Une journée comme les autres... ou presque ( Pv Wendy)

Je n'aime pas la plus. Non en fait je la hait. Non seulement mes pouvoirs en sont altéré, je suis affaiblit mais en plus je me sens horriblement mal. Je regardai la pluie s'égouter sur la vitrine de ma librairie. Je jurai intérieurement en soupirant. Pas un seul client n'était venu aujourd'hui. Il était vrai que mes vieux bouquin n'attiraient que des collectionneurs rabougris. Mais ce n'était pas une petite averse en fin de matiné qui allait les effrayer. Autant fermer boutique.

J'allai à mon bureau, un peu en retrait chercher mes clés. J'ouvrirai demain matin à la première heure. Mais j'entendis soudain la clochette de la porte tintée. Bon, c'est pas trop tôt!

Je refermer le tiroir qui contenait les clés.

Ce jour-là, il pleuvait des cordes dehors. C'était le moment idéal pour éviter les regards des gens ainsi que leur présence. Je devais trouver les réponses à toutes les questions qui me hantais. Alors que je marchais, laissant les goutes dégouliner le long de mon visage. J'entra finalement dans une boutique qui m'avait intriguée depuis mon arrivée ici. Il était écrit qu'il contenait de vieux bouquins. Qui sait, peut-être qu'il y aurais au moins un bouquin ici qui parlerais de mon ancien royaume. Je pourrais ainsi savoir de quelle façon il a été décimé et si mon sacrifice a servis à quelque chose.

J'ouvris finalement la porte et mon coeur s'arrêta. Derrière le comptoir, siégeait un homme. Je baissa machinalement les yeux. Je ne devais pas le regarder. J'étais venu pour chercher un livre d'histoire sur les anciens royaume. Un royaume dont j'avais complètement oublier le nom depuis le temps. Peut-être qu'en le voyant, je m'en souviendrais. Je savais seulement qu'il s'agissait d'un grand Royaume et qu'il n'avait aucun héritier au trône et qu'il était sans cesse en guerre.

Je marcha à travers le rayons qui était inscrit "histoire" à l'avant. Je marchais, sans trop savoir comment chercher ce que je voulais lorsque l'homme s'adressa à moi.

Je levai les yeux et je vis une jeune femme au teint d'une blancheur magnifique. Je lui sourit aimablement. C'était la première fois que je la voyais. Mais à l'instant où elle m'apperçu, la jeune femme baissa les yeux. De l'autre côté de mes petites lunettes j'haussai un sourcil. Elle évita tour contacte avec moi en marchant directement vers l'allé «histoire» droit devant elle. Je souris en coin, un peu amusé. Mais qu'est-ce qu'elle faisait? Faisai-je si peur que cela?

Je m'élançai à sa poursuite et la ratrappai dans l'allée.

-Mademoiselle? Mademoiselle!

J'attendis qu'elle se retourne vers moi pour continuer

-Heum... Bonjour. Est-ce que je peux vous être utile d'une quelconque façon. Vous chercher une oeuvre ou un sujet en particulier, peut-être, dis-je gentiment.

Lorsqu'il me demanda si j'avais besoin d'aide, je releva lentement les yeux. Comment j'allais lui expliquer, et il était un homme ! Mon coeur se mit à battre la chamaille et je me mit à respirer rapidement.

« Je... je... »

Je secoua doucement la tête et je baissa les yeux à nouveau.

« Bonjour... »

Je ne savais pas trop quoi dire d'autre. Les homme, ces créature vil et sans-pitié, qui ne servent qu'utiliser les filles pour leur simple plaisir. Ces hommes aussi cruel les uns que les autres. Ces hommes qui m'ont tous passer sur le corps simplement pour obéir aux ordres. Je ne savais plus quoi faire lorsque j'en rencontrais un normalement. Je les haïssais tous autant qu'ils étaient.

« Je cherche un livre qui parle d'un Royaume Acien... »

Je daigna doucement lever le regard.

« Le... Mes... Man ancêtre y vivaient... je... je crois... m...mais... j....je... »

Faire un phrase complète n'était pas encore dans mes moyens. L'anxiété montait. J'expira lentement.

« Je... je ne sais pas... pas comment il... il s'appelle... c'était... un... un très... très grand royaume... Toujours... toujours en guerre... Il... il y a... plus... de... plus de 100 ans... »

Je soupira bruyamment. Wow, j'avais réussis à le dire...

Je la regardai bégueller avec un sourire détendu. Voilà,bon... C'est bien pensai-je attendris. Cette petite rouquine était vraiment adorable. Calmement, j'hochain la tête d'un air attendu.

« Je... je ne sais pas... pas comment il... il s'appelle... c'était... un... un très... très grand royaume... Toujours... toujours en guerre... Il... il y a... plus... de... plus de 100 ans... »

Je la regardai un instant: peau clair, yeux clair, cheveux bronze, surement un royaume nordique. Elle avait quelque chose de mystérieux, de céleste, de féerique. Mais je ne pu mettre le doitgs dessus. Peut-être un vampire, qui sait?

-Hum. Je vois, dis-je en me grattant le menton.

Un seul nom me vint en tête, comme en automatisme: le Royaume de Zélande. Il y avait des centaines de civilisation souvent en guerre, mais celle-là semblait crorespondre. Je lui sourit à nouveau pour la mettre en confiance. Pauvre jeune fille, la timidité lui faisait vraiment défaut.

-Je crois savoir exactement ce que vous chercher, suivez-moi...

J'eus l'impression qu'elle hésitat avant de venir avec moi, mais elle finit par se décider. Nous marchâmes ensemble dans l' allée de livre, gardant tout de même une bonne distance entre nous. Je m'arrêtai net devant l'échelle et je me retournai vers elle une dernière fois avant de monter.

-Le Royaume de Zélande est une civilisation déchue qui fut extrêmement puissante durant le 18e et le 19e siècle. Ils avaient soif de pouvoir et était constamment en conflit armé...

Je gravis les trois premier barreaux de l'échelle et je saisit un imposant bouquin.

-Voilà. Voilà.. J'adore cette histoire..., fis-je les yeux brillants.

Une fois redescendu je lui tendit le livre d'une main. Je raffolait de ce genre de chose.

-Leur dernier roi, un guerrier sans peur, avait une fille unique d'une beauté légendaire. On dit qu'elle est tombé au combat pour sauver son père. Elle n'avait pas 15 ans. N'est-ce pas une histoire des plus intéressantes?

Mon coeur s'arrêta net. Cet homme connaissait le nom de mon royaume? Il en connaissait son existence? Mais qui était-il réellement ? Il connaissait mon histoire. Étais-je donc célèbre? Je secoua doucement la tête.

« Je... est-ce que... ça... ça vous ennuie si... si je lis... sur place? Je... je vais payer... »

Je sourit. Je voulais à tout prix rester ici, que ce soit avec un homme ou non, au moins, il pourrait répondre à mes questions si j'en avais pendant la lecture, car il semblait bien connaitre l'histoire.

« Comment... comment s'appelait la... la princesse? Et... et le roi ? »

Je me rendit alors compte de ce qu'il venait de dire, mon père biologique était le dernier roi et mon ancien royaume était aujourd'hui déchu ?

« Qui... qui a gagné cette bataille... dans... dans laquelle la princesse... est.. morte ? Et... le roi... comment... comment il est mort ? »

Ma tête tournait, maintenant que je savais que tout était perdu, je me demandais réellement quelle était ma mission sur Terre. Maintenant que mon royaume n'était plus et que j'en avais la preuve, qu'est-ce que je devais faire? Le recréer? J'en savais rien. Mais si réellement je devais le recréer, j'allais devoir commencer par trouver un prince et à ma connaissance, ça ne crout pas les rues. Et un prince, c'est un homme, jamais je n'en supporterais un à mes cotés...

Je la sentais très nerveuse. Je ne sais pas si c'était parce que j'était moi même noble, mais j'avais la nette impression qu'elle avait quelque chose de princier elle aussi.

« Qui... qui a gagné cette bataille... dans... dans laquelle la princesse... est.. morte ? Et... le roi... comment... comment il est mort ? »

Je lui souris.

-La princesse s'appelait Wendy de Zélande. Nous savons cependant très peu de chose sur ce roi déchu...

Tien donc. Roi déchu, ça me semble familier. J'ai déjà entendu cela quelque part, pensai-je ironiquement.

-Cette dernière bataille a été sanglante, mais la Zélande est tombé avec sa jeune princesse lors de cette nuit fatidique , lui dis-je doucement pour la mettre un peu à l'aise. Le roi malheureusement, en plus de ses blessures, n'a pas survécu à la mort de sa fille. La fatigue et la tristesse l'on emporté, finalement.

Mon coeur s'arrêta. Par ma faute, par ma faute à moi, mon royaume était tombé en morceau. Je me sentais soudain si faible. Si faible et si coupable. Si je n'étais pas intervenue, peut-être que mon royaume vivrais encore. Mon père est mort par ma faute? Et moi qui croyais qu'il me haïssait ? Tout était si étrange. Je ne savais plus du tout quoi penser. Je secoua doucement la tête en prenant le livre que l'homme me tendait.

« Il... il coute combien ? »

Je fouilla dans mon sac à main et sortit mon porte-feuille. Je daigna finalement lever les yeux vers lui. Il avait des yeux étincelant. Tellement pétillant que je baissa les yeux, honteuse d'avoir osé lever les yeux vers un homme. Je dis doucement.

« Au fait... je... »

Je lui tendis timidement la main.

« Wendy »

Je fit un léger sourire et attendit.

La jeune fille sortit dans son porte-feuille un instant. Elle leva les yeux vers moi, puis se ravisa aussi tôt. Je ne comprenais pas son attitude. Je ne ferais pas de mal à une mouche pourtant. Sauf bien sûr si cette mouche s'appele Syltoruz ou Metaron.

« Au fait... je... »

La jolie rouquine finit par lui tendre la main.

« Wendy »

Je souris de plus belle en serrant sa main tremblante dans la mienne.

-Quelle fabuleuse coincidence. Quant à moi c'est Daeron. Daeron Eltarin... Et pour le livre, je vous fais une réduction de 20 %.

Je sourit. Il était gentil, mais j'ignorais si c'était pour mieux me séduire par la suite. Je secoua doucement la tête.

« Merci... pour... le rabais. »

Je lui donna l'argent et je serra le livre dans mes bras. Il contenait peut-être la réponse à toutes mes questions.

« Je... je sais, on m'avais dit... plus jeune que.... que je portais le nom... de mon ancêtre... »

Je sourit et m'assied à une table pour lire le livre.

« Je... je sais, on m'avais dit... plus jeune que.... que je portais le nom... de mon ancêtre... »

Je lui souris aimablement. Vraiment mignone cette fille, mais bien trop jeune pour moi. Je lui indiquai où était le coin lecture et elle prit place à une table. Je la suivis d'un regard bienveillant. Bon, une bonne chose de faite.

-Lorsque vous aurez finit, vous me ferez signe. Je ne serai pas bien loin. Si vous avez besoin de quoi que ce soit d'autre...

Je laissai la fin de ma phrase en suspens et je me remis à l'ouvrage.

Je me leva apres un certain temps et je marcha vers l'homme.

''Daeron? ''

J'hesita un instant, puis je me lança

''Je suis nouvelle par ici et... Et je me demandais si... Si vous... Vous pourriez me.. Me faire visiter la ville.. Un peu..''

Je lui sourit timidement. Quelque chose en moi me disait que bientot, il allait etre quelqu'un d'important pour moi, alors aussi bien apprendre a la connaitre tout de suite..

Je l'entendis soudain prononçer mon nom. Je retournai rapidement à l'air lecture.

''Je suis nouvelle par ici et... Et je me demandais si... Si vous... Vous pourriez me.. Me faire visiter la ville.. Un peu..''

Sa question me fit sourire. Quelle jeune fille adorable. Je fis un pas vers elle, sans bien sûr m'approcher trop j'avais la certitude qu'il serait mieux de garder une distance respectueuse entre elle et moi.

-Ah, mais, avec joie... Je finis de ranger l'arrière boutique et j'arrive...

Daeron ferma la boutique et je l'attendis près de la porte. Lorsqu'il vint me rejoindre, j'ouvris la porte. Il ferma derrière moi et verrouilla le tout. Je sourit. J'étais gênée et j'avais un peu peur, mais quelque chose à l'intérieur de moi me disait encore de rester près de lui, comme si c'était mon destin d'être près de lui, peut-être qu'en fait, c'était lui qu'Odin m'envoyait protégé... Je le saurais lorsque j'aurais le vrai signe, en attendant, je ne pouvais qu'attendre et agir le plus naturellement du monde....

<< Alors, où on va? >>

Où on va? Je lui souris en m'assurant que la porte du commerce était bien barré. Ok, ça c'est fait...

-Heum... Je ne sais pas. Pourquoi pas le petit bistro à trois rues d'ici? Ils ont de délicieux croissant à la française... Vous allez adorez!

Je descendis les trois marches avant d'arriver sur le trotoire avant de lui faire signe de me suivre, les yeux étincelants. Nous marchâmes côte à côte, toujours en gardant la même distance respectable que je m'étais imposé. Étrangement, j'avais l'impression de la connaître depuis toujours, j'étais étrangement à l'aise avec elle. Le silence qui nous entourait n'était pas lourd du tout. Je lui offris un sourire franc à nouveau.

-Ah! Vous voyez, c'est juste ici, fis-je après un moment.

Malgré le silence qui avait plané entre nous pendant notre marche, je me sentais de plus en plus à l'aise et j'arrivais même à marcher d'un pas naturel, sans que cela ne paraissent trop saccadé. Lorsqu'il me montra le petit bistro. Je sourit. Sa façade donnait l'air ancestrale et cela me rappela étrangement mon ancienne vie.

<< Wow. On... on dirais un café... sortit... sortit tout droit du... du moyen-âge! Il... il m'a l'air... très... très chaleureux et... et accueillant... >>

Nous entrâmes dans le petit café et je fut frappé par toute la beauté de l'endroit. C'était magique. Je me croyait chez moi. Mes yeux ont du se mettre à briller de joie, parce que j'en avait presque le regard embuer de larme de joie. Wow.

On s'installa à une table et, toujours sur le choc, j'entendis Daeron commander quelque chose pour nous.

J'avais toujours aimé le côté mystique et baroque français de ce café. On se sentait transporté dans une autre époque à chaque fois que l'on traversait la porte.

<< Wow. On... on dirais un café... sortit... sortit tout droit du... du moyen-âge! Il... il m'a l'air... très... très chaleureux et... et accueillant... >>

Je lui sourit et je remarquai qu'elle était soudain émue. Le regard de Wendy brillait d'une douce nostalgie et de joie. Je ne savais pas que ce café lui ferais un tel effet.

-Oui, c'est vrai. Ce café a en effet quelque chose de magic.

Nous prîmes place à ma table préféré et je conmmandai bien sûr leurs fameux croissants que je voulais absolument lui faire découvrire.

-Alors, miss Wendy, êtes-vous nouvelles dans la région. C'est bien la première fois que je vous vois.

Je n'en revenait toujours pas. Lorsqu'il me demanda si j'étais nouvelle en ville, j'hocha doucement la tête.

« Je... oui... cela ne fais... pas... pas longtemps que je suis... arrivée... je... je suis née en banlieue... j'ai... j'ai trouver bon de... de quitter le nid familial... voila...»

Le serveur vint nous porter nos croissant et je crut le voir plonger son regard dans mon décolleté, mais obsédée comme je l'étais, je releva aussitôt mon chandail, tenant ainsi mon décolleté hors de la vue des regard trop curieux et je baissa les yeux.

« C'est vrai que... qu'il m'a l'air... appétissant... ce... ce croissant »

Je sourit en relâchant lentement mon décolleté et en prenant le croissant dans mes mains pour en prendre une bouchée.

« Délicieux... »

Je lui sourit.

Je le regardai le temps qu'elle finisse sa phrase en hochant la tête. La pauvre, elle était terriblement timide. Surtout si elle venait de quitter «le nid famillial», ça avait dû être difficile.

Le serveur vint nous porter nos croissants encore tout chaud. Je le surpris entrain de lorgner le décolter de la demoiselle. Je fronçai les sourcils, décidémment il y en avait qui se croyait tout permis.

« C'est vrai que... qu'il m'a l'air... appétissant... ce... ce croissant »

Ce fut sa voix timide qui me tira de mes songes. Je secouai la tête, un peu perdu, avant de lui sourire chaleureusement.

-Oui, bien sûr. Vous allez a-do-rer!

Elle goûta finalement au croissant et je limitai sans la lâcher des yeux.

« Délicieux... »

-N'est-ce pas, dis-je en riant doucement.

Comme j'adorais la gastronomie humaine! Il n'y avait pas de mot pour exprimer mon bonheur à chaque fois que je venais ici. Je pris une seconde bouchée avant de continuer:
-Moi, non plus je ne suis pas du coin pour être franc. Je ne suis qu'ici que depuis 11 mois.

Je sourit à Daeron. Intéressant. Tout en mangeant, on parla de tout et de rien. On resta près de trente minute dans la petite pâtisserie. Je me sentais réellement bien. On se mit à marcher dans les rues lorsqu'on croisa un petit parc. Sans m'arrêter, je dévia vers le parc et j'alla m'asseoir sur l'une des balançoires. Je me laissa bercer par le vent et par le mouvement de la balançoire.

« Daeron... Je... »

La soirée m'avait fait réaliser bien des choses, j'avais compris pourquoi sa présence ne m'importait plus et j'avais compris pourquoi j'acceptait de lui parler. J'avais compris pourquoi il m'avait paru si important. Il n'y avait plus aucun doute possible... Il était mon protégé. Je ne voulait pas lui dire, évidemment, mais je voulais lui parler de ce que je connaissait de mon royaume... Le remercier de m'avoir permis de retrouver mes racines...

« Crois-tu aux légendes? Celles qu'on entend parfois... par exemple... celle qui parlent... de guerrière... des guerrières céleste envoyer par Odin... pour protéger... les humains... les Walkyrie qu'ils disent... Y crois-tu... toi ? »

Le la regardai se balancer doucement en la suivant des yeux.

« Crois-tu aux légendes? Celles qu'on entend parfois... par exemple... celle qui parlent... de guerrière... des guerrières céleste envoyer par Odin... pour protéger... les humains... les Walkyrie qu'ils disent... Y crois-tu... toi ? »

Sa remarque me fit rire puis je souris.

-Les Walkyries, hein? Et bien, miss Wendy, j'aurais l'air bien fou de ne pas croire à ce genre de chose féerique, dis-je doucement.

Je pensai que je pouvais lui faire confiance, après tout elle non plus n'avait pas l'air toutalement humaine.

Je rit. Ainsi il croyait au Walkyrie. Mais savait-il qu'elle existait réellement? Qu'importe. Je me rendait bien trop à l'évidence qu'il n'était pas totalement humain, un peu comme moi sans doute. Je continua à me balancer. Je me pencha lentement pour regarder le ciel, et je me redressa. Rien dans le ciel ne ressemblait à des tourments rapprocher. Ainsi, si je lui disais, il ne devrait pas y avoir de gros bouleversements, engendrés par cette nouvelle. Je sourit.

« Et si je te disais que c'était moi, Wendy de Zélande, me croirais-tu ? »

Je baissa lentement les yeux. Comment pouvait-il croire à une telle histoire, alors que je venait tout juste, la journée même, de lui demander des informations sur ce royaume dont j'ignorais même le nom avant aujourd'hui !

Je la regardai se tourner vers le ciel. Je n'avais jamais compris pourquoi les humains faisait ça lorsqu'ils étaient tristes ou nerveux. Comme s'il attendait un signe divin.... Et pourquoi pas.

À l'instant ou elle me demanda si je pouvais croire qu'elle était Wendy de Zélande, elle baissa tout de suite les yeux. Chose qui me toucha.

-Je vous croirais. Et si je vous disais que, si on en croit les livres de ma librairie, aucun de nous deux n'existe, fis-je avec le sourire.

Je posai mon regard solaire sur la jeune fille et j'émit un rire clair. Je retirai mes lunettes avant de les essuyer sur ma chemise. En effet, mon peuple et moi-même étions une légende pour tout ceux qui raffolait de mythe. Le prince de l'île Invisible c'était aussi dûr à croire, pour n'importe quel autre mortel, que Wendy de Zélande, la Walkyrie.

Je lui sourit. J'étais ravie qu'il me croit. J'arrêta le mouvement de ma balançoire et posa lentement mes pied sur le sol. Je regarda Daeron droit dans les yeux. Quelque chose me disait que je pouvais lui faire confiance, ou plutot que je devais lui faire confiance. Que je pouvais, et même que je devais l'ouvrir à mon monde. Peut-etre que je l'avais enfin trouver. Peut-être que c'était cette sensation que je cherchais depuis longtemps. L'impression de l'avoir trouvé. Je réalisa que j'étais encore en train de le fixer avec un sourire. Je secoua lentement la tête avant de me lever complètement de ma balançoire et de me retrouver devant lui. Je lui tendit, sans crainte ma main.

« Alors recommençons... les présentations... tu... tu veux bien ? »

J'hocha doucement la tête avant de lui dire, toujours en lui tendant la main.

« Je... Je m'appelle... Wendy, Wendy Skyblue. Je viens du royaume de Zélande. Et... Je suis morte... lors de... de la dernière grande bataille... du royaume. J'avais... 13 ans. Odin m'a ramené à la vie... il m'a élevé comme sa fille... À ses yeux... et aux yeux de mes soeurs de combats... qui était là-haut... avec moi... en même temps... Je suis une princesse... Je suis la princesse... Celle qui sauvera... le royaume de Zélande... En montrant la voie de l'amour... aux gens... »

Je sourit à Daeron, ignorant pourtant comment il allait réagir à tant de révélation...

Wendy me tendit la main et je restai un moment indécis.

Au fond, n'avais-je pas su depuis le début ce qu'elle était. Je lui pris la main et je me présentai à mon tour.

-Je suis Daeron Eltarin, prince héritier du royaume d'Aslancis, l'île invisible. Je suis un elfe du soleil et je viens de fêter 222 ans, dis-je le plus naturellement du monde. Je suis enchanté de faire votre connaissance, Wendy Skyblue.

Je lui serrai doucement la main, les yeux dans les yeux.