Mettons nos vieilles querelles de côté, tu veux? (pv Mya) -- Terminé

Le jour se levait. Je voulais voir Mya. Nous devions nous parler et mettre notre petite rivalité de côté. Habillé d'une simple robe noire moulante et de petites bottes à talons haut, je cognai à la porte de sa chambre, le visage impassible. Allez, ouvre Mya! C'est pas le temps de me bouder. Je soupirai. Je voulais seulement faire la paix, une fois pour toute avec la petite. Je cognai une fois de plus à la porte. Non d'un chien, j'imagine qu'elle est entrain de jouer avec son vampire joue-joue et que JE n'ai pas dénoncé à Syltoruz.

Un petit effort, Mya...

J’étais couchée en boule dans mon lit. Audrey était assise sur le sofa en face du lit et me regardait tristement, ne sachant pas quoi faire.
Soudain quelqu’un cogna à ma porte et j’essuyai la petite larme qui venait de couler sur ma joue avant de se lover dans mon oreiller… je n’avais aucune envie de voir quelqu’un aujourd’hui… je venais à peine de m’être remise de mes blessures aux jambes et à mon dos. De plus, je n’avais toujours pas revus Liam et je m’inquiétais pour lui… je pinçai les lèvres et tassai les couvertures qui me recouvraient et qui cachaient mes cicatrices que j’avais aux jambes. Je retins un sanglot et passai une main dans mes cheveux en m’asseyant sur mon lit. J’espérai soudain une autre lettre de la part de mon vampire. Cette pensée me donna un petit sourire triste.

-tu veux que j’ouvre? Demanda Audrey.

Je fis non de la tête…

-je vais le faire, dis-je sous le regard inquiet de la jeune vampire.

Depuis l’attaque plutôt violente de Syltoruz j’avais de la difficulté à marcher, en fait je devais réapprendre à marcher et je n’y arrivais tout simplement pas... « Quelle belle façon de m’accueillir chez lui » soupirai-je en tentant de me lever. Mes jambes tremblaient et mon dos me faisait mal... Je flanchai. Je n’étais pas capable de me lever je ne sentais même plus mes pieds. J’éclatai en sanglots amer et mis ma tête entre mes mains souhaitant que la personne soit partie et ne m’entende pas pleurer comme le pathétique elfe hybride que j’étais… Audrey resta interdite sur le sofa ayant peur que je ne me défoule sur elle. j'étais tellement triste et en colère que j'avais envie de défoncer la porte et de démolir tout ce qu'il y avait dans ma chambre. j'avais envie de sauter sur Audrey. je pris la première chose qui me passa sous la main et sous un excès de rage la lançai dans mon mirroir qui éclata en morceaux... tant pis, « de toute façon je n'aime pas regarder mon reflet dans la glace. »

J'entendis des voix de l'autre côté de la porte, mais Mya ne viens pas m'ouvrire. Je soupirai. Interdite, j'ignorais si je devais tourner les talons ou ouvrire cette fichu porte. Mais soudain le bruit de verre cassé parvint à mes oreilles. Mais qu'est-ce que...

Sans attendre un instant de plus, j'ouvris la porte qui heureusement n'était pas barrée.
-Mya...?
Je découvris à ma grande surprise Mya couché en boule sur le sol et qui sanglotait. De toute ma vie durant je n'avais jamais vue d'elfe noire pleurer, et encore moins elle. La jeune fille me fis à cette instant terriblement pitié.
-Mya!
Je m'aprochai d'elle et me pencha, une mine inquiète sur le visage. Je remarquai soudain l'état de ses jambes.

-Nom de Dieu, que t'est-il arrivé? Pourquoi es-tu dans ce mauvaise état?!, fis-je en posant une main délicate sur son épaule.

Je cherchai son regard.

-Mya!

Elle s'approcha et se pencha sur moi.
« NON! va-t-en! » j’étais terriblement honteuse à ce moment… les elfes noirs ne pleurent pas, merde… je m’assis et croisai le regard étrangement inquiet de Dulcea. Je baissai honteusement les yeux. « Que va-t-elle penser maintenant… je suis pathétique… » je pinçai les lèvres et fermai les yeux pour reprendre mes esprits. Mes jambes me faisaient mal et mon dos était étrangement engourdit. Audrey s’était approchée de nous, mais n’osait pas dépasser le sofa.

-Nom de Dieu, que t'est-il arrivé? Pourquoi es-tu dans ce mauvais état?! me demanda-t-elle en posant une main délicate sur mon épaule.

Je la regardai droit dans les yeux et forçai un sourire.

-j’ai découvert que j’avais un cœur… murmurai-je en souriant de plus bel.

Je penchai la tête en arrière et accotai ma tête sur mon lit en soupirant et en fermant mes yeux de fatigue. j'étais épuisée, fatiguée de souffrir jours et nuits, je m'ennuyais de Liam qui m'avait fait découvrir mon côté protecteur... je m'ennuyais de Nathan qui m'avait fait découvrir mon côté sensible, ce côté qui me faisait durement souffrir depuis le jour où j'ai remarquée que j'attendais toujours un signe de vie de sa part...
Liam... curieux garçon... oui... un étrange jeune humain que je voulais protéger plus que tout... je devais le savoir en vie... je devais le retrouver.

-j’ai découvert que j’avais un cœur…, me répondit-elle en me regardant dans le blanc des yeux.

Je plissai les yeux en signe d'imcomprehension en fronçant les sourcils. Je ne comprenais aucunement ce qu'elle venait de me dire. Elle avait tellement l'air de soufrire et d'être inquiète.

-Tu as découvert que tu avais un coeur? Que veux-tu me dire, Mya?

La pauvre me brisa le coeur, mais je tentai de ne rien laisser parâitre. Je ne supportais pas de la voir à ce point faible. Étrangement, je voulais... l'aider? Oui, moi Dulcea Van Alen, Seconde de la maison voulais aider Mya , la sans nom. J'étais complètement ridicule.

-Que ce passe-t-il? Dit... Dit moi comment t'aider.

Ma remarque allait la surprendre. Mais sans doute pas autant que moi.

Je lui décochai un regard aigue en détournant le regard. Je me soulevai avec difficulté sur mon lit et m’accotai sur les oreillers. Je n’avais pas envie de lui parler de mes problèmes et j’avais l’horrible impression qu’elle riait de moi. Je fis une moue triste et retint un hoquet.

-je vais bien…

Je me tus et lui souris moqueusement.

-si tu connais un endroit où je pourrais vivre pendant un bout de temps ça m’aiderait énormément… et si tu pouvais contrôler les pulsions meurtrière de ton, peut-être, surement, futur époux, ça m’aiderait aussi et comme ça je ne perdrai peut-être pas l’usage de mes bras en plus…

Je fronçai les sourcils en regardant mes jambes. Je sentais la colère monter en moi, j’étais épuisé, écœuré, même.

-si tu connais un endroit où je pourrais vivre pendant un bout de temps ça m’aiderait énormément… et si tu pouvais contrôler les pulsions meurtrière de ton, peut-être, surement, futur époux, ça m’aiderait aussi et comme ça je ne perdrai peut-être pas l’usage de mes bras en plus… Mon... mon futur époux. J'avais la certitude maintenant qu'il était le responsable de ce qui était arrivé à cette pauvre Mya. Je lui jetai un regard désolé en m'agenouillant pour de bon à ses côtés.

-Je sais que nous ne nous sommes pas toujours bien entendu, mais je te propose d'aller vivre en ville. J'ai un bel appartement dans le quartier grecque. Tu pourras aller y vivre un temps, Mya. Si tu ne veux pas, tu pourrais toujours aller vivre chez un ami à toi, fis-je en posant sa main sur la sienne.

Je me retournai vers elle quand elle s’agenouilla à mes côtés sur mon lit. elle avait l’air désolé pour moi et j’arquai un sourcil, inquiète. « Elle a l’air vraiment sincère… »

-Je sais que nous ne nous sommes pas toujours bien entendu, mais je te propose d'aller vivre en ville. J'ai un bel appartement dans le quartier grec. Tu pourras aller y vivre un temps, Mya. Si tu ne veux pas, tu pourrais toujours aller vivre chez un ami à toi.

Je lui souris en la remerciant silencieusement.

-moi je t’ai toujours bien aimé… je souris moqueusement et pris un moment pour penser. C’est vraiment gentil de ta part… en fait je ne veux pas m’imposer, j’irai vivre chez un ami s’il y en a un qui me le propose, mais si ça ne te dérange vraiment pas, j’aimerais bien voir de quoi à l’aire un appartement de luxe.

Je lui souris avec amusement et baissai à nouveau les yeux sur mes mains. « Elle est vraiment étrange tout d’un coup… » j’étais intrigué par cette nouvelle attitude… j’étais déconcertée et touchée à la fois, mais j’avais honte de me montrer ainsi devant elle.

Alors elle m'avait toujours apprécier. Je lui souris étrangement. Je ne savais pas trop ce qu'il m'arrivait tout à coup. Mais après tout, elle restait ce qui était le plus proche d'une amie pour moi. C'est vrai j'avais toujourd été si solitaire. J'hochai la tête à Mya.

-Je suis sûr qu'il y aura quelqu'un prêt à te prendre. Et je re ferai visiter mon appart avec plaisir lorsque les choses ce serront un peu calmés. Si tu veux, je suis même prête à t'aider à t'échapper. Tu seras plus en sécurité loin d'ici pour un temps... Je ne dis pas cela parce que je ne veux pas que tu sois entre moi et... lui. Mais, enfin...Je secouai la tête.

Je devais arrêter de me faire du sentiment. Je détournai les yeux. Mais quelle mouche m'a piqué moi aujourd'hui.

Je tenais à cette petite, il était mieux pour tout le monde qu'elle s'éloigne de nous pour un temps.

-Je suis sûr qu'il y aura quelqu'un prêt à te prendre. Et je te ferai visiter mon appart avec plaisir lorsque les choses ce seront un peu calmés. Si tu veux, je suis même prête à t'aider à t'échapper. Tu seras plus en sécurité loin d'ici pour un temps... Je ne dis pas cela parce que je ne veux pas que tu sois entre moi et... lui. Mais, enfin…

Elle secoua la tête et détourna les yeux et je souris moqueusement.

-ne t’inquiète pas, il ne m’intéresse pas de toute façon, je ricanai en ébouriffant mes cheveux. Pour m’échapper je devrais être capable, en fait je sais déjà comment je vais faire…

« il va falloir que je libère Audrey » me dis-je tristement en la regardant dans les yeux. Je revins vers Dulcea et lui souris en coin. Elle est étrange tout à coup, elle a pitié de moi ou elle a hâte que je parte… peut importait en ce moment car tout ce que je voulais était de partir et de recommencer à zéro si je le pouvais…