comment te dire je t'aime (PV Daeron)(CS) -Terminé

Je venais de finir le ménage de ma boutique avec Liam. Nous sortîmes ensemble et il partit tout de suite comme si quelqu’un l’attendait. Je souris en coin en replaçant mes cheveux.
Daeron et moi allions souper ensemble se soir et j’étais un peu nerveuse. Il avait prévu de me faire à souper. Une surprise comme il disait, j’adore les surprises et il le sait!
Je barrai la porte après avoir mit l’affiche de fermeture sur la porte. Je lissai ma robe orange et replaçai ma ceinture rose sur ma taille. Je respirai un peu avant de me rendre dans le magasin de Daeron. Tout sourire je poussai la porte et le joli tintement de la clochette et la fraicheur de la librairie m’accueillirent. J’avançai un peu et attendit que Daeron ne soit prêt.
Il arriva enfin comme une vision. Et je le regardai avec admiration.
Nous nous rendîmes à son auto tout en parlant de tout et de rien. Le trajet silencieux était agréable car je sentais la complicité qu’il y avait entre nous. Après un moment nous traversâmes la forêt et nous arrivâmes à une magnifique demeure. Je restai ébloui par la maison.
Daeron vint m’ouvrir la porte et je lui souris timidement en prenant sa main. Sa jolie maison était entourée d’arbres et les rayons chauds du soleil d’après midi donnait une tinte orangé aux feuilles et à la brique de la demeure.

Je ne dormais plus, je ne mangeais plus. Je me sentais un instant merveilleusement bien, l'instant d'après horriblement mal, puis horriblement bien puis merveilleusement mal. Je ne savais pas ce qui me prenait depuis une semaine. J'étais malade et en pleine forme à la fois. Je la voyais partout, dans ma soupe, dans mes rêves, partout.

Ce soir, je l'avais invité à souper chez moi. Je ne savais pas pourquoi mais j'avais la conviction que quelque chose d'important allait se produire. Thamy était supposé venir me rejoindre à la fermeture de la boutique. Je n'avais pas vu Liam de la journée, il était encore trop occupé avec Thamy. J'avais pensé à cette soirée toute la journée, et j'étais toujours dans la lune. Por l'occasion, j'avais revêtu mon plus beau complet blanc, une chemise noire, j'avais attaché mes cheveux et mis mes lunettes comme à mon habitude. Je l'attendis dans mon bureau et aussitôt que j'entendis le tintement de la cloche, je me précipitai à sa recontre. J'avais été alors sidéré par toute sa beauté et toute sa prestance. Je restai momentanémment bouche bée en la regardant de la tête au pied. Cette robe lui allait à merveille

Une fois dans la voiture, nous gardâmes le silence. Mais ça n'avait rien de lourd, elle et moi pouvait rester silence et communiquer. Une fois sur ma propriété je fus encore frapper par la ressemblance entre l'architecture de la maison et celle des habitations d'Aslancis. Une légère vague de nostalgie m'envahit, mais je ni portai guère attention et je sortis de la voiture.

Bras sous bras, comme à notre habitude, nous passâmes par les jardins en fleures avant d'entrer à l'intérieur, un peu comme quand nous étions plus jeunes.
-C'est ici que j'aime me reposer. C'est si calme et apaisant, lui dis-je en passant devant les bosquets.
Une fois à l'intérieur je me dirigeai tout naturellement vers la cuisine. La première chose qui nous frappait en entrant chez moi était toutes la quantité de lumières, les couleurs claires et l'ambiance sereinne des lieux.
Une fois à l'intérieur de celle-ci, je souris à Thamy avant de lui lâcher le bras. J'ouvris mon cellier, et j'en sortis une bouteille de rouge puis deux superbe coupe.
-Un verre de vin, Thamy, lui demandai-je une fois que je fus face à elle.

Nous passâmes par les jardins de fleurs aux exquises effluves.
-C'est ici que j'aime me reposer. C'est si calme et apaisant, me dit-il en m’ouvrant la porte.
Nous entrâmes à l’intérieur et la même ambiance, fraiche et tranquille de la librairie m’accueillit. J’étais vraiment heureuse d’être ici! Sa maison n’avait rien à voir avec mon appartement qui se situait trois rues plus loin de ma boutique. Daeron se dirigea vers sa grande cuisine digne de celle d’un chef! La maison comptait quantité de lumières! Les couleurs claires et l'ambiance de la maison me firent sentir tout de suite à l’aise.
Daeron me souris et me lâcha le bras. Il ouvrit son cellier et sortit une jolie bouteille de vin rouge et deux superbes coupes.
-Un verre de vin, Thamy, me demanda-t-il quand il fut face à moi.
Je rougis légèrement en souriant de timidité. Je baissai les yeux avant de le regarder à nouveau.
-bien sûr, dis-je en m’approchant de lui, les mains dans le dos.
Je fermai les yeux, sourire aux lèvres. Daeron me servit mon verre et je trempai le bout de mes lèvres pour gouter un peu. Le vin était vraiment délicieux et plusieurs saveurs s’y mélangeaient comme dans un tourbillon de fruits et d’alcool. Je souris de contentement avant de plonger mon regard dans celui de Daeron.

-bien sûr,dit-elle en venant vers moi.

Elle goûta au vin et sembla l'apprécier à sa juste valeur. Thamy plongea son regard dans le mien et je sentis le coeur qui me débattait. Pourquoi étais-je à ce point nerveux. Je vider mon verre d'un coup sec en détournant le regard. Peut-être étais-je malade ou que je devais finalement lui donner ma réponse consernant mon retour sur Aslancis. Je posai mon verre sur la table et nos regards se trouvèrent. Je lui souris le plus naturellement possible. Oh! Dieu qu'elle était magnifique ce soir là. Hypnotisé par toute sa grâce et sa beauté, je la dévorai des yeux un instant. Je fis un pas vers elle et je lui touchai son bras nu tout doucement, plongeant mon regard dans le sien intensément. Et cette envie, cette montée de désir qui me repris à nouveau. Nos deux regards s'enflammèrent.
-Thamy...

Soudain, Meredith entra dans la pièce avec son petit uniforme. Son sourire habituel disparut en un instant.

-Oh! Heu... Je dérange, dit ma domestique.

Comme pris sur le fait, je me dégageai légèrement de Thamy en souriant à Meredith.

-Non, non, Meredith. Nous ne fesions que... discuter.

La jeune domestique rougit légèrement, mais me souris tout de même. Je l'avait toujours sousponné d'avoir le béguin pour moi, mais ce soir je n'avais d'yeux que pour mon amie.

Je fis un pas vers elle, en prenant la main de l'elfe du soleil dans la mienne.

-Meredith, j'aimerais vous présenté Thamy Australis, la jeune femme la plus dévouée et la plus généreuse qui m'eus été donné de rencontré, fis-je en la regardant tendrement.
-Bonjour

Après les présentation, un long silence s'installa entre nous et je sentis une vague de mal aise m'envahir. Mais je ne lâchai point la main de Thamy.

-Il y avait-il quelque chose que vous vouliez me dire, Meredith...?
-Heu... Oui, monsieur. Je devais vous avertir que le souper était servis.
-Oh! Je vois, fis-je en clignant des yeux. Merci Meredith.
Sur ce, elle disposa.
-Es-tu fin prête, Thamy? Notre souper nous attends...

Son regard brillait d’un étrange désir. Je frissonnai en levant mon visage vers lui. Comme il était beau! Avec ses longs cheveux blonds et ses magnifiques yeux qui brillaient de milles feux, comme deux étoiles. Et ces étoiles ne brillaient que pour moi.
Daeron murmura mon nom et j’entrouvris les lèvres, mon sang bouillonnant dans mes veines.
Je m’avançai ver lui quand une dame entra dans la pièce avec un petit uniforme.
-Oh! Heu... Je dérange, fit-elle.
Daeron s’éloigna de moi et je baissai les yeux sur ma coupe.
-Non, non, Meredith. Nous ne fesions que... discuter.
Je pinçai les lèvres sans lever les yeux. Daeron me prit la main et je levai les yeux sur la domestique.
-Meredith, j'aimerais vous présenté Thamy Australis, la jeune femme la plus dévouée et la plus généreuse qui m'eus été donné de rencontré, fit-il.
Je levai mes yeux vers lui et surpris son regard tendre.
-Bonjour, fit la servante en me sortant de ma contemplation. Je lui offris un radieux sourire et je rougis légèrement comme à mon habitude.
-Il y avait-il quelque chose que vous vouliez me dire, Meredith...?
-Heu... Oui, monsieur. Je devais vous avertir que le souper était servis.
-Oh! Je vois, fit-il. Merci Meredith.
-Es-tu fin prête, Thamy? Notre souper nous attends...
Je ne répondit pas me contentant de lui sourire tendrement. Je l’aimais… ah! Que je l’aimais… et comment lui dire… en fait quand, lui dire?
Je serrai sa main dans la mienne et le suivis jusqu’à la cuisine.
-ça sent vraiment bon, murmurai-je en humant le doux parfum qui se rependait dans la pièce.

Elle ne me répondis pas, mais son sourire était tou comme. Meredith nous conduit jusqu'à la cuisine où la longue tabe avait été élégament mise, couronné de deux grands chandeliers. La table était placé face à l'énorme cheminé où crépitait un bon feu.

-Ce soir, commença Meredith en se mettant un peu en retrait, fricassée de volaille au ris de veau avec escalope de foie gras poêlé.

Je regardai Thamy à nouveau puis je reportai mon regard sur ma domestique.

-Hmm, mais tout à l'air délicieux. Je meurt de fin, dis-je, heureux.

Je tirai la chaise de la jeune fille poliment pour qu'elle puise prendre place avant de finalement me dirigeai à l'autre bout de la table. Nous fûmes enfin face à face, mais beaucoup trop loin à mon goût. Je continuai à lui sourire tou de même. On nous apporta bientôt nos entrés.

-Alors, Thamy, comment te débrouills-tu avec ton commerce? Liam fait-il de son mieux pour t'aider comme je lui ai demandé, fis-je en portant mon verre à ma bouche.

J'essayai d'agir le plus naturellement possible, mais cet étrange sentiment qui ne voulait pas me quitter me faisait de drôle d'effet.

La domestique nous devança dans la pièce et j’observai la jolie table. Sur celle-ci il y avait deux grands chandeliers et le feu était allumé dans la cheminé. C’était vraiment romantique. Je souris en coin en rougissant.
-Ce soir, fit Meredith, fricassée de volaille au ris de veau avec escalope de foie gras poêlé.
J’humectai mes lèvres, mon ventre criait famine.
-Hmm, mais tout à l'air délicieux. Je meurt de fin, dit-il en me faisant sourire.
Il tira ma chaise et je m’y assis en lui souriant de gratitude. Il alla s’assoir devant moi. Les bougies éclairaient ses yeux leur donnant encore plus l’allure de deux astres solaires. Je répondis à son sourire en baissant les yeux, timide. Les entrés arrivèrent et je levai les yeux sur Daeron.
-Alors, Thamy, comment te débrouills-tu avec ton commerce? Liam fait-il de son mieux pour t'aider comme je lui ai demandé.
-ça va vraiment bien! Je suis heureuse de voir toutes ses commendes arriver. Je lui souris en prenant à mon tour une gorgée. Liam m’aide vraiment beaucoup, mais j’aurais vraiment besoin de l’aide d’un autre employé, car Liam est ton employé et il n’est pas toujours là pour m’aider.
Je lui souris avec amusement en prenant une bouchée. Je fermai les yeux en savourant le doux fumet de la nourriture.

-Un nouvel employé, tiens donc. Tu pourrais toujours passer une annonce dans le journale.

Elle avait l'air heureuse et épanouie. C'était tout ce qui comptait, si ça faisait son bonheur alors moi aussi. Et puis comme cela, je garderais un oeil sur Liam.

Le restant du souper se déroula sans anicroches. Nous parlâmes de tout et de rien, même si j'évitai de parler d'Aslancis ou de Liam, soit les deux sujets qui mem mettait en rogne. L'ambiance était détendue et le souper tout à fait délicieux.

-Si tu veux Thamy, tu peux passer la nuit ici. J'ai une chambre d'invité et nous pourrions prendre le petit déjeuner dans le jardin demain matin...

-Un nouvel employé, tiens donc. Tu pourrais toujours passer une annonce dans le journal.
-ah, c’est une bonne idée dis-donc… et comme ça je ne te volerai plus Liam.
Je lui souris en riant et pris une autre gorgée.
Je savourais chaque bouchée et chaque seconde en sa compagnie. J’étais vraiment heureuse et rien ne pouvais me donner plus le sourire ou me faire rougir encore plus qu’en ce moment. Sauf ça :
-Si tu veux Thamy, tu peux passer la nuit ici. J'ai une chambre d'invité et nous pourrions prendre le petit déjeuner dans le jardin demain matin...
Je souris et rougis de plus bel. Comme une enfant, j’avais le gout de crier mon bonheur. Je tentai de retenir mon sourire, mais c’était plus fort que moi. J’avais l’aire d’une vraie nouille à sourire de cette façon avec mon visage rouge de timidité, mais j’étais trop heureuse et je ne pouvais m’empêcher de regarder Daeron droit dans les yeux.
-ça me ferais énormément plaisir, finis-je par dire en baissant la tête sur mon assiette.

-ça me ferais énormément plaisir.
Je la sentis devenir toute heureuse et il en fut de même pour moi. Si elle était heureuse, je l'étais aussi.

Après notre dessert terminé, je proposai finalement à Thamy de sortir de table.

-Veux-tu me suivre dans mon salon, nous pourrions discuter un moment avant de nous mettres au lit, dis-je avec un sourire franc et sincère.

Ma dernière réponse me troubla moi-même sans que je ne puisse dire pourquoi. Je n'avais rien dis de particulier pourtant. Je masquai tout de même mon trouble en continuant de lui sourire.

Je me levai doucement et je marchai vers elle avant de lui offrire mon bras.

Je savourai le dessert comme jamais! Moi qui aimais tant le sucre, je ne fus point déçus par le succulent dessert. Je souris à Daeron quand il se leva.
-Veux-tu me suivre dans mon salon, nous pourrions discuter un moment avant de nous mettres au lit, en souriant.
Une lueur sceptique défila rapidement dans ses yeux et je souris légèrement. Il m’offrit son bras et je le pris volontiers. Nous nous rendîmes au salon et j’observai la décoration, digne d’un palais à Aslancis, c’était comme si nous y étions.
-wouah! C’est presque comme ton ancien chez toi, dis-je en faisant un tour sur moi-même. On dirait que tu n’as pas quitté Aslancis comme tu voudrais me faire croire.
Je souris, mais j’étais dos à lui, je ne pus donc pas savoir s’il était nostalgique ou quoi que ce soit. Je penchai la tête de côté en avisant un vase.
« Tien… il a ramené le vase qui trainait dans le hall dans son palais… » Je m’approchai du vase en question avant de me tourner vers Daeron.

Elle me suivit dans mon somptueux et vaste salon. Thamy s'avança, de toute évidence impressionné par la richesse des lieux, et tourna sur elle-même. Ça me fis rire légèrement. Les murs étaient recouverts d'une longue bibliothèque et au centre de la pièce trônaient quatre fauteuils roges et un foyer.

-wouah! C’est presque comme ton ancien chez toi... On dirait que tu n’as pas quitté Aslancis comme tu voudrais me faire croire.

Mon sourire s'évanouit et je me crispai d'un seul coup. Je savais que tôt ou tard nous allions finir par parler de ce sujet délicat. Mon regard s'assombrit au moment où je persut Thamy aviser le vase elfique qui traînait sur une des nombreuses étagères. Ma gorge se noua malgré moi. C'était bien la seule chose que j'avais ramené de mon palais. Sur ce magnifique vase antique était peint une scène de bataille contre des elfes noirs. Il était dans la famille depuis des générations.

Je m'approchai de Thamy, le regard triste et vide.

-J'ai quitter finalement Alsancis, le jour où on m'a banni Thamy. Tous mes espoires de devenir roi ou de simplement revenir sont morts depuis longtemps.... Je te l'ai déjà dit. Je suis Daeron sans nom maintenant, dis-je sans la moindre émotion.

Je fis une seconde fois le tour de la pièce et me retournai vers lui. Je fronçai les sourcils, inquiète. Avais-je trop parlé, comme à mon habitude? Il avait l’air furieux et je pinçai les lèvres. Il s’approcha de moi et je reculai un peu en agrippant nerveusement le rebord de ma robe.
-J'ai quitter finalement Alsancis, le jour où on m'a banni Thamy. Tous mes espoires de devenir roi ou de simplement revenir sont morts depuis longtemps.... Je te l'ai déjà dit. Je suis Daeron sans nom maintenant.
Je serrai les poings et m’approchai de lui.
-tu n’es pas « Daeron sans nom »! Tu es le prince d’Aslancis! Celui qui devrait être sur le trône en se moment! Celui qui devrait faire régner la paix sur l’île! Daeron regarde-moi! Tu n’es pas un lâche! Arrête de te cacher dans ta librairie et sauve ton peuple!
J’avais trop parlé, en fait j’avais presque crié ses mots. Je me sentais mal de lui dire de tels choses, mais je voulais qu’il ouvre les yeux, sa sœur était devenu une fille de rue! Son oncle abuse des femmes, des hommes et des enfants! Et il le sait, alors pourquoi se cache-t-il ici?
Je pinçai les lèvres en le défiant du regard.

-tu n’es pas « Daeron sans nom »! Tu es le prince d’Aslancis! Celui qui devrait être sur le trône en se moment! Celui qui devrait faire régner la paix sur l’île! Daeron regarde-moi! Tu n’es pas un lâche! Arrête de te cacher dans ta librairie et sauve ton peuple!

Elle me regarda avec défit et je restai momentanément bouche bée. Je venais de découvrire une nouvelle facette de Thamy, une facette plus vivante et plus forte que je ne connaissait pas. Je me resaisit aussitôt et je fronçai les sourcils en faisant un pas vers elle, lui imposant ma pleine grandeur.

-Je n'ai plus ma place là-bas, Thamy! Tu aurais dû le comprendre. Pourquoi refuses-tu de voir les choses à ma façon? Les gens finiront par se dresser devant Metaton. Tôt ou tards, ils finiront par se réveiller! Ils n'ont pas besoin de moi, dis-je de façon légèrement trop tranchante.

Je sentis soudain la marque sur mon torse commençai à chauffer.

Il fronça les sourcils et je m’avançai vers lui, le toisant du regard. Il s’avança vers moi, furieux et je levai ma tête vers lui tout aussi furieuse. Si c'était comme ça qu'il le prenait!
-Je n'ai plus ma place là-bas, Thamy! Tu aurais dû le comprendre. Pourquoi refuses-tu de voir les choses à ma façon? Les gens finiront par se dresser devant Metaton. Tôt ou tards, ils finiront par se réveiller! Ils n'ont pas besoin de moi.
J’entrouvris les lèvres surprise. Je le poussai du bout de mon doigt en le lorgnant avec agressivité.
-c’est comme ça que tu vois les choses? Tu penses que le peuple horrifié va réussir à se monter contre Metaron?! Alors tu es un lâche!? Tu attends que les gens fassent tout à ta place?! J’imagine que c’est pour ça que c’est Liam qui me tourne autour!
J’avais dit ces derniers mots avec un peu de tristesse au fond de la voix, mais j’étais si en colère que c’était sortit tout seul et je ne regrettais pas mes paroles. Je le regardai droit dans les yeux, une lueur triste et amère dans le regard.

Je la regardai, horrifié par ce qu'elle venait de dire. Thamy était parfaitement sérieuse. Je me demandai ce qui faisait le plus mal, le fait qu'elle ai raison ou qu'elle me parle de Liam. L'espace d'un instant une lueur de douleur profonde traversa mon regard, détruit. Elle avait frapper là où ça faisait mal. Mais mon orgeuil royal reprit le dessus assez rapidement.

Sur le coup de la colère, je prononçai des mots que jamais ne n'oublirai, que jamais ils n'auraient dû sortir de ma bouche. Je me penchai légèrement au dessus d'elle pour la faire reculer, plongeant mon regard brillant de rage dans le sien. La marque était bouillonnante et luisait tranquilement.

-Alors pars! Vas-y, vas le rejoindre si tu l'aimes tant! Avoue tu aimes cela qu'il te désir, qu'il te dévore des yeux! Je ne te retiens pas, Thamy! Si je suis si lâche comme tu les dis, pourquoi es-tu encore ici, hein?
Le soleil sur ma peau brûlait au point de me faire mal et luisait de façon inquiètante. J'étouffai un gémissement de douleur.

-Tu perds ton temps, ma pauvre. Je ne retournerai jamais à Aslancis! Jamais!, rugis-je.

Il se pencha vers moi, avec amertume et je reculai un peu sans le quitter des yeux. Il plongea son regard brillant de rage dans le mien et je me mordis la lèvre inférieure.
-Alors pars! Vas-y, vas le rejoindre si tu l'aimes tant! Avoue tu aimes cela qu'il te désir, qu'il te dévore des yeux! Je ne te retiens pas, Thamy! Si je suis si lâche comme tu les dis, pourquoi es-tu encore ici, hein? Tu perds ton temps, ma pauvre. Je ne retournerai jamais à Aslancis! Jamais!
Je restai bouche-bée. Les larmes me montèrent aux yeux mais je tentai de combattre ma douleur. Je le regardai droit dans les yeux avec tristesse et colère.
-Parfais! Abandonne ton peuple alors! Si le sort des tiens ne t’importe pas! Et oui j’aime bien le fait que Liam me désire, ça fais changement de ton comportement royal et trop distant!
Je me retournai et empoignai mon sac que j’avais déposé près de l’un des sofas. Je m’arrêtai brusquement, essuyant une larme qui avait coulée sur ma joue malgré moi. Je me retournai lentement vers lui en retenant un sanglot.
-ce n’est pas lui que j’aime… murmurai-je en le regardant droit dans les yeux. Je baissai la tête en susurrant. Si c’est ce que tu veux je vais m’en aller…
Je me tournai vers la porte en soupirant.
-Daeron… je me pinçai les lèvres en me prenant le ventre. Tu es vraiment lâche…
Je sortis de chez lui en claquant la porte derrière moi. « Tu es la meilleure pour toujours tout gâcher! » j’éclatai en sanglot en me dirigeant vers la rue. Je ne savais pas comment retourner chez moi, mais ça m’était bien égal…

Des larmes de colère refoulé lui montèrent soudain aux yeux.
« Et oui j’aime bien le fait que Liam me désire, ça fais changement de ton comportement royal et trop distant! »
Premier choc.

«ce n’est pas lui que j’aime…»
Deuxième choc.

«Tu es vraiment lâche…»
Troisième et dernier choc que je reçu.

Je la regardai en silence, alors qu'elle se saisit de son sac et qu'elle franchit le seuil de ma maison. Mais qu'est-ce que je venais de faire? Pourquoi avais-je dis cela? Et là voilà blessée et vexée par mon comportement d'enfant roi. L'évidence de ma stupidité ne me frappa que trop tard, elle était déjà partie. Tu n'es vraiment qu'un lâche et un insolent Daeron, Thamy avait raison... Mais qu'est-ce que t'attends pour la rattraper.

-Thamy!

Sans penser une seconde de plus, je m'élançai en dehors de la pièce. Je n'avais qu'une seule idée en tête: retrouver la jeune femme que j'aimais plus que tout en ce monde. Une fois dehors, je l'appelai à nouveau avant de la trouvai à quelques mètres de moi. Je la rattrapai finalement sur le perron, je la saisit par le bras et la retournai vers moi.
-Thamy... Je...
C'est à ce moment que je vis ses yeux baignés de larmes. Je ne me posai aucune question et je l'enlaceai par la taille d'une main et je plaquai l'autre, que je n'avais pas lâché, sur le symbole solaire qui bouilonnait toujours sous ma chemis entreouverte. Je l'empêchai ainsi de fuir, tenant fermement sa main dans la mienne.
-Thamy, tu sens ça? Tu vois l'effet que tu me fais?, demandai-je la voix tinté de tristesse, le coeur battant. Personne ne me rend aussi furieux que toi... Mais personne ne me rend aussi heureux. Je ne suis qu'un pantin pour toi, alors que tu as un tel effet sur moi. Tu es entrain de me rendre complètement fou...
Je la regardai droit dans les yeux, je déglutit en repris mon souffle. Ma respiration était douloureuse et mon torse s'élevait et s'abaissait à une vitesse effrayante.
-Mais... Je ne suis pas fou de démance ou de solitude, Thamy.... Je suis désespérément et irrémédiablement fou de toi.

Je lâchai sa main sur ma poitrine, haletant et la glissai contre son cou avant de remonter jusqu'à sa joue. Je resserai un peu mon étreinte autour d'elle, nous étions à présent très proche et nos nez se touchaient presque.
-Je n'aurais jamais dû te dire des choses aussi horribles. Tout est de ma faute. Je n'en pensai pas un mot, j'ai dit ça sans réfléchir, dis-je en essuyant ses larmes de mon pouce avant de lui caressai doucement le coin des lèvres. Pardonne-moi, ma Thamy...

Puis, je ne pu résister une seconde de plus et je guidai ses lèvres jusqu'au mienne en un tendre baiser. J'avais pensé l'embrasser langoureusement à pleine bouche. Mais dès l'instant où je sentis la fragilité de ses lèvres sous les miennes, je freinai mon élan. J'avais tellement peur de la perdre. Je entourai de mes bras sa taille fine et je souris à travers le baiser.

Thamy, je ne veux plus jamais te faire de mal...

Je repensai à notre engueulade et j’eu un pincement au cœur. Comment avais-je pu lui parler ainsi? Jamais il ne me pardonnerait de telles paroles. J’essuyai mes larmes, honteuse.
Je l’entendis crier mon nom et mon cœur s’arrêta. Il m’agrippa le bras et me fit pivoter vers lui. De nouvelles larmes coulèrent sur mes joues, comme je me sentais mal!
-Thamy... Je...
Il ne finit pas sa phrase comme s’il venait de voir la mort… il m’enlaça par la taille avec son bras et prit ma main avec sa main libre, il dirigea mes doigts sur sa marque étrangement bouillante qui paraissait au travers de sa chemise à moitié déboutonné...
-Thamy, tu sens ça? Tu vois l'effet que tu me fais? Me demanda-t-il tristement. Personne ne me rend aussi furieux que toi... Mais personne ne me rend aussi heureux. Je ne suis qu'un pantin pour toi, alors que tu as un tel effet sur moi. Tu es entrain de me rendre complètement fou...
Il me regarda droit dans les yeux et je pinçai les lèvres avec honte. « Pardonne-moi » murmurai-je en baissant les yeux.
-Mais... Je ne suis pas fou de démence ou de solitude, Thamy.... Je suis désespérément et irrémédiablement fou de toi.
Il lâcha ma main qui retomba mollement sur ma cuisse, je levai les yeux vers lui. Il glissa sa main dans mon cou avant de la poser sur ma joue humide. Il me serra un peu plus fort et mon corps se colla contre le sien. Son visage était proche du mien et je sentais la chaleur que son corps dégageait.
-Je n'aurais jamais dû te dire des choses aussi horribles. Tout est de ma faute. Je n'en pensai pas un mot, j'ai dit ça sans réfléchir, me dit-il en essuyant mes larmes de son pouce, il me caressa le coin des lèvres et je frissonnai dans ses bras. Pardonne-moi, ma Thamy...
Il prit ma tête entre ses mains et se pencha vers moi. Il dirigea mes lèvres jusqu’aux siennes et j’y déposai un tendre baiser. Je pleurais silencieusement pendant qu’il resserrait son étreinte autour de ma taille, mais cette fois je pleurais de joie… j’entourai son torse de mes bras sans cesser de l’embrasser. La lune éclairait nos silhouettes enlacées comme deux statues de plâtres, représentant l’amour éternel… je souris légèrement en le serrant plus fort contre moi… je passai une main dans ses cheveux sans cesser de l’embrasser. La nuit était chaude et douce… comme ses lèvres…
Et le vent me faisait frissonner de bonheur. Je l'aimais et plus jamais je ne le quitterai...
J'arrêtai de l'embrasser et plongea mon regard dans le siens en souriant timidement. Je lui pris la main et nous retournâmes chez lui.
-je suis désolé d'avoir dis de tels choses... pardonne-moi
Je le regardai à nouveau en me blotissant contre son torse, où la marque était de moins en moins chaude.

Une fois dans le hall, je m'arrêtai devant les escaliers, en face d'elle, tout sourire.

-je suis désolé d'avoir dis de tels choses... pardonne-moi, dit-elle dans mes bras.

Je secouai doucement la tête, attendri.

-Ne t'excuse pas, ma tendre. Tu n'a rien à te faire pardonnez... lui chuchotai-je en la berçant doucement, mes lèvres contre son front.

Nous restâmes un long moment ainsi sans dire un mot, l'un contre l'autre. Nos coeur battait au même rythme. Je fermai les yeux pour profitai pleinement du moment. Puis au bout d'un moment...

-Il serait peut-être temps de nous mettre au lit, Thamy...

Je la pris par la main et j'entrepris de la guider jusqu'au deuxième étage là où était sa chambre. La sienne était au bout du couloir, soit en face de la mienne. Devant la porte, je la pris par les mains et je la regardai en souriant timidement.

-Bonne nuit, Thamy... Tu trouveras des vêtements propres dans la pendrie.

Je la regardai une dernière fois, l'envie de rester avec elle était tellement fort. Je lui souris puis je me dirigeai vers ma chambre. Mais à peine avais-je fais quelques pas, je m'arrêtai net et je revins vers elle.
-Thamy...? Peut-être que...Est-ce que je... Enfin, pourrais-je...

Je me figeai. Dis-lui, dis-lui, dis-lui! Embrasse-là! Qu'est-ce que tu attends! Entre avec elle dans sa chambe!

Je baissai les yeux.

-Bonne nuit, répétai-je.

Je tournai finalement les talons après l'avoir embrassé aux commisures des lèvres. Crétin!

Lorsque je me retrouvai dans ma chambre, j'enlevai rapidement mon veston et le jetai sur mon lit. J'avais horriblement chaud. Je me mis à faire les cent pas dans la pièce. Mais qu'est-ce qui venait de se passer en bas? Ça avait just été le plus beau baiser de ma vie. Et pourquoi est-ce que je n'avais pas été capable de lui dire que... Et puis qu'est-ce que j'avais à lui dire, en plus? Je m'approchai de ma commode et me regardai dans la glace, les mains sur le bois. Je n'aimai pas du tout ce que je vis dans la glace. Ce n'était pas moi que je regardai dans la glace, mais bien un inconnu. Je fronçai les sourcils. Un homme que je ne conaissais pas, que je ne connaissais plus. Je m'empressai de retirai ces stupides lunettes qui ne me ressemblait pas. Puis je détâchai mes cheveux qui tombèrent mollement sur mes épaules.

Voilà, je savais bien que tu n'étais pas parti bien loin. Je souri en coin puis je soupirai.

Interdit, je regardai la porte de ma chambre. Allez, elle t'attends... Je passai une main dans mes cheveux pour les lisser par en arrière en me redressant.

Ah et puis zute, j'y vais.

-Ne t'excuse pas, ma tendre. Tu n'a rien à te faire pardonnez... chuchota-t-il en me berçant doucement dans ses bras.
Nous restâmes un long moment dans cette position, un doux silence nous envahissant.
-Il serait peut-être temps de nous mettre au lit, Thamy...
il me prit la main et je souris timidement. Nous montâmes les escaliers et il me guida jusqu’à ma somptueuse chambre. Avant que je n’entre il me prit les mains et je répondis à son sourire timide.
-Bonne nuit, Thamy... Tu trouveras des vêtements propres dans la pendrie.
Je lui souris de gratitude en souhaitant secrètement qu’il ne reste avec moi… finalement il me sourit et se dirigea vers sa chambre, à l’autre bout du couloir. Je restai interdite devant ma porte tout en le regardant partir. Il s’arrêta soudain et revins vers moi.
-Thamy...? Peut-être que...Est-ce que je... Enfin, pourrais-je...
il se figea sur place et j’arquai un sourcil en me mordant la lèvre. Il baissa les yeux et je fis de même.
-Bonne nuit.
Il tourna les talons après m'avoir embrassé sur la joue, non-loin de mes lèvres « Bonne nuit » murmurai-je.. J’entrai dans ma chambre en soupirant, tant pis…
J’observai longuement le grand lit immaculé et froid. Je me dévêtis complètement et accrochai ma robe sur la poignée de porte. Tout en me dirigeant vers le lit je passai devant la fenêtre et je fis un détour vers celle-ci pour contempler la nuit. Je souris légèrement et j’enlevai les bijoux que j’avais dans mes cheveux. Je les lissai, distraitement en pensant à Daeron. Soudain mon regard accrocha une feuille rouge sang qui était seule parmi d’autre feuille plus orange et jaune… je fronçai les sourcils en pensant soudain à mon jeune frère Veneron. J’eus un pincement au cœur, pourquoi pensai-je à lui soudainement…
Je me dirigeai lentement vers mon lit et je regardai le plafond longuement. Allait-il me rejoindre… non ce n’est pas dans ses habitudes… Daeron n’agirait jamais ainsi. Je souris en coin en fermant les yeux. Un doux vent pénétra dans ma chambre faisant virevolter mollement les rideaux cristallins de ma fenêtre.

Je refermai la porte derrière moi, en silence. Ma chemise était complètement ouverte et mes cheveux en bataille, mais ça ne faisait rien. J'avais l'impression d'entendre sa voix qui m'appelait à l'autre bout du couloir.

Le cour battant, je commençai à marcher vers sa chambre. Il faisait noir, j'avais l'estomac dans les talons et horriblement chaud. Ma place était à ses côtés, je voulais plus que tout au monde être avec elle, là tout de suite. Thamy était si proche, mais pourtant si loin. Je m'appuyai contre le mur tellement mes jambes étaient molle.

Je fus bientôt devant sa porte, haletant. Adieu les convenances, adieu toute la reteneu que j'essayais d'avoir en sa compagnie. Je devais seulement être près d'elle et la sentir dans mes bras.

Après un instant, je cognai doucement. Ce fu à peine audible.

-Thamy... Thamy, c'est moi, dis-je tout bas.

Aucune réponse. Peut-être qu'elle n'avait pas attendu. Je cognai une seconde fois.

-C'est Daeron. Laisse-moi entrée, ma douce.

Ma voix était un peu plus forte, suppliante, chaude de désir.

Il n'y avait plus qu'une porte entre elle et moi.

je fermai les yeux un moment et je sentis enfin le sommeil me prendre petit par petit... je serrai la couverture sur mon corps chaud et me tournai vers la fenêtre en offrant ainsi mon visage au vent...
j'entendis soudain un léger bruit venant de la porte. j'ouvris les yeux et m'assis sur mon lit... silencieuse j'écoutai, le coeur battant, qui était-ce?
j'entendis un murmure et je crus que c'était une domestique... j'entendis soudain cogner à ma porte et je me levai d'un bond. Non mais... qui est-ce qui venait me déranger à cette heure...
-C'est Daeron. Laisse-moi entrée, ma douce.
Je frissonnai en entendant sa voie suppliante et étrangement suave... je cherchai quelque chose à me mettre sur le dos... je ne pouvais pas lui ouvrire la porte sans tissus sur moi quand même! je vis enfin ce qui me semblait être une robe de chambre... je m'approchai du fin tissus de soie rose pamplemousse. je l'enfilai et j'attachai le cordon en or. malheureusement cette robe de chambre était très grande et je devais la tenir pour ne pas que l'on voix ma poitrine. je me pinçai la lèvre et me dirigeai vers la porte. je l'entrouvris et jetai un regard surpris à Daeron.
-ca va Daeron? il est arrivé quelque chose?
Je le regarda droit dans les yeux, un peu inquiète... que c'était-il passé, qu'avait-il vu? j'ouvris un peu plus la porte en tenant d'une main la robe de chambre.

Nom de dieu! Ce que je découvris lorsqu'elle m'ouvris la porte n'avait aucun prix. J'écarquillai les yeux, brûlant de désir pour elle. Thamy avait l'air d'une des représentations de divinité grec que l'on retrouvais dans les musés avec sa mince robe de chambre.

-ca va Daeron? il est arrivé quelque chose?

Elle tentait temps bien que mal de cacher sa peau nue. C'en était trop. Je ne pu résister.

-Oui, cela, dis-je en entrant dans sa chambre.

Sur ces mots, j'attrapai son visage entre mes mains et je l'embrassai avec passion. Je ne voulais plus qu'il n'y ai de barrière entre nous. Je voulais l'aimer plus que tout. Sans cesser de l'embrasser, je refermai la porte avec mon pied avant de l'entourai de mes bras. Nos baisers étaient fièvreux et de plus en plus ravageur, sans aucune contenance. Je lui caressai de dos à travers son mince vêtement et j'émit un grognement sourd. Mon coeur battait à tout rompre et chaque parcelle de mon coprs la désirait ardement. Son coprs contre le mien, je la fit reculer doucement de quelques pas avant de lui embrasser la joue, puis le cou avec tendresse.
-Thamy, je te désire tellement... Fais ce que tu veux de moi. Je t'appartiens., dis-je dans le creu de sa nuque.

ses cheveux blonds étaient en bataillent sur ses épaules et sa chemise était détachée complètement je rougis en baissant les yeux.
-Oui, cela, répondit-il à ma question en entrant dans ma chambre, me faisant sursauter.
il attrapa mon visage entre ses mains et je lâchai la robe de chambre. il commença à m'embrasser avec passion et je me sentis devenir fébrile... je répondis rapidement à ses ardeurs et je sentis un frisson parcourir mon ventre quand il referma la porte. il m'entoura de ses bras tout en me caressant le dos. j'avais des frissons partout, un simple touché me faisait frissonner. il recula, sans cesser de m'embrasser et je sentis mes lèvres s'enflammer comme jamais... jamais je n'avais aimé quelqu'un autant... en fait jamais je n'avais aimé quelqu'un d'autre que lui...
-Thamy, je te désire tellement... Fais ce que tu veux de moi. Je t'appartiens., dit-il tout en m'embrassant dans le cou.
je rougis d'embarras, je ne savais pas quoi faire... ni comment... et lui qui devait avoir eux tant de conquêtes... j'étais inexpérimenté dans...ça... mais je le désirais tellement que j'effaçai cette pensée tout en continuant de l'embrasser fiévreusement. je lui enlevai sa chemise timidement en nous dirigeant vers le lit. je me couchai sur les draps et l'attirai sur moi, ne me préoccupant plus de la robe de chambre. je l'embrassai avec amour et fougue. chaque baisers me donnaient un frisson nouveau et des sueurs froides. je lui caressai le dos et le torse en le sentant contracter ses muscles à chaque caresse...
« Daeron je t'aime! » pensai-je. c'est pourtant facile à dire... alors pourquoi n'étais-je pas capable... je gémis avec frénésie en courbant mon dos, collant mon ventre et mes hanches sur lui.
-Daeron... susurrai-je avec enivrement. Je...
Je m'agrippai à son dos avec mes ongles en sentant mon corps le réclamer de plus en plus. je le couchai sur le lit et détachai lafine corde jaune de la robe de chambre. je l'embrassai avec ardeur en passant mes mains dans ses longs cheveux. « je te veux...» murmurai-je entre deux baisers.