Théâtre d'Ezékiel. - Terminé.

Tout sourire Ezékiel sortit du manoir, laissant sa jeune sœur avec ses invités. Il se sentit soudain étrange. « Je ne suis plus le même » songea-t-il… mais après tant d’année de solitudes le caractère change… il fronça les sourcils et en moins de deux il fut dans son théâtre. Il ouvrit les lumières du lustre qui pendait au plafond et alla sur scène où le piano à queue n’avait pas encore été rangé. Il y joua une douce mélodie qui lui rappelait Judicaël. Ses doigts volaient tristement sur les notes blanches et noires. Cela faisait déjà deux jours qu’il n’avait pas mangé… il sentit la faim le tenailler au plus profond de son âme… tant pis il attendrait au prochain concert pour se nourrir de l’un des musiciens. À cette pensée il sourit allègrement s’ennuyant du délicieux gout sucré des fruits. Il soupira et ferma les yeux sans toute fois cesser de jouer. Il attendrait sa sœur jour et nuit pour enfin discuter avec elle… oh oui il attendrait…

Le théâtre d'Aras se situait au centre même de la vieille ville. C'était un endroit propre et élégant. J'entrepris de passer par la porte des artistes, l'entré principale étant barrée. Je me perdis un instant dans les nombreuses loges puis dans les couloirs, mais je fus bientôt guidé par un air de piano à faire pleurer le plus endurcit des vampires. Ezékiel... Personne ne jouait avec plus de dextérité, d'ardeur et de passion que lui. Je suivit la mélodie et je fus emplit, malgré moi, d'une nostalgie naissante. Un peu plus tars, je me retrouvai dans une salle immense. À l'autre bout se tenait mon frère jouant de son instrument sur la scène. Je montai sur le poduim sans qu'il ne me voit. Ezékiel était bien trop absorbé par sa musique pour me remarquer. J'avançai vers lui, tout mon corps se crispa à sa seule vue. Quel étrange être il était devenu...

-Ezékiel, mon frère..., dis-je doucement, mais ma voix se brisa par l'émotion.

J'avais à la main deux verres en crystale et une bouteille de sang signé Aristo-ampyr. C'était une compagnie secrette fesant la contrebande de sang à travers le monde. Peu de gens savait son existence, mais je faisais partie de leur clientes favorites.

En attendant la voix de sa sœur Ezékiel arrêta de jouer. Il leva un regard paisible où la tristesse se lisait. Il promena son regard sur le théâtre vide, puis son regard se déposa sur la bouteille, un Aristo-ampyr. Il sourit et se leva de tout son haut devant sa sœur en prenant avec délicatesse le verre de cristal rempli de sang frais. Il le but d’une traite comme s’il n’en avait pas bu depuis des lustres. Il inspira profondément avant de se servir deux autres coupes qui le rassasièrent un peu. Il humecta ses lèvres en fermant les yeux de plaisir. Le long silence dans la salle le fit immédiatement ouvrir les yeux. Il déposa un regard tendre à sa sœur et déposa la coupe de cristal. Il vint pour la serrer dans ses bras mais s’abstint et ne lui fit qu’un sourire de gratitude.
-alors comment était la soirée? Demanda-t-il en détournant le regard.

Après avoir cesser de jouer, à mon grand regret, il lui prit un des verres et se servie allégremment. Mon frère avait soif de toute évidence. Je me demandai quand était la dernière fois est-ce qu'il avait bu. Tout de même cela avait l'air de lui avoir fait du bien.

-alors comment était la soirée?,Demanda-t-il en détournant le regard.

Je secouai la tête. Cette soirée, je n'avais pas du tout envie d'en parler. Je me servis un premier verre et je fis un pas vers lui.

-Ne parlons pas du présent... Ce que j'aimerais savoir c'est ce qui vous ai arrivé pendant toutes ces années, mon frère. Pourquoi sommes-nous perdu de vue et que faites-vous à Aras?

Je portai la coupe à mes lèvres et savourai le liquide opaque en attendant sans réponse. Je ne le lâchai pas des yeux.

Sa sœur resta songeuse un moment et secoua la tête. Elle se servit un verre et s’avança vers Ezékiel.
-Ne parlons pas du présent... murmura-t-elle. Ce que j'aimerais savoir c'est ce qui vous est arrivé pendant toutes ces années, mon frère. Pourquoi sommes-nous perdu de vue et que faites-vous à Aras?
Elle porta la coupe à ses lèvres et savoura le liquide opaque sans ne le lâcher des yeux. Ezékiel prit le temps de penser un moment avant de raconter son histoire.
-en fait, commença-t-il. Nous nous sommes perdus de vu car je pensais que vous étiez morte et vous pensiez probablement la même chose. Il lui servit un tendre sourire et déposa la coupe sur le piano. J’ai parcouru la Grande-Bretagne pour tenter de vous oublier… j’ai donc, un jour, fais la connaissance de Judicaël, Ezékiel rougit et arrêta de parler. Il soupira et leva son regard vers le lustre. Nous avons emménagé ensemble au canada. Une nuit il est venu… dans mon lit et… il m’a mordu, sans aucune raison, il n’a même pas tenté de me tuer… un jour je parcourais la bibliothèque et je suis tombé dans une trappe qui ma amener jusqu’ici et aujourd’hui bien je suis chef d’orchestre et j’étais à ta recherche et je cherche toujours Judicaël… je ne voudrais pas vous choquer ma jeune sœur, mais je ne peux plus vous le cacher… cela fais des années, voir 600 ans que je me retiens d’avouer que j’ai toujours… Il prit une longue pause cherchant les mots qui sauraient ne pas blesser sa sœur. J’aime, en fait… j’aime les hommes.
Il ferma brusquement le piano et se détourna ne voulant pas voir l’expression sur le visage de sa sœur. Il se mordit la lèvre inférieure et attendit, dos à elle qu'elle ne dise quelque chose... un lourd silence s'installa dans la salle. il soupira et pencha la tête.

Je trouvai son histoire étrange et à la fois horriblement triste. Nous étions si proches à l'époque et nous voilà maintenant si loin. Nous faisions maintenant partie de clan ennemie, second tous les deux....

-...mais je ne peux plus vous le cacher… cela fais des années, voir 600 ans que je me retiens d’avouer que j’ai toujours… Il prit une longue pause cherchant les mots qui sauraient ne pas blesser sa sœur. J’aime, en fait… j’aime les hommes.

Il ferma brusquement le piano ce qui produisit un écho terrible. Ezékiel se détourna d'elle à présent... un lourd silence s'installa dans la salle. Il soupira et pencha la tête. Je ne pu me résoudre à le voir ainsi. Il ne devait pas avoir honte de me dire ce qu'il était.

Je posai une main fragile sur son épaule, tremblante.

-Vous aimez les hommes, et alors... Ça ne change rien à nos retrouvailles tant espérées bien que douloureuses. Mais les choses ont changés maintenant. Nous ne pouvons plus nous rencontré en publique, tous deux ensemble. Ma réputation et la votre pourrait en être ternie...

Ezékiel se tourna vers elle… de quoi parlait-elle? Comment leur réputation pourrait être terni… il fronça les sourcils et la dévisagea longuement, avait-elle honte de ce qu’il était? Ou avait-elle peur pour lui? Qu’avait-elle fait qu’Ezékiel ne savait pas.
-dites-moi, soupira-t-il. Avez-vous fait quelque chose que vous regretter pour ne plus vouloir vous montrer en ma compagnie? Ou… il baissa les yeux tristement. Croyez-vous que je pourrais voler l’homme qui fait battre votre cœur? Il osa un regard interrogateur et inquiet à la fois sur elle tout en prononçant ses paroles.
Il n’attendit pas sa réponse et se prit une autre coupe avant de descendre de la scène.

-dites-moi, soupira-t-il. Avez-vous fait quelque chose que vous regretter pour ne plus vouloir vous montrer en ma compagnie? Ou… il baissa les yeux tristement. Croyez-vous que je pourrais voler l’homme qui fait battre votre cœur?

Ezékiel baissa les yeux. Étrangement sur ces tristes paroles, le premier visage qui lme vint à l'esprit était celui de Hellann. Mais c'était impossible. Mon frère se servit une seconde coupe de sang.

-L'homme qui fait battre mon coeur? Ne soyez pas ridicule. Je n'ai pas le temps ni la volonté pour ces enfantillages humaines. Non, non, dis-je faussement amusé. J'ai fait des choses horribles que je regrette en effet, mais ce n'est pas ce qui m'étouffe. En fait ce que je voulais dire que nous sommes tous deux dans des clans ennemis et qu'il nous faudra nous armé de prudence, Ezékiel...

-L'homme qui fait battre mon cœur? Fit-elle surprise. Ne soyez pas ridicule. Je n'ai pas le temps ni la volonté pour ces enfantillages humaines. Non, non. J'ai fait des choses horribles que je regrette en effet, mais ce n'est pas ce qui m'étouffe. En fait ce que je voulais dire que nous sommes tous deux dans des clans ennemis et qu'il nous faudra nous armé de prudence, Ezékiel...
-ah, oui bien sûr murmura-t-il prenant soudainement conscience du danger qu’ils couraient en se moment même.
Ezékiel devint étrangement triste quand il remarqua que maintenant sa pire ennemie était sa sœur. Jamais il n’avait cru que cela arriverait un jour… il s’agrippa après l’un des sièges de la salle et retint un gémissement de douleur. Sa seule famille ne pouvait être plus déchirée qu’en se moment.
-il vaudrait mieux… que vous quittiez se théâtre, maintenant, murmura-t-il d’un ton las. Mais faites attention pour ne pas vous faire voir, surtout…
Le cœur en pièce il quitta la salle pour s’engouffrer dans les longs corridors où la lune qui passait par les immenses fenêtres éclairait ses pas. Il ne se retourna pas pour voir si sa sœur le suivait, il ne voulait plus regarder en arrière…

-il vaudrait mieux… que vous quittiez se théâtre, maintenant...

Ces mots me brisèrent le coeur. Oui, nous étions dans les clan ennemis, mais nous restions frère et soeur. Il y avait toujours moyen de s'arranger. Il quitta la salle. Je restai patoit un instant puis je me lançai à sa poursuite.
Je le ratrappai à l'angle d'un couloir. Mon vampire de frère semblait triste et lasse. Pauvre homme!

-Ezékiel! Ezékiel! Vous ne pouvez pas me dire une telle chose puis me quitter!

Clady le rattrapa bien vite quand il tourna en direction de sa loge. Il s’arrêta quand elle vociféra après lui.
-Ezékiel! Ezékiel! Vous ne pouvez pas me dire une telle chose puis me quitter!
« Et pourquoi donc » se demanda-t-il en lui tournant toujours le dos. Ezékiel se retourna vers elle et lui sourit tristement. « Si seulement j’étais mort… la vie est si amer maintenant… si triste et longue… vivre en sachant que je suis l’ennemie de ma sœur, c’est trop dur… toute une vie en sachant que peut-être un jour j’aurai comme mission de la tuer… vivre pour l’éternité avec tant de tristesse et d’amertume… l’éternité c’est si long… Clady, ma chère Clady que va-t-il nous arriver maintenant que nous sommes morts, mais bien vivant… comment faire pour vivre au dépends des autres… je tue des gens pour survivre… être un vampire c’est si difficile… peut-être dois-je mettre fin à mes jours… cela fais déjà 500 ans que je souffre de solitude et que je me pose toutes les questions de la vie sans arrêt… » Il resta songeur et triste durant un long moment avant soupirer et de serrer sa sœur dans ses bras. « Que faire? »
-je suis désolé… si vous le voulez bien, je vous invite chez nous, mais il faudra aller chasser le repas car je meurs de faim.
Je lui souris gentiment et effaça toute tristesse apparente, en me décollant doucement de l’étreinte. « Elle est si belle! » pensais-je en la regardant avec admiration.

Je fus surprise lorsqu'Ezékiel me pris dans ses bras. Mais malgré moi, cette tendresse subite me faisait du bien. Je l'étreingis doucement. Sans que je puisse faire quoi que ce soit, une larme roula sur ma joue. Mais quel tristre sors nous avait donner la vie. Je me dépêcher d'essuyer cette larme, je ne voulais pas qu'il la voit. Je devais rester de marbre. J'était Clady Van de Graaff tout de même.

-je suis désolé… si vous le voulez bien, je vous invite chez nous, mais il faudra aller chasser le repas car je meurs de faim

Une fois qu'il me relâcha, je touchai sa joue fraichement raser et plongea mon regard dans le sien.

-Ne le soyez pas, mon frère, ne le soyez pas.

Bras sous bras, nous nous dirigeâmes vers la sortie.

-Nous allons devoir être prudent, en sortant d'ici...

Ezékiel entrevit la joue humide de sa sœur mais ne passa aucune remarque. « Elle est trop orgueilleuse » pensa-t-il en cachant un sourire moqueur. Elle lui caressa la joue et Ezékiel lui replaça une mèche douce comme la soie derrière l’oreille.
-Ne le soyez pas, mon frère, ne le soyez pas, Fit-elle tendrement.
Je lui pris le bras tendrement et ensemble, nous nous dirigeâmes vers la sortie.
-Nous allons devoir être prudent, en sortant d'ici...
« En effet » il eut soudainement un flash.
-venez, fit-il en tournant vers la gauche.
Ezékiel traina gentiment Clady dans un placard où il y avait un escalier secret caché derrière le mur. Il actionna le levier qui se trouvait à être la poignée d’un vieux balai en bois et la porte s’ouvrit. Il poussa tendrement Clady devant lui et alluma la vieille torche qui était cachée dans un vieux bac où plusieurs produits de nettoyages trainaient. Ils aboutirent devant une échelle en fer et Ezékiel passa devant pour soulever la porte de bois. Ils pénétrèrent dans la bibliothèque de la ville.
-mon manoir est en haut de la côte, derrière cette bibliothèque, murmura-t-il en serrant la main de sa sœur dans la sienne.
Il l’entraina devant la porte qu’il ouvrit doucement. Il jeta un regard vers la rue; personne. « Parfait ».
Ils sortirent lentement et Ezékiel prit soin de fermer la porte.
-nous devrions prendre notre temps pour ne pas attirer les regards, nous allons passer par la ruelle et puis nous prendrons le chemin de terre qui monte jusqu’à la forêt, le manoir de Judicaël est caché derrière les arbres où coule un ruisseau… avec le son il sera facile de se repérer dans la noirceur et personne ne réussira à nous voir.

-venez, fit-il en tournant vers la gauche.

Nous traversâmes un tunelle digne du fantôme de l'Opéra. Je souris. Ce que mon grand-frère était ingénieux. Mais c'était la moindre des choses pour survivre aujourd'hui. La vie de vampire n'était plus aussi facile qu'elle l'avait déjà été. Il ne nous sufisait plus de rester dans notre château lugubre et sortir que la nuit pour chasseur quelques paysans incultes. Maintenant avec toute la technologie et la science, ils nous fallaient redoubler de prudence.

Après être sortit de la bibliothèque municipale d'Aras.

-nous devrions prendre notre temps pour ne pas attirer les regards, nous allons passer par la ruelle et puis nous prendrons le chemin de terre qui monte jusqu’à la forêt, le manoir de Judicaël est caché derrière les arbres où coule un ruisseau… avec le son il sera facile de se repérer dans la noirceur et personne ne réussira à nous voir.

-Que vous habitez loin mon frère. Je tarde déjà d'arriver chez vous...

Nous ne perdîmes pas un moment de plus et nous nous dirigeâmes vers la dite ruelle.

(on va changer d'endroit pour les ruelles pis après la forêt où j'habite ok? à moins que tu préfères passer tout de suite à la forêt. c'est toi qui voit)

-Que vous habitez loin mon frère. Je tarde déjà d'arriver chez vous... fit-elle en le faisant sourire.
Il ne lâcha pas sa main et marcha lentement jusqu’à la sombre ruelle.
-avec un peu de chance nous allons croiser notre repas, chuchota Ezékiel en montrant ses crocs.
Il se sentait étourdit et fatigué. Il avait faim et il manquait de « sommeil ».
Ils marchaient normalement dans la rue, évitant de regarder les gens qui passaient devant eux dans les yeux. L’air était frais et il sentait bon les feuilles et le gazon humide. Ezékiel inspira profondément en profitant du doux vent qui jouait dans ses cheveux légèrement éclairés par la lune. Le temps était doux et calme, mais de gros nuages s’accumulaient rapidement à l’horizon. Ils devraient faire un peu plus vite s’ils ne voulaient pas se faire prendre par la pluie. Ezékiel serra doucement la main de sa sœur sans pour le moins la regarder. Son regard se promenait d’une rue à une autre, scrutant les moindres recoins noirs, s’assurant qu’ils n’étaient pas suivit où qu’ils ne croiseraient pas un chasseur au nez fin.

(moi je te suis de toute façon, ça me dérange pas ^^ )

-avec un peu de chance nous allons croiser notre repas...

Je souris intérieurement à cette possibilité. Les Aristo-ampyr étaient bien mais ils ne donnaient pas l'adrénaline d'une bonne partie de chasse. Nous déambulâmes un moment dans les rues, à pas feutrés.

J'apperçu soudain un adolescent qui se promenait seul avec son chien. Je tapotai sur l'épaule d'Ezékiel.

-Le voilà notre repas, dis-je en sortant mes canines pointues

(ok on fait ça pis aprs on saute à la foret sans passer par les ruelles...)

Ezékiel et sa sœur aperçurent au même moment le jeune homme qui se promenait ave son chien. Clady lui tapa légèrement sur l’épaule et Ezékiel se pencha vers elle.
-Le voilà notre repas, dit-elle en sortant ses canines pointues.
-et voici notre entrée, murmura Ezékiel en pointant le chien du menton.
Il sortit à son tour ses canines pointues. Le jeune homme passa devant eux sans leur adresser un regard. Quand il fut de dos, Ezékiel en profita pour lui agripper la tête les le mordre dans le cou pour le tuer. Quand le jeune homme eut rendu l’âme Ezékiel le mit sur son épaule laissant sa sœur s’occuper du chien.
-nous allons les manger chez nous, ainsi nous aurons moins de chance de nous faire surprendre.

Le garçon n'eut aucune chance face à mon frère. Quant à moi, je me saisit du canin et je lui tordit le cou. Quel délice, un pur-sang en plus.

-nous allons les manger chez nous, ainsi nous aurons moins de chance de nous faire surprendre., dit Ezékiel en portant l'ado.
-Très bien, mais ne traînons plus ici, Ezékiel. J'entends des voix plus loin. Nous ne sommes pas seuls.

En effet, il y avait sans doute, non loin de nous, il devait y avoir un bar ou une fête. J'entendais des rires et de la musique. Je regardai mon frère inquiète.

-Très bien, mais ne traînons plus ici, Ezékiel. J'entends des voix plus loin. Nous ne sommes pas seuls.
-En effet, fit-il en scrutant les moindres coins sombres…
De la musique jouait et des jeunes gens parlaient forts, étrangement ils avaient l’air de se rapprocher des deux vampires. Clady regarda Ezékiel, inquiète. Il resta de marbre et mit l’homme sur l’épaule de sa sœur.
-je vais avoir besoin de refaire mon garde-manger, dit-il sourire en coin.
En effet il avait épuisé ses maigres ressources et il n’avait plus rien pour se nourrir, ne chassant que très rarement.

-je vais avoir besoin de refaire mon garde-manger

Je secouai la tête. Je savais très bien ce que cela voulait dire. J'entendis l'éclat de bouteille de bière non loin de nous. Ils approchaient. Ce n'était pas prudent du tout. Ils étaient beaucoup trop nombreux pour nous.

-Non... Ezékiel. Ne faites pas cela. Rentrons chez vous, j'ai à vous parler de chose de la plus haute importance. Si vous n'avez plus rien chez vous, je vous ferez parvenir les corps qu'il me reste chez moi... S'il vous plaît, dis-je une tinte d'inquiétude dans la voix.

-Non... Ezékiel. Ne faites pas cela. Rentrons chez vous, j'ai à vous parler de chose de la plus haute importance. Si vous n'avez plus rien chez vous, je vous ferez parvenir les corps qu'il me reste chez moi... S'il vous plaît, dit-elle avec inquiétude.
Ezékiel soupira mais décida d’écouter sa sœur.
-parfais allons-y, mais vite car nous aurons tôt fait de nous faire voir… à la fin de la ruelle il y a un petit chemin qui mène tout droit à la forêt, nous allons courir jusqu’à chez moi…
Ezékiel prit l’homme et le mit sur son épaule. Tous deux coururent à vive allure jusqu’à dans la forêt où plus haut il y avait le manoir d’Ezékiel…
(ici on change pour la forêt?)

(oui avec plaisir... même qu'on pourrait sauver du temps en skipant et on voit déjà le manoir ^^ )

Il avait raison et je le remerciai de partir. De toute façon de quoi aurait-on eu l'air, un ado mort sur le dos et le cadavre d'un chien sous le bras. Nous courâmes jusqu'à la dites forêt. Je lui proposai de faire la course jusqu'au manoir.

-Comme lorque nous étions enfants, dis-je en courant plus vite que l'éclaire entre les branches des arbres.

La nuit était agréble et l'air était rafraichissante. Nous passâmes près d'un joli lac où la lune argentée cherchait son reflet. J'aimais la forêt. Une volée d'oiseaux s'envola à notre passageé Je me sentis comme quand lui et moi vivions toujours en Grande-Bretagne et que nous nous amusions à nous perdre dans le bois derrière notre chez nous. Cette époque me parût bien loin et je fus envahit par une vague de nostalgie.

(ouaip! donc on change (: )

-Comme lorsque nous étions enfants, dit-elle en courant plus vite que l'éclaire entre les branches des arbres.
Ezékiel sourit. « Tu veux faire la course? Parfait! »
-tu vas mordre la poussière! fit-il en la dépassant.
Il lui tira la langue et faillit s’accrocher dans une poubelle. Ils traversèrent rapidement la ville et arrivèrent enfin dans la forêt.
-c’est proche d’ici, fit Ezékiel en ébouriffant les cheveux de sa sœur comme il le faisait pour l’agacer, enfant.
Il lui sourit moqueusement et s’enfonça dans la forêt.

-c’est proche d’ici, fit mon frère en passant un main dans mes cheveux.
Ainsi, il se rappelait que je détestait cela. Je ris au éclat. Nos chamailleries d'enfant m'avait manqué je penses. Nous traversâmes la forêt en quelques minutes. Je vis bientôt la pointes de tours et un toit sombre qui dépassaient de la sime des grands pins. Je souris. J'avais vraiment très hâte qu'il me fasse découvrire sa demeure, mais il y avait un sujet délicat dont nous devions discuter absolumment. Même si je n'en avais pas envie, c'était innévitable.

La guerre entre les Draculus et les Black Lotus s'annonçait pour bientôt.