit une gorgée de champagne et se mit à jouer de son piano comme si sa vie en dépendait. Il se défoula sur les touches blanches et noir, faisant sortir une douce mélopée comme personne n’en a et n’en aura jamais entendu… il pensa à sa sœur, à sa fiancée, à sa mère et son père, il pensa à son premier amant et à Judicaël… il pensa à sa ville natale et au royaume de son père, tout cela était si loin… il ferma les yeux sans arrêter de jouer, repensant au doux chant de la vièle qui avait résonné dans son palais avant la mort de sa famille… il se mit à jouer la même mélodie que le troubadour qui avait tuer tout le monde au palais après avoir jouer de sa vièle.
Les notes résonnaient dans le théâtre, faisant de l’écho sur les murs et donnant un aire de spectre à la salle et au pianiste…

Haris marcha d'un bon pas à travers les couloirs du théâtre avec son violon en main. Il avait assister avec plaisir à ce dernier concert, rassuré qu'il existait en ce monde encore de la musique autre que cet infame Hip Hop. Il avait longuement admirer le talent et l'ardeur avec lequel travaillait le chef d'orchestre. Haris admirait son côté paasionné et sauvage lorsqu'il entendait et dirigeait la symphonie.

Haris l'avait reconnu et il devait à tout prix lui parler. Le vampire voulait rejoindre leur groupe.

L'immortel entendit soudain un air tristre joué au piano. Oh! Comme il connaissait cette chanson... D'instinc, il sortit son violon et joua à son tour, accompagnant magnigiquement l'inconnu. Il arriva bientôt dans la pièce où se trouvait le jouer de piano, sans pour autant cesser.

Haris ne dit rien et attendit qu'Ezékiel le voit à son tour. Il fit pleurer et rire à la fois son instrument, interprêtant la mélodie avec ton son talent et toute sa fougue. Comme à chaque fois qu'il jouait de son violon, ses yeux brillèrent comme deux lunes et il se balançait doucement comme une étrange pendule, les sens à vif.

Ezékiel fronça les sourcils en ouvrant les yeux. Un violon venait d’accompagné sa mélodie, mais il ne voyait de musicien nulle part. Il arqua un sourcil sans cesser de jouer. Il sentit l’aura d’un vampire et leva la tête vers l’homme qui venait de monter en scène, l’accompagnant merveilleusement dans la ballade avec son violon. Le vampire jouait avec son âme et son cœur et Ezékiel se plongea encore plus dans la complainte. Les notes faisaient partit de lui. Chaque cordes qui vibraient sous ses doigts faisaient battre son cœur encore plus fort. Il se mordit la lèvre inférieure et ferma les yeux en fronçant les sourcils, absorbant chaque notes que le piano et le violon se partageaient. Il jouait avec la passion de sa jeunesse et l’ardeur de ses vieux jours. Il se sentait flotter sur un nuage gris qui parcourait le monde triste et morne de ses souvenirs et ses regrets. Ezékiel évacuait son amertume au travers du piano, jouant avec toute l’effervescence et la mélancolie qui avait envahit son corps et son âme durant ses 500 ans d’existence

Ils jouèrent comme jamais et cet étrange instant, Haris le garderais dans sa mémoire à jamais. Il avait eu l'impression de communiquer, de lire son âme à même leur musique. Lorsque les dernières notes de musique se perdirent dans l'écho de la salle, le vampire aux cheveux corbeau resta un moment immobile, les yeux fermés. Il voulu apprécier et absorbé chaque infime note. Sentir toute la caressa de la mélodie traverser chacun de ses muscles. La musique était sa seule vie, sa seule joie, sa seule délivrance.

Puis doucement, il se détendit et ouvrit doucement ses yeux d'une claireté troublante, tels deux lunes dans le noir. Il regarda Ezékiel, le visage impassible et il fit quelque pas vers lui avant de finalement le rejoindre.

-Vous jouez merveilleusement, Ezékiel, dit Haris, parfaitement neutre.

le moment était des plus magique, jamais Ezékiel n'avait cru qu'un tel duo dépasserait grandement un orchestre au grand complet... la symphonie était dur et interprètée avec une telle facilité...
Ezékiel entama les dernières notes, les yeux fermés par le plaisir. quel moment...
il ouvrit enfin les yeux en retrouvant son visage neutre sans vie... il observa l'autre vampire qui plogea son regard dans le sien tout en s'avançant vers lui.
-Vous jouez merveilleusement, Ezékiel, dit-il d'un ton neutre...
Ezékiel sourit en coin en se levant doucement.
-vous de même, émit-il en lui offrant une coupe de champagne.
ils se regardèrent un moment et Ezékiel referma doucement le couvercle de son piano avant de s'y appuyer de ses mains.

Ezékiel se leva tout doucement en souriant à demi. Une attitude typiquement vampirique seulon lui.
-vous de même, émit-il en lui offrant une coupe de champagne.

Haris saisit le verre entre ses mains aux longs doigts fins.

-Offrez vous du champagne à tous les musciciens qui vous accompagnent... si doués soient-il?
Haris émit un rire aristocratique avant de s'humecter les lèvres dans le nectar mousseux.

Il regarda du coin de l'oeil le vampire blond fermai le couvercle de son instrument à corde. Haris regarda longuement Ezékiel sans rien dire, le visage impassible comme d'habitude. Lui n'avait aucunement changé depuis la nuit où il l'avait vu au banquet, voilà des siècles. Mais la petite lueur de gaïté qui avait tout de suite plu à Haris avait disparut du regard d'Ezékiel à son plus grand regret. Pourtant, Haris le trouvait toujours aussi beau qu'une statue de marbre.

-Vous rappelez-vous de moi, cher Ezékiel... Par ce que moi, il en est tout autre. Vous avez marqué ma mémoire, dit-il après un moment.

Haris saisit le verre entre sans lâcher Ezékiel des yeux.
-Offrez vous du champagne à tous les musciciens qui vous accompagnent... si doués soient-il?
Ezékiel sourit en coin en prenant une gorgée de champagne.
-Vous rappelez-vous de moi, cher Ezékiel... Par ce que moi, il en est tout autre. Vous avez marqué ma mémoire, dit-il après un petit silence gênant.[/quote]
bien sûr qu'il se rappelait de lui. Ezékiel détourna le regard tristement, comment l'oublier? Il se tourna, dos au vampire en soupirant.
-je me souviens très bien de vous... j'étais si jeune et si lâche dans se temps... croyez-moi, si j'avais été plus vieux ma soeur et moi serions mort de vieillesse...
Nouveau soupir, il n'attendait que ça... la mort, mais cela faisait plus de 500 ans qu'elle l'avait abandonné, le laissant à son triste sort d'immortel...
-dites-moi, continua Ezékiel du bout des lèvres. Pourquoi êtes-vous ici?
il se tourna vers Haris et plongea son regard de mort dans le sien. Le vampire en face de lui était comme dans ses souvenris... toujours aussi beau avec ses yeux de cristal...

Mort de vieillesse, hein? Haris le regarda dans les yeux avec une moue faussement insulté. Voulait-il lui dire qu'il regrettait son état d'immortel?

-dites-moi, continua Ezékiel du bout des lèvres. Pourquoi êtes-vous ici?
Haris se retint de rire et plissa les yeux de malice en prenant une gorgée de champagne. Les yeux de cet homme étaient tout somplement envoutant. Un bleu clair et sans impurté formait un contraste saisissant avec les prunelles rouge sang au fond de ses yeux.

-Est-ce si désagréable de me revoir, mon cher ami? J'avoue ne pas être le plus agréable des hommes, mais je suis tout de même de bonne compagnie, fit-il sur un ton moqueur et tranchant.

Puis son sourire figé s'évanouit.

-En fait, Ezékiel, Je suis ici pour retrouver ce qui m'appartiens de droit. Vous l'aurez devinez, votre chère soeur Clady et son précieux Hellann...

Haris s'avança du vampire jusqu'à être dangeureusement proche. Ezékiel avait beau être six fois centenaire, Haris devait avoir trois fois son âge et était beaucoup plus fort et puissant. Il déposa son violon sur le piano à queue et fit un autre pas vers le chef d'ocherstre. Avec une effreyante lenteur, Haris subtilisa le verre de champagne des mains d'Ezékiel en effleurant ses mains tièdes.
-Et puis... J'avais envie de vous revoir, mon cher...

Ezékiel attendit patiemment qu'Haris ne lui réponde. Se dernier plissa les yeux et plongea son regard dans le sien, il prit une gorgée de champagne avant d'enfin s'adresser à lui.
-Est-ce si désagréable de me revoir, mon cher ami? J'avoue ne pas être le plus agréable des hommes, mais je suis tout de même de bonne compagnie,
Ezékiel émit lombre d'un sourire avant de fronçer les sourcils.
-En fait, Ezékiel, Je suis ici pour retrouver ce qui m'appartiens de droit. Vous l'aurez devinez, votre chère soeur Clady et son précieux Hellann...
Ezékiel déglutit et lança un regard inquiet vers Haris qui s'approcha lentement de lui. Ezékiel baissa légèrement les yeux pour ne pas croiser ceux du vampire qui déposa son violon sur le piano et qui s'approcha encore de lui. Lentement le vieux vampire prit le verre de champagne des mains d'Ezékiel qui leva son regard vampirique sur lui quand il effleura ses mains. Ezékiel frissonna et recula légèrement.
-Et puis... J'avais envie de vous revoir, mon cher...
Il arqua un sourcil sans lâcher Haris des yeux.
-et pourquoi donc? demanda Ezékiel dans un demi sourire. Et que voulez-vous à ma soeur?
Il fronça les sourcils en s'approchant d'Haris.

Haris fronca la sourcils sans rien perdre de son sourire. Tout se déroula comme au ralentit au yeux d'Haris. Avec un geste dur et sec, plus vite que l'éclair, Haris posa une main dans le dos d'Ezékiel et le plaqua contre son torse. Les deux vers de champagnes tombèrent sur le sol et éclatèrent en mille morseaux. Le bruit résonna dans toute la pièce. Il tint Ezékiel contre lui avec une force qu'il ne pouvait égalé et il appuya sa tempe contre la sienne, ses lèvres à la hauteur de ses oreilles.

-Vous savez Ezékiel... après des milénaires de résurection et de vie tâché par le vice et le crime sans goût, on réalise à quel point on est complètement et désespérémment seul..., lui susurra-t-il à l'oreille.

Haris ricanna, conscient de l'étrangeté de la situation pour le jeune Vampire qui devait s'inquiété pour sa si délicieuse soeur. Comme il s'amusait.

-On réalise dans ces moments la, à quel point la famille est importante... Je me trompe? Tout ce que je veux, mon ami... c'est de retrouver mes chers petits pour que nous formions enfin cet famille dont je vous parle.

Ezékiel retint son souffle quand il fut nez à nez avec l'autre vampire qui le tenait durement contre lui. Les verres de cristales allèrent heurter le sol et les morceaux de verre s’éparpillèrent sur la scène. Haris approcha son visage blanc du visage d'Ezékiel et se pencha sur son oreille.

-Vous savez Ezékiel... après des milénaires de résurection et de vie tâché par le vice et le crime sans goût, on réalise à quel point on est complètement et désespérémment seul..

Haris ricana légèrement dans l'oreille d'Ezékiel qui frissonna.

-On réalise dans ces moments la, à quel point la famille est importante... Je me trompe? Tout ce que je veux, mon ami... c'est de retrouver mes chers petits pour que nous formions enfin cet famille dont je vous parle.

Ezékiel recula légèrement la tête pour regarder Haris droit dans les yeux. En effet depuis qu'il avait retrouvé sa seule famille après des centenaires de solitudes il ne voulait plus la perdre...

-une famille vous dites? fit-il sèchement en fronçant les sourcils. C'est absurde...

Il détourna son regard triste évitant celui d'Haris.

Haris sentit le jeune vampire frissonner contre lui, chose qui l'encouragea dans son petit jeu.
Ezékiel détourna le regard après s'être éloigné de lui. L'attitude froide et distante du vampire en face de lui amusa grandement Haris.

-Absurde? J'en doute fort...

Il s'approcha un peu de lui pour le faire reculer.

-Au fond, vous êtes comme moi, cher Ezékiel. Vous ne pouvez supporter la solitude, la perte d'un être cher. Vous êtes seul... oh! combien seul, continua-t-il, coinçant Ezékiel entre lui et le piano. Toutes ces années, toute cette facade que vous vous donnez, ce masque que vous postez ne vous rend pas plus vivant. Votre coeur a été déserté par l'amour depuis bien longtemps. Vous devez voir les choses en face...

Haris l'obligea à s'asseoir en il plaça ses bras de chaque côté d'Ezékiel, imbranlable. Il le regarda dans le blanc des yeux, le perçant au plus profond de son esprit.

-Vous ne supportez l'idée que votre cher Judicaël vous ait abandonné. Et bien j'ai une mauvaise nouvelle pour vous... il ne reveindra jamais Ezékiel. Faites-vous une raison...

Mais lui, il était là...

-Absurde? J'en doute fort...

Il s'aprocha encore et Ezékiel recula jusqu'à sentir le piano contre ses doigts.

-Au fond, vous êtes comme moi, cher Ezékiel. Vous ne pouvez supporter la solitude, la perte d'un être cher. Vous êtes seul... oh! combien seul. Toutes ces années, toute cette facade que vous vous donnez, ce masque que vous postez ne vous rend pas plus vivant. Votre coeur a été déserté par l'amour depuis bien longtemps. Vous devez voir les choses en face...

Le vieux vampire obligea Ezékiel à s'asseoir ce qu'il fit sans détourner les yeux de ceux d'Haris qui venait de placer ses bras de chaques côtés de lui. Il le regarda droit dans les yeux et Ezékiel eu un soudain malaise.

-Vous ne supportez l'idée que votre cher Judicaël vous ait abandonné. Et bien j'ai une mauvaise nouvelle pour vous... il ne reveindra jamais Ezékiel. Faites-vous une raison...

Ezékiel baissa tristement les yeux, il le savait bien... mais ne voulait jamais se l'avouer au fond. Il reporta son regard aux prunelles rouges sur Haris avant de replacer ses cheveux d'une main tremblante.

Haris était en parfaite position de domination, de supériorité. IL adorait cela, il avait un plaisir malsain à faire soufrire les autres... et surtout ce cher Ezékiel. Lorsque le pianiste replaça d'une main tremblante ses cheveux, Haris lui saisit le poignet solidement.

-Mais vous tremblez... au fond, jamais est un bien grand mot, n'est-ce pas. Vous et moi en savons quelques chose. Peut-être ai-je été trop dûr avec vous...

Haris força Ezékiel et aplaqua son poignet sur sa joue, au coin de ses lèvres.

-Vous savez, votre Judicaël est plausiblement plus proche que vous ne l'imaginer... Il y a peut-être un échapatoir à votre enfer, Ezékiel. Je vous aimes bien et je suis éventuellement prêt à vous aider.

Sans le lâcher des yeux., Haris entrouvris les lèvres et les approcha légèrement de la peau du jeune mort-vivant.

-Mais bien sûr, il y aura un prix à payer, dit-il, les yeux pleins de sous-entendu.

Du bout des lèvres, il effleura son poignet, là où Haris pouvait sentir ses veines pleines de ce qu'il convoitait.

Haris saisit le poignet d'Ezékiel qui arrêta de respirer.

-Mais vous tremblez... au fond, jamais est un bien grand mot, n'est-ce pas. Vous et moi en savons quelques chose. Peut-être ai-je été trop dûr avec vous...Vous savez, votre Judicaël est plausiblement plus proche que vous ne l'imaginer... Il y a peut-être un échapatoir à votre enfer, Ezékiel. Je vous aimes bien et je suis éventuellement prêt à vous aider.

Ezékiel écarquilla les yeux avec surprise. Son amant... comme il l'avait cherché... Soudain Haris approcha ses lèvres de celles d'Ezékiel qui tourna le visage avec embarras.

-Mais bien sûr, il y aura un prix à payer.

Ezékiel déglutit avec peine avant de baisser les yeux avec soumission. Haris effleura le poignet d'Ezékiel avec ses lèvres et il releva un regard inquièt vers le vieux vampire. Il délogea son poignet avant de détourner le regard.

Lorsqu'Ezékiel délogea son bras de sa poigne, Haris perdit son sourire et il le regarda un long moment en silence. Le vieux vampire, parfaitement neutre se redressa lentement sans lâcher des yeux le pianiste.

-Vous me décevez, mon pauvre ami...

Haris pencha légèrement la tête sur le côté et ses comissures se soulevèrent pour former un bref sourire. Il rit doucement.

-Moi qui vous imaginais à la hauteur de ce que Judicaël m'a raconter sur vous...

Une lueur de méchanceté brillait dans ses yeux de glace.

-Vous me décevez, mon pauvre ami...

Ezékiel le lorgna avant de se lever à son tour. Il était un peu plus grand qu'Haris mais pas aussi imposant... Le vieux vampire se mit à rire et Ezékiel fronça les sourcils.

-Moi qui vous imaginais à la hauteur de ce que Judicaël m'a raconter sur vous...

Ezékiel sourit avec une pointe d'ironie dans les yeux avant de tourner les talons en soupirant. Judicaël... où était-il maintenant... Il serra les poings avant de tourner légèrement le visage et de regarder Haris par dessus de son épaule.

-alors... si je ne suis pas à la hauteur de vos attentes vous pouvez toujours partir...

Ezékiel grogna avant de s'éloigner lentement. Il avait besoin de repos... besoin de calme et de solitude. Il laissa Haris en arrière, espérant enfin un peu de paix... Il sourit tout de même légèrement en sortant de scène.

-alors... si je ne suis pas à la hauteur de vos attentes vous pouvez toujours partir...

Haris regarda doucement Ezékiel s'éloigner sans cesser de sourire. Cet être compleze qu'était ce jeune vampire piquait de plus en plus la curiosité du violoniste immortel. Il voulait connaître tous ses secrets, tous ses peurs et ses désirs. Cependant, il connaissait un quelques choses qui pourrait l'aider un peu... Un vieux trucs que Judicael lui avait enseigner des siècles plus tôt.

À la vitesse de la lumière, Haris apparut devant Ezékiel lui barant la route de ses longs bras.

-Je ne vous laisserai pas partir comme cela, Ezékiel. Pas après des siècles passer à votre recherche!

Haris posa une main brusquement derrière la tête blonde cendré du pianiste et sans aucune retenur, l'amena à lui. Les sourcils froncés et les yeux clos, il plaqua sa bouche contre la sienne. Il le tint fortement et de sa puissance surnaturelle empêcha toute résistance.

Ezékiel grommela en se passant une main moite sur le visage, décidémment ce Haris était un odieux vampire... Ezékiel enleva sa veste et déboutonna sa chemise... Il avait étrangement chaud et un léger mal de tête lui assenait le crâne... il avait trop bu... Soudain Haris apparut devant faisant sursauter le vampire aux cheveux blonds.

-Je ne vous laisserai pas partir comme cela, Ezékiel. Pas après des siècles passer à votre recherche!

À sa recherche? Ezékiel arqua un sourcil en fusillant Haris de ses yeux d'immortel. Haris posa brusquement sa main sur la nuque d'Ezékiel qui écarquilla les yeux avec surprise. Il allait se déloger quand Haris emprisonna ses lèvres des siennes, l'empêchant ainsi de bouger. Ezékiel grogna légèrement, mais à quoi jouait-il?! Il serra les poings sur les épaules d'Haris et tenta de le repousser.

Quelle étrange sensation tout de même... Cela devait faire des centenaires qu'il n'avait pas ressenti un truc pareil... Mais ce n'était pas lui qu'il aimait, surtout pas après tout ce qu'il lui avait dit...

Ezékiel détourna brusquement son visage, séparant ses lèvres de celles d'Haris.

-pourquoi? murmura-t-il en le regardant du coin de l'oeil.

Ezékiel se dégagea de lui et Haris se crispa.

-pourquoi?

Les yeux du vieux vampire lançait des éclairs et ses traits d'habitude figés étaient déformé par une colère effrayante. Causer la rage d'un être tel que lui révélait de la folie. Haris ne jouait plus à présent.

-Pourquoi? POURQUOI ?!? C'est le seul mot de la langues française que vous connaissez, nom de Dieu?

Haris recula de plusieurs pas, vexé au plus haut point.

-Je vais vous dire pourquoi! Parce que je sais peut-être où se trouve Judicaël, mais vue votre attitude froide et distante vous ne méritez aucunement que je partage avec vous cette hypothèse!

Haris serra les poings et tendit le cou, le défiant du regard.
-Vous êtes cruel, Ezékiel... En fait vous ne méritez même pas l'attention que je vous porte, dit-il d'un ton cinglant.

-Pourquoi? POURQUOI ?!? C'est le seul mot de la langues française que vous connaissez, nom de Dieu?

Ezékiel se tourna complètement vers Haris qui était crispé par la colère. Ezékiel serra les poings sans quitter le vampire des yeux.

-Je vais vous dire pourquoi! Parce que je sais peut-être où se trouve Judicaël, mais vue votre attitude froide et distante vous ne méritez aucunement que je partage avec vous cette hypothèse!

Ezékiel retint un commentaire désobligeant et serra la machoire, retenant la soudaine rage qui montait en lui.

-Vous êtes cruel, Ezékiel... En fait vous ne méritez même pas l'attention que je vous porte

Ezékiel ragea et sauta sur Haris avec force et rapidité. Il le plaqua au mur et le toisa avec haine.

-Cruel vous dites!? CRUEL! Et vous pensez que vous vallez mieux! Je suis froid et distant parce que je n'ai aucune confiance en vous! Vous êtes le vampire qui a détruit ma famille et ma soeur! Comment pourrais-je accepter votre attention quand je me doute fort bien que ce n'est pas par amour...

Il plissa les yeux avant de se tourner brusquement.

-Vous savez, même si nous sommes morts nous avons encore un coeur et jouer avec celui d'un vampire est la pire des initiatives surtout si ce n'est que pour le manipuler pour atteindre un but quelconque!

Ezékiel serra la mâchoire et il sentit ses crocs transpercer légèrement ses lèvres. Il en avait asser, il ne voulait plus entendre parler de Judicaël. Haris jouait avec ses sentiments en parlant du mentor d'Ezékiel et ce dernier savait très bien qu'Haris ne savait pas où était son ancien amant.

-partez! Émit Ezékiel en baissant les yeux avec amertume. Il se tourna vers Haris et soupira tristement. Entre nous, vous êtes bien le plus cruel des deux...

Il se retourna lentement et se dirigea vers sa loge tout tremblant, le coeur en pièce.

-Cruel vous dites!? CRUEL! Et vous pensez que vous vallez mieux! Je suis froid et distant parce que je n'ai aucune confiance en vous! Vous êtes le vampire qui a détruit ma famille et ma soeur! Comment pourrais-je accepter votre attention quand je me doute fort bien que ce n'est pas par amour...

Contre le mur, Haris soutin le regard d'Ezékiel sans même broncher. Il leva le menton pour le défier du regard. Il aurait pu le repousser d'un seul geste, mais Haris voulait voir jusqu'où il pourrait se rendre. Il avait réussit son petit manège. Ezékiel était finalement sortit de ses gonds, pour une fois. Il voyait enfin la flamme de la vie se raviver dans ses yeux. Oui, Ezékiel était quelqu'un d'extraordinaire et Haris le constatait enfin. Judicaël avait bien choisit.

Il le lâcha finalement et Haris le suivit du regard sans la moindre émotion.

-Vous savez, même si nous sommes morts nous avons encore un coeur et jouer avec celui d'un vampire est la pire des initiatives surtout si ce n'est que pour le manipuler pour atteindre un but quelconque! partez! Entre nous, vous êtes bien le plus cruel des deux...

Puis, Ezékiel quitta par la suite la salle. Haris resta un moment silencieux. Il revint vers le piano et ouvrit le couvercle. D'une main froide, il effleura les touches blanches et grises.

-Ezékiel... Ezékiel... Vous m'appartiendrai bientôt.... Je vous en fais la promesse...

(fin du rp)