Nom: Eltarin
Prénom: Daeron
Âge: 222 ans (ce qui fait environs 24 ans pour un humain)
Date et lieu de naissance: Île Aslancis, centre du triangle des Bermudes, 20 juin 1790
Sexe: Masculin
Race: Elf du Soleil/ Prince
Clan/Regroupement: aucun
Arme: épée elfique à double tranchant et très mince, mais aussi la magie du Soleil
Ses occupations/son métier: Libraire à la Angel & Witch Library, lire, jouer de la flûte traversière et voyager.
Description physique:
Daeron est un elfe du Soleil mesurant 6 pieds 2. Il a un grand corps svelte et athlétique semblable à celui d’un acrobate. Comme son père, et son grand père avant lui, Daeron porte une imposante marque de naissance dorée ayant la forme de l’astre solaire sur son torse halé. Il bouge avec agilité et grâce. La physionomie de son corps est parfaitement bien proportionnée et musclée.
Les traits de son visage sont fins sans toutefois être féminins. Son profil est droit et bien dessiné. Sa mâchoire carrée, sa bouche légèrement charnue, et ses sourcils bien fournis lui confèrent un air distingué et mystérieux à la fois. Ses yeux félins d’une couleur surnaturelle (jaune presque blanc) brillent de sagesse et renferment une intelligence infinie. Le prince cache ses oreilles pointues sous une épaisse et longue chevelure d’or, parsemée de mèches plus claires. Aujourd’hui, pour se donner un air plus commun, il les attache en queue de cheval et porte de minces lunettes.
Daeron a toujours accordé de l’importance à son apparence physique. Il adore les modes humaines et les suit souvent. Il a toujours un look classique et racé, tiré à quatre épingles, mais qui garde toujours un petit côté ancien. Daeron se tient toujours parfaitement droit et on devine au premier coup d’oeil toute sa noblesse. On le voit tout de suite lorsqu’on entre dans une pièce. Le prince des elfes a aussi un sourire magnifique qui laisse rarement une femme indifférente.
Description psychologique:
Daeron Eltarin est un être fier, noble et majestueux. Il aime les choses et les gens de qualité. Il entre facilement en contact avec une personne, bien qu’il choisisse son entourage de façon précise. Daeron apprécie aussi la solitude et la compagnie d’un bon livre.
Le prince a beaucoup voyagé au cours de sa longue vie. Il a ramené de ses nombreux voyages beaucoup d’objets de grande valeur et un lourd bagage de connaissances. Daeron est très cultivé mais tout de même assez humble. Il aime beaucoup apprendre et est d’un naturel curieux.
C’est aussi un elfe qui a une grande confiance en soi et est légèrement orgueilleux sans être toutefois snob ou égocentrique. Ça peut parfois le mener à prendre des risques inutiles ou mal évalués.
Il est calme et posé, sa voix est d’une grande douceur. Il lève très rarement le ton.
C’est quelqu’un d’aussi de très tendre en amour, mais il ne montre jamais ses sentiments en public. Il peut sembler froid et distant, mais il gagne à être connu et c’est un ami exceptionnel sur qui on peut conter. Il joue aussi de la flûte traversière comme personne. Un vrai virtuose! Il adore l’opéra.
Qualités: calme, distingué, sage, rusé, mélomane et virtuose
Défaut: orgueilleux, trop sérieux, un peu distant
Forces: ses nombreuses connaissances, son agilité et sa force, sa grande capacité à contrôler la magie du soleil
Faiblesses: parler de son passé, s’attacher aux autres
Son histoire:
Vous parler de mon passé? Je ne sais trop comment vous dire… C’est toujours douloureux pour l’être réservé que je suis. Ah, bon, d’accord. Mais parce que c’est vous. Je vous avoue tout de suite que ce n’est pas toujours rose.
Mon histoire commence, il y a bien longtemps, sur une île bien loin d’ici. Je suis né à Aslancis, dit l’île Invisible, dans ma langue maternelle, au cœur même du triangle des Bermudes. On ne peut la repérer par satellite ou par radar. Jamais un mortel n’a mis le pied là-bas, et c’est mieux comme cela, selon moi. Des monstres marins que vous Hommes, aveuglés par votre technologie, avez oublié ou croyez disparus, gardent l’île et coulent les navires.
La femme qui nous a mis au monde, mon frère, ma sœur et moi, fut la Reine des Elfes du Soleil. Elle s’appelait Kadränika la Vertueuse. Mon défunt père se nommait Hestelan le Magnifique, Roi légendaire. Il a accompli bien plus durant sa vie, que vous, mortel ne pourrez jamais accomplir en un millénaire.
J’avais jadis un grand frère appelé Iännigus l’Intrépide. Nous étions trois enfants royaux avec ma jeune sœur Aramie la Juste, mais les vies de mon frère et de mon père ont été ravies par mon oncle diabolique, Metaron le Méfiant.
J’ai grandi sur l’île paradisiaque avec ma fratrie, loin de la terre des hommes dont j’avais vaguement entendu parler. Je maniais la magie de mes ancêtres avec une grande facilité. Depuis toujours, j’avais eu la certitude que je resterais prince toute ma vie et que je n’allais jamais monter sur le trône. Mais la roue de l’âme, ce que vous appelez le destin, en avait décidé autrement.
Le frère de mon père, le seigneur Metaron était un être fourbe et malicieux, corrompu par sa soif de régner. Metaron possédait de sombres et mystérieux pouvoirs dont lui seul connaissait le secret. Il élabora durant presque toute sa vie un plan pour monter à la tête du royaume. Mon oncle le mit un jour à exécution. Tout d’abord, lors d’une partie de chasse à la licorne sauvage, Metaron réussit à éloigner le Roi Hestelan du groupe. Une fois qu’ils furent tous deux seuls dans la forêt, il l’assassina froidement à coup de kahnäjok (énorme hache de chasse). Metaron se débarrassa du corps en le jetant dans la mer.
Peu de temps après la mort du Souverain restée jusque là mystérieuse, on couronna mon frère, Iännigus, Roi des Elfes. J’avais eu mes doutes sur le compte de Metaron, mais je n’en avais glissé mot à personne, de peur qu’on me traite de menteur. Après tout je n’avais comme preuve que son regard étrangement heureux lors des funérailles de son Roi.
Les semaines passèrent et on mena tranquillement l’enquête sur la mort de mon père. Mais j’ose croire que mon oncle étouffa l’affaire puisqu’on ne trouva point le meurtrier du Roi. Mon frère semblait tout à fait destiné à devenir un Monarque aussi digne que son prédécesseur mais le jour de son anniversaire, on lui envoya un cadeau dont il ne se remit jamais. C’était une magnifique épée en argofer, un métal précieux qu’on trouve uniquement sur l’île, toute incrustée de rubis et saphir. Une magnifique arme digne d’un puissant souverain, mais malheureusement empoisonnée. Lorsque mon frère prit l’épée entre ses mains, sa peau se consuma presque aussitôt. Il s’enflamma et brûla de la tête au pied, sous les cris d’horreur des invités. Je me rappelle à quel point c’était horrible. Je me rappelle de la chaleur de ce feu encore sur mon visage. Mon frère avait été assassiné, et je savais par qui.
Le même soir, je devenais le prochain sur la liste pour accéder au trône. Mais deux jours plus tard, on lança un chef d’accusation contre moi. On m’accusa du double meurtre de mon frère et de mon père. Mon supposé mobile : monter à la tête du royaume. C’était complètement absurde. J’aimais ma famille et je n’avais jamais voulu de la couronne. C’était pour moi l’évidence même, mais pas pour la Cour de Justice du Soleil. J’ignore comment mon oncle s’y est pris, mais il a monté la Cour entière contre moi. Je n’ai eu aucune chance. Même ma propre mère ne voulut rien entendre. Metaron les avait tous manipulés à ses fins. Seule ma sœur, Aramie m’est restée fidèle. La Cour décida de me bannir à jamais de l’île. Je dus la quitter sans plus attendre. Je ne revis plus jamais ma famille et j’appris par la suite que Metaron était effectivement devenu Roi et qu’il avait épousé ma mère. Il aurait par la suite envoyé Aramie loin du château dans un temple où elle est devenue prêtresse et où elle ne peut sortir.
Je me suis cependant promis qu’un jour j’allais revenir chez moi, puisque je suis le légitime Roi de l’île Aslancis.
Aujourd’hui, après la mort d’une femme que j’ai épousée en France, Ingrid DeLaviolette, je me suis installé à Aras. C’est une ville bien et tranquille, c’est tout ce que je demande. J’aime bien les humains et je me suis ouvert une Librairie au coin de la rue Despins et Jasmin. J’ai une splendide maison bien spacieuse. Que demander de plus!