Je te croyais perdu (PV Thamy) - Terminé.

-Comment... Comment l'as-tu récupéré? Mon oncle ne s'en était pas débarrasser?, dit-il en la regardant avec admiration.
-en fait… le jour que tu as été bannit… en fait je ne vais pas t’expliquer comment j’ai fait, mais je l’ai volé avec l’espoir d’un jour te voir dedans…
Je lui souris timidement et lui fit un léger signe de la main pour qu’il la mette. Je lançai un regard furtif à la rue et à mon magasin avant de revenir sur Daeron qui hésitait à mettre la toge. Je souris d’amusement reconnaissant le petit Daeron qui n’était pas capable d’accepté un compliment ou un cadeau qui n’avait aucune raison particulière d’être donné…

Ainsi elle avait eu l'espoire que je la mette. Je regardai la toge un long moment. Je ne savais pas trop, moi qui m'étais tojours interdis de croire qu'elle serais un jour pour moi. J'hésitais et Thamy le persut. Elle semblait même trouver cela très amusant. Je lui jetai un regard furtif, indécis, puis...

-Ah et puis tant pis, dis-je avec l'humour.

Je regardai une dernière fois vers la vitrine pour être sûr que personne ne regardait et, d'un mouvement rapide, je retirai ma chemise blanche. Torse nu, je pris la toge des mains de Thamy en riant.

-Je ne sais pas trop ce qui me prend... C'est complètement fou.

Je l'enfilai rapidement. La toge était pile à ma taille. Je la tissai sur mon torse pour enlever le moindre plis. Incertain, je regardai Thamy dans les yeux en ouvrant un peu les bras.

-Alors Thamy, comment me trouves-tu? Suis-je l'ideme d'un digne monarque ou plutôt d'un idiot qui se prend pour un autre, lui demandais-je en riant de plus belle.

Il hésita longuement je crus qu’il ne la mettrait vraiment pas.
-Ah et puis tant pis, dit-il avec l'humour.
Je retins un cri de joie et rougit violemment. « Mais… » Il venait d’enlever sa chemise devant mes yeux… je restai bouche-bée même quand il prit la toge et l’enfila… « Ah… c’est mieux que dans mes rêves » pensai-je en baissant les yeux avec malaise. Je relevai mon regard et le parcouru de haut en bas rapidement. La toge lui allait vraiment très bien!
Il me regarda incertain et ouvrit les bras avec humour.
-Alors Thamy, comment me trouves-tu? Suis-je l'idem d'un digne monarque ou plutôt d'un idiot qui se prend pour un autre, me demandas-t-il en riant.
Je lui offris un sourire d’amusement et d’admiration à la fois.
-tu as l’air d’un digne monarque avec énormément de charme… comme ça tu pourrais prendre femme en claquant des doigts…
Je rougis de plus belle. « Quelle idiote!!!!!!!! » je fermai les yeux, honteuse.

Prendre femme? Voilà des lustres que je n'avais pas entendu cette expression. J'avais eu une prétendante en vue sur Aslancis, mais elle avait dû m'oublier depuis tout ce temps. Et de toute façon, je n'avais pour elle qu'un profond respect. Ce n'était pas comme Thamy que j'affectionnait particulièrement et que j'aurais voulu passer chaque seconde de mon exsistence à ses côtés. Le plus idiots dans tous cela, c'est que j'avais déjà fait la mention d'un éventuel mariage avec elle à mon grand-frère. Bien évidamment il m'avait rit au nez et piqué dans mon orgeuil princier, je n'en avais plus jamais parlé...
Je souris à Thamy qui avait rougit violamment. Je trouvai que ce teint rosé lui donnait un air à croquer. Mais je m'astiens de lui faire pars de ce commentaire. Bien décidé à retirer la toge, je me la passai par dessus la tête.

-Je ne penses plus que ce soit nessécaire, Thamy de toute façon. Mais merci tout de même de me l'avoir fait essayer. Je me demande même si tu ne l'a pas sauvé en l'amenant ici, dis-je faussement amusé.

Je me demandai si elle avait remarqué le ton légèrement triste que j'avais tenté de dissimulé. Je lui tendit la dite toge à mon plus grand regret. Elle était plus en sécurité si c'était Thamy qui l'avait, je pense. Nous restâmes un moment sans rien dire à nous dévisager, puis:

-Toujours partante pour visiter la ville?!

J’osai un regard vers lui… il avait l’Air songeur et je le laissai m’adresser la parole avant de n’ajouter quelque chose.
-Je ne pense plus que ce soit nécessaire, Thamy de toute façon. Mais merci tout de même de me l'avoir fait essayer. Je me demande même si tu ne l’as pas sauvé en l'amenant ici, dit-il un ton légèrement triste et faussement assuré dans la voix.
Je le regardai tristement et repris la toge que je mis sur le comptoir. Je ne me retournai pas tout de suite retenant un sanglot. « Il ne m’aime pas à ce que je vois… pas comme moi je l’aime… et il ne veut même pas de mon cadeau… je me demande s’il se souvient ce que cela représente… » Quand une femme donnait cette sorte de toge à un homme cela signifiait qu’elle voulait passer sa vie avec lui ou quelque chose du genre… Au fond, cette toge ne voulait dire qu’un simple « je t’aime ». Je me retournai vers lui sans parler, déçus de sa simple réaction…
-Toujours partante pour visiter la ville?!
Je le regardai bouche-bée un moment, complètement désemparée…
-heumm… oui, bien… bien sûr, balbutiai-je en m’avançant vers lui.

Peu être que j'avais parlé de fiancé trop ouvertement. Elle avait semblé être déçue. Heureusement que j'avais amené la situation à mon avantage. Elle s'approcha de moi et moi aussi. Je posai un baiser tendre sur son front puis je la pris par la main.

-Viens, il y a un endroit que je veux à tout pris te montrer, Thamy, lui dis-je en lui lançant un regard amicale, peut-être même légèrement trop... amoureux à mon goût.

Ressaisis toi, mon vieux. C'était peut-être à cause de la toge, mais j'avais l'impression de me sentir plus léger tout d'un coup. Je me sentais un peu étrange. Mais je secouai la tête pour chasser ce «mal aise».

Nous sortîmes dehors.

Il déposa un baiser sur mon front et je me forçai à sourire d’amusement. Il me prit la main et je serrai ses doigts entre les miens.
-Viens, il y a un endroit que je veux à tout pris te montrer, Thamy, me dit-il sur un ton qui me fit frissonner.
Il m’amena à l’extérieur. Je le fis se retourner vers moi et lui souris de toutes mes dents.
-où m’amènes-tu? lui demandai-je à peu près sur le même ton.
Je lui pris l’autre main et le regardai droit dans les yeux, toujours en souriant. Je voulais tellement l’embrasser!! Je rougis légèrement sans le quitter des yeux… il était habitué de me voir rougir violemment sans savoir pourquoi.

-où m’amènes-tu?, me demanda-t-elle en me prenant l'autre main.
-Ah! C'est une surprise...

Nous étions maintenant face à face, les yeux dans les yeux. Je la regardai intensément et elle rougis légèrement. J'adorais lorsqu'elle faisait cela. Je me sentais à nouveau prince, à nouveau sur l'Île d'Aslancis, lorsque nous nous perdions dans les jardins royaux des après-midis durant. J'ignore combien de temps nous sommes rester à nous regardai l'un l'autre, là à nous sourire bêtement. Et cette envie de l'embrasser qui me reprenait. Embrasse-là. Embrasse-là... Je fis un pas vers elle, sans lui lâcher les mains, baissant les yeux momentanément.

-Thamy, Je..., commençai-je en relevant mon regard brillant de désir sur elle.

C'était vraiment très étrange comme sensation. Un genre de...Non, je ne pouvais pas faire cela. Pas ici, pas maintenant. Jamais. Un déserteur, un lâche comme moi ne peut pas... Je secouai la tête doucement.

-Non, laisse...

Je n'étais plus capable de faire des phrases complète ou quoi? Comme un adolescent, je ris nerveusement. À mon plus grand étonnement, je rougis légèrement. Je détournai le regard en remontant mes lunettes sur mon nez. Je lui lâchai une main et je l'entraînai jusqu'à ma voiture, une mercedez grise. Une fois qu'elle fut assise près de moi, je mis le contacte.

-Ta vas adorer cet endroit Thamy. Tu vas voire comment c'est beau et paisible.

Cet endroit, il n'y avait que moi qui le connaissait et je voulait le partager avec elle seulement. Heureux d'avoir retrouvé l'usage complet de la parole, je lui souris tendrement. La voiture roula un bon moment et nous sortîmes de la ville en direction du fleuve. Le majestieux astre solaire finissait tranquilement sa course, colorant le ciel de superbe couleur rappelant mon Île bien aimée.

Une surprise? J’adore les surprises!
Je souris d’amusement et le suivi. Nous étions soudain perdus dans les yeux de l’autre pensant surement au bon vieux temps. Il s’avança vers moi en baissant les yeux et j’entrouvris les lèvres instinctivement.
-Thamy, Je..., commença-t-il en relevant un étrange regard... brillant de... désir?
Je m’avançai vers lui et il secoua la tête à mon plus grand désespoir que j’eu du mal à cacher.
-Non, laisse...
Il éclata d’un drôle de rire et je baissai les yeux avec honte. Quand je le regardai à nouveau il avait baissé les yeux à son tour et son tint était plus rose… tien… je souris d’amusement en sentant tout de même une pointe de tristesse au plus profond de moi.
Il lâcha une de mes mains et m’entraina jusqu’à une jolie Mercedes grise. Nous nous assîmes à l’intérieur et fus surprise par le confort de cette étrange caisse de métal avec des divans de cuir dedans, vraiment étrange. « On dirait un genre de salon compact… » Pensai-je en avisant la radio et les lumières. Il la démarra et j’eus un hoquet de surprise. J’étais plus habitué avec les chevaux…
-Ta vas adorer cet endroit Thamy. Tu vas voire comment c'est beau et paisible.
Je me tournai vers lui, les yeux brillants. Il me sourit tendrement et je lui rendis son sourire en sentant mon nez prendre des couleurs.
La voiture roula longtemps avant de sortis de la ville. Le soleil descendait tranquillement dans le ciel tinté de roses et de mauves.
-j'ai bien hâte de voir où nous allons! fis-je en souriant,
Je fermai les yeux et me tournai vers la vitre, laissant les derniers rayons de soleil réchauffer ma peau.

-J'ai bien hâte de voir où nous allons!
-Tu ne sera pas déçue...

Je la vis du coin de l'oeil se retournai vers la vitre. Puis je portai mon regard sur la route à nouveau. Je ne pouvais me sortir de la tête le moment étrange que nous avions vécu tout à l'heure. Un petit frisson me parcourut le long de mon dos lorsque je repensai aux belles lèvres de Thamy prête à être embrasser. J'eu soudain bizarrement chaud et je dû ouvrire la fenêtre. Pour détendre un peu l'atmosphère j'allumai la radio. Grossière erreure. J'entendis soudain « Je reviens te chercher» de Charles Aznavour.

«... Je reviens te chercher... Je savais que tu m'attendais...» chanta la voix dans mes oreilles. Je fus pris d'un horrible malaise et je m'empressai de refermai cette foutue radio qui voulait absolumment me faire culpabiliser. Je me mordis la lèvre et j'évitai de regard Thamy.

Heureusement à peine une minute plus tard, je pris la sortie qui menait au parc et je me stationnai. Je sortis le premier et courus à sa porte avant qu'elle ne sorte à son tour.

-Attends, attends, dis-je en riant.

Je lui ouvris le porte et je lui tendis la main en lui souriant chaleureusement.
-Si Madame veux bien me suivre.
Thamy sur les talons, je la guidai jusqu'au bout du petit sentier.
-C'est au bout, la`...
L'aire était frais et les oiseaux chantaient joliment. Nous arrivâmes bientôt au bout et nous fûmes sur la falaise qui offrait une vue spectaculaire sur le fleuve et le couchai de soleil.

Un étrange silence s’installa après qu’il n’ait parlé. Je pinçai les lèvres et portai mon regard vers l’horizon. Daeron ouvrit la fenêtre et le vent s’engouffra dans le véhicule faisant virevolter mes cheveux devant mon visage. Il ouvrit la radio et une chanson que je ne connais, pas commença à jouer. J’eus un pincement au cœur en entendant les paroles avant que Daeron n’éteigne la radio avec un malaise dans le regard. Pas longtemps après il tourna vers le parc et arrêta le moteur. Il courut jusqu’à ma porte, heureusement car je ne savais pas comment l’ouvrir!
-Attends, attends, dit-il en riant.
Il ouvrit la porte et me tendit la main, je la pris avec gêne et répondis à son sourire.
-Si Madame veux bien me suivre.
je retint un rire et me contentai de sourire d’amusement.
-C'est au bout, la`...
L’ai était frais et les oiseaux gazouillaient autour de nous comme dans un conte de fée… comme à Aslancis... Nous arrivâmes bientôt au bout d’une falaise et je restai ébahit par la vue que nous avions sur le fleuve et le couché de soleil qui tintai le ciel de magnifiques couleurs pastels.
-c'est vraiment magnifique, murmurai-je en me blottissant dans ses bras.

Je vins me loger derrière elle et je l'entourai avec mes longs bras tout en admirant le sublicime spectacle que nous affrait le couché de l'étoile.

-c'est vraiment magnifique, murmura-t-elle en se blottissant un peu plus dans mes bras.
Je souris, j'étais si heureux que cet endroit lui plaise. Dans la magie du moment, j'appuyai ma joue contre ses cheveux et je la serrai un peu plus fort contre moi.

-Je sais. Nous sommes ici à Cap Solaire, répondis-je au creux de son oreille. Il y a de nombreuses endroit magnifique à Aras, mais c'est celui-là que je préfère. Lorsque je suis arrivé ici, il y a un an, c'est l'un des premiers lieux que j'ai visité.

J'étais si bien, à tout de suite, celle que j'aimais le plus au monde dans les bras que j'avais eu le plaisir d'enfin retrouver, les derniers rayons du soleil qui réchauffait ma peau. Je ne voulais pas que ça s'arrête.

-Tu m'as tellement manqué, tu sais. Ma vie sans toi, ce n'était plus pareille. Je ne veux plus jamais être séparé de toi, ma tendre Thamy...

J'étais le plus heureux des elfes à cet instant précis.

Il appuya sa joue sur ma tête et je souris d’amusement. Il me serra un peux plus fort et je sentis un frisson me parcourir l’échine. J’étais si heureuse!
-Je sais, fit-il de sa magnifique voix au creux de mon oreille. Nous sommes ici à Cap Solaire. Il y a de nombreux endroits magnifiques à Aras, mais c'est celui-là que je préfère. Lorsque je suis arrivé ici, il y a un an, c'est l'un des premiers.
Je l’écoutai silencieusement et appuyai ma tête sur son épaule, je me sentais si bien, si légère.
-Tu m'as tellement manqué, tu sais. Ma vie sans toi, ce n'était plus pareille. Je ne veux plus jamais être séparé de toi, ma tendre Thamy...
je souris tendrement en rougissant et je murmurai en me tournant un peu vers son visage : « Plus jamais nous allons nous quitter des yeux maintenant… »
Les derniers rayons de soleil se perdirent dans le fleuve et nous restâmes silencieux comme si ce spectacle n'était que pour nous deux...
Lové dans les bras de Daeron je souris et offrit mon visage au soleil une dernière fois. Je serrai les bras de l’homme que j’aimais et levai un regard vers lui.
Je venais de le retrouver et je savais que jamais il ne voudrait partir d'ici, je me doutais bien pourquoi, c'est pour la même raison que, sourire aux lèvres, je me promis de rester à ses côtés jusqu'au dernier rayon de soleil, jusqu’au dernier soupir…

(Fin du Rp )