Irène, Cathrine et Viviane... (Pv Arabelle) - terminer

Cette journée avait été éprouvante... Je dirais même plus: horriblement éprouvante! En plus de cela, je n'avais pas mangé de la journée, bien trop occupée avec les derniers préparatifs de la guerre. Et en plus, plus aucun signe de vie de William, Haris qui rodait toujours dans les parages, Ezékiel qui disparaît, Hellann qui ne retrounait plus mes appels... Et dans tout cela, il aurait dû encore me rester Arabelle. Mais non! Elle me laissait tomber également, bien trop occupée avec je ne sais trop qui en dehors des murs de la maison. Qui me reste-t-il? Ika? Non. Je ne penses pas que ma chouette domestique veulent bien que je passes des heures à lui confier mes problèmes.

Je me laissai tomber en soupirant sur mon sofa de cuir rembouré. Je m'étendis de tous mon longs dans un froissement de soie noire. Les bras croisés sur ma poitrine, je regardai le foyer où crépitait un bon feu, du coin de l'oeil avant de lâcher un nouveau soupire.

Les minutes passèrent sous les tic-toc de l'horloge grand-père derrière moi. Bon... Qu'est-ce que je fais ce soir? Je me pinçai la lèvre quand mon regard se posa sur une cruche de sang que je n'avais pas eu le temps d'ouvrir ce matin, cadeau d'un de mes bonnes connaissance vampire. Au bout d'un moment, je finis par me lever pour aller m'en servir un peu, petit sourir aux lèvres.

(Oui, c'est vrai pour la première fois, j'ai fait l'erreur d'en oblier un. Mais je suis sortie du rp «Quand le talion sonne» Je suis donc libre de faire ce rp )
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( hrp, Mon erreur Désoler, j'ai dut mal lire la première fois. )

(Oh! C'est vraiment pas grave ^^)

Après mon départ de l'amphithéâtre, je courus le plus vite que je pu jusqu'au manoir de Clady, où j'habitais. Les révélations du vampire me choquaient. Qu'est-ce qu'il voulait dire? Je n'y comprenais rien bon sang! Clady et moi, on devait avoir une sérieuse discussion.

J'ouvris en grand la porte du manoir. Merci mon Dieu! Clady était à l'intérieur! Ouf. Je me dirigeai vers le salon où elle se trouvait à grand pas. Je pris une grande respiration, et m'arrêtai un instant à l'entrée de la pièce. Si je ne me calmais pas, j'allais me mettre à lui crier dessus, ce qui était une mauvaise idée. Après quelques secondes de pause, j'ouvris la porte de la pièce et déboulai à l'intérieur.

-Clady

Je me campai devant elle, ignorant l'odeur du sang qu'elle avait dans son verre.

-Est-ce que c'est vrai?

Je la regardai gravement, contenant difficilement mon énervement.

Je pris une légère gorgée que je conservai en bouche pendant quelques instants. Hmmm… Pas mal.

-Clady.

Je me retournai rapidement et mes boucles d’oreilles argentées tintèrent. Je souris en voyant ma protégée.

-Ah! Arabelle chérie! Tu tombes à pique, je…, commençai-je en venant à sa rencontre, prenant le pli de ma robe au genou.

-Est-ce que c'est vrai?

Sa question me surpris et j’haussai un sourcil, perdant un peu mon sourire.
-Qu… Quoi? Qu’est-ce qui se veut d’être vrai ou non?

Je battis des paupières, incrédules.

-De quoi me parles-tu?

-Qu… Quoi? Qu’est-ce qui se veut d’être vrai ou non? De quoi me parles-tu?

-Tu...

Je rassemblai mes idées.

- Qui sont Irène, Viviane et Cathrine?

Lui demandai-je.

-Est-ce que tu m'a transformée, as mis fin à ma vie... parce que je leur ressemblaient?

Ajoutai-je d'un ton accusateur. Je tendis la main et pris son verre, que je reposai sur une petite table. Je me campai devant elle. Il me fallait la réponse.

- Qui sont Irène, Viviane et Cathrine?
J'ouvris grand les yeux et devins aussi immobile qu'une statue.

-Est-ce que tu m'a transformée, as mis fin à ma vie... parce que je leur ressemblaient?

Je lâchai mon verre et heureusement elle l'attrapa car il aurait éclater aux sols. Le regard vide, légèrement tremblante je revins vers mon sofa. Je m'assieds et fixai le feu un moment.

-Qui... Qui t'a parler d'eux?

Les larmes me montèrent aux yeux et je la regardai. Ma vision se troubla.

-Tu l'as vu... Tu lui as parler! Qu'est-ce qu'il ta dit? Il ne t'a pas fait mal au moins?

-Qui... Qui t'a parler d'eux?

Ses yeux s'embrouillèrent.

-Tu l'as vu... Tu lui as parler! Qu'est-ce qu'il ta dit? Il ne t'a pas fait mal au moins?

-Oui j'ai rencontré ton... créateur, Haris. Il est charmant! Dis-je sarcastiquement. Je vais bien, il ne m'a rien fait. Mais tu dois m'expliquer Clady... qui sont ces filles auxquelles il m'a comparé?

Je la regardais, les poings sur les hanches. Elle devait me fournir des explications, je ne la laisserais pas se défiler.

-Oui j'ai rencontré ton... créateur, Haris. Il est charmant! Je vais bien, il ne m'a rien fait. Mais tu dois m'expliquer Clady... qui sont ces filles auxquelles il m'a comparé?
Charment... C'était le mot... Je joins mes mains devant ma bouche et je me pincai les lèvres.

-Viens t'asseoire, fis-je en tapotant la place près de moi en fixant l'âtre de la cheminé.

Mes pensés dérivèrent vers les premièrs et les plus sombres années de ma vie. Je ne savais vraiment pas par quoi commencer.

-Quel âge crois-tu que j'ai Arabelle? , fis-je en ramenant une de mes mèches dans mon chigon, un peu tremblante.

Elle tapota la place à côté d'elle, et après quelques secondes d'hésitation, j'acquiesçai et m'assis. Je me tournai ensuite vers elle.

-Quel âge crois-tu que j'ai Arabelle? Me demanda-t-elle.

-Heu... tu dois avoir...

Je l'observai attentivement. Elle avait l'air d'être à peine plus âgée que moi, 18 ans tout au plus, mais dans ses yeux brillaient une sagesse et une expérience qui n'auraient pas dû être là.

- Quelques siècles? genre... 300 ans?

-Quelques siècles? genre... 300 ans?

J'eus l'espace d'un instant un minuscule sourire triste devant sa belle inoscence.

-Arabelle... En septembre dernier, j'ai fêter mes 595 ans. Je suis l'une des plus veilles vampires d'Amérique et d'Europe. J'en ai vécu et vu des choses horribles dans ma vie. Mais toutes choses ne sont rien devant la monstuosité de mon créateur: Haris Arhenius...

J'avais l'impression de revivre ces mauvais souvenirs, je détournai les yeux à nouveau vers le feu.

-Tu vois au début j'avais pour lui le plus grand des respects, de l'admiration. Je l'aimais sans condition, complètement aveuglé par mon amour pour lui, je le suivais partout, faisant tout ce qu'il disait... Mais bien sûr, il ne me considérait aucunement comme une conquête possible, ni comme une femme... Haris voyait en moi qu'une espèce de familier, un animal de compagnie. Nous nous étions réfugé dans un vieux château abandonné en Normandie, loin des regards...

Je pris une grande inspiration.

-C'est arrivé un soir de décembre de 1500... Haris s'était endormi dans son fauteuil après avoir passer des heures à jouer de son maudit instrument! Il a dû accrocher une chandelle car le feu a consummer une partie des rideaux de sa chambre. J'ai été alerté par la fumé et j'ai accouru à lui. J'ai pu étindre rapidement les flammes... Quand il s'est reveiller, c'était comme si son attitude vait changer... Il a été si tendre avec moi cette nuit là.. pour la première et la dernière fois, car par après les choses se sont compliquer...

-C'est arrivé un soir de décembre de 1500... Haris s'était endormi dans son fauteuil après avoir passer des heures à jouer de son maudit instrument! Il a dû accrocher une chandelle car le feu a consummer une partie des rideaux de sa chambre. J'ai été alerté par la fumé et j'ai accouru à lui. J'ai pu étindre rapidement les flammes... Quand il s'est reveiller, c'était comme si son attitude vait changer... Il a été si tendre avec moi cette nuit là.. pour la première et la dernière fois, car par après les choses se sont compliquer...

-Alors... lui et toi vous... oh.

Je compris alors ce qu'elle était en train de me dire.

-Alors ces filles... ce sont vos enfants? À toi et... et Haris?

Je n'en revenais pas! Clady avait l'air d'avoir 18 ans, et elle avait eu des enfants? voilà maintenant des siècles? Wow... Je n'aurais jamais deviné!

-Alors ces filles... ce sont vos enfants? À toi et... et Haris?
J'hochai les têtes, les lèvres pincées, les yeux pleins d'eau. J'enfouis mon visage dans mes mains et j'éclatai en sanglot.

-Il na plus jamais voulu me toucher, me prendre dans ses bras après ça... Il était encore plus froid et cruel qu'avant. Nous nous sommes peu à peu distancer et j'ai finit par découvrir que j'étais tomber enceinte. Je ne pouvais pas lui dire, Arabelle... Je ne pouvais pas...

Je pleurai de plus belle comme une enfant.

-Et comble du malheure, il n'y avait pas qu'un enfant...

-...Et comble du malheur, il n'y avait pas qu'un enfant...

Mes yeux s'écartèrent d'eux mêmes. Je me rendis compte que ma bouche était ouverte, et je le refermai. Clady? Avec des enfants? Et plus d'un? Et surtout avec ce... mort? Comment était-ce possible? Je n'en revenais pas. Je n'arrivais pas à croire que cela pouvait être vrai.

- Irène, Cathrine et Viviane, c'était leurs noms. Et tu les as eu avant d'être transformée... compris-je alors.

Je fronçai les sourcils, essayant d'assimiler toutes ces informations.

-Mais... quel est le lien avec moi?

(J'ai modifier mon histoire pour que ça marche ^^)

-Irène, Cathrine et Viviane, c'était leurs noms. Et tu les as eu avant d'être transformée.

J'hochai la tête malgré mes pleurs.

-Oui, ce n'est que lorsqu'il la découvert, après leur naisance, qu'il m'a..., dis-je entre mes mains.

Je ne pus dire la fin de ma phrase. Je devais vraiment être pathétique à voir. Je me sentais faible et tâchée de mes erreurs passée, aucunement digne de ce que j'étais.

-Mais... quel est le lien avec moi?

Je levai les yeux, je cessai immédiatement de sangloter. Je demeurai un moment aussi immobile qu'une statue les yeux brillants de larmes.

-Tu... Tu leur ressemble tellement Arabelle. J'ai été égoïste en te donnant la mort. Je voulais te garder pour moi, m'occuper de toi car elles je les ai perdu. Toute suite après leur naissance, pour ne pas que leur père les trouves, je les ai confier à trois familles distinctives. Quand je t'ai vu, je me suis dit que j'aurai droit à une seconde chance... J'ai eu tort. Je ne pourrai jamais te demander de me pardonner, mais je m'en excuses.

-...J'ai eu tort. Je ne pourrai jamais te demander de me pardonner, mais je m'en excuses.

Je fermai les yeux un instant. Enfin, je connaissais la raison de ma transformation, de pourquoi tout ça m'était arrivé. Je levai la tête et plongeai mes yeux bleus dans ceux, roses et pleins de larmes de Clady. Je sentis ma colère fondre comme neige au soleil. Clady m'avait transformé par remplacement certes, mais elle m'avait aussi recueilli, offert un toit et de l'affection, malgré l'amertume et la mauvaise humeur que je lui avais imposée. Depuis la mort de mes parents, c'était la seule qui m'avait donné quelque chose de semblable à ce que j'avais perdu. Et puis... je devais bien l'admettre, j'appréciais la vampire devant moi, c'était la seule à qui j'avais envie de me confier ici.

-Je.... je n'arrive pas à te détester et à t'en vouloir... Je... je suis triste pour toi, avouai-je.

Je m'approchai et avec une légère hésitation puisque c'était la première fois que l'on faisait quelque chose de semblable, je lui ouvrit mes bras et la serra contre moi pour la réconforter.

-Je.... je n'arrive pas à te détester et à t'en vouloir... Je... je suis triste pour toi.

Je ne pus répondre. Ce fut impossible car les larmes me montèrent aux yeux encore et une fois de plus, j'enfouis mon visage entre mes mains. Puis, je sentis ses bras se refermai autour de moi. J'entrouvis mes doigts et j'écarquillai les yeux. Je ne pouvais y croire. Depuis quand est-ce que les nouveaux-né prenaient leur créateur dans leurs bras. Au départ je me crispai à ce contact, tellement rare chez moi, puis je fermai les yeux. J'entourai à mon tour Arabelle dans mes bras et la serrai contre moi dans une affection toute à fait maternelle. Je posai ma tête contre la sienne et me laissai attendrir par cette petite vampire pleine de surprise.

-... Ne sois pas triste pour moi, Arabelle chérie... Tu as assez de problème comme cela pour te soucier des problèmes des autres. Les vampires, c'est comme ça... Mais je veux que tu saches, que peu importe ce qui t'arriveras, je serai là pour toi.

Je caressai doucement ses cheveux d'un geste protecteur et posai mon regard sur le feu.

-... Je ne le laisserai plus t'approcher...

-... Je ne le laisserai plus t'approcher...

Je frissonnai en l'entendant mentionner ce vampire. Le mentor de mon mentor. La personne la plus effrayante que je n'avais jamais rencontrée. Je m'écartai doucement de Clady et la regardai.

- Merci... Merci pour tout. Je t'en voulais de m'avoir transformée et tout... mais maintenant, je dois dire que j'en suis heureuse. Depuis la mort de mes parents... personne n'a été aussi attentif et gentil avec moi. Me confiai-je

Je fis un petit sourire gêné à Clady. Ce n'était pas vraiment dans mes habitudes de parler comme ça, mais elle l'avait fait pour moi alors... et elle était la seule assez près de moi pour ça. Pendant quelques secondes, j'envisageai de lui parler d'Eloan, qui me manquait malgré tout, mais finis par me raviser. Je crus que c'était préférable de ne rien dire.

-Bon... Merci encore pour m'avoir raconté tout ça Clady... dis-je sincèrement. Je... je vais monter dans ma chambre maintenant. Je commence à être fatiguée.

Je me levai.

- Merci... Merci pour tout. Je t'en voulais de m'avoir transformée et tout... mais maintenant, je dois dire que j'en suis heureuse. Depuis la mort de mes parents... personne n'a été aussi attentif et gentil avec moi.
Je passai une main affectueuse sur sa joue et mon regard s'attendrit. J'étais heureuse qu'elle me parle enfin un peu d'elle... C'est vrai, je ne connaissais presque rien d'elle.

-Bon... Merci encore pour m'avoir raconté tout ça Clady....Je... je vais monter dans ma chambre maintenant. Je commence à être fatiguée.
Elle se leva et j'attrapai sa main, mon sourire se perdit dans une expression piteuse.

-Attends... Tu ne veux pas te confier un peu plus à moi? Je sais qu'il est tard, mais restes donce un peu s'il te plait...
Je lui souris.

-Nous n'avons jamais l'occasion de passer un peu de temps, juste toi et moi. J'aimerais discuter un peu avec toi.

-Nous n'avons jamais l'occasion de passer un peu de temps, juste toi et moi. J'aimerais discuter un peu avec toi.

Je me retournai vers elle, et hésitai. Elle souriait et elle avait l'air tellement sincère... Mais... devais-je lui parler de ce qui me tracassait, de... lui? Je savais qu'elle n'approuverait pas, et qu'elle serait en colère... Mais... j'avais vraiment envie d'en parler à quelqu'un... Et elle aurait peut-être des bons conseils à me donner... Je m'assis près d'elle sur le sofa de nouveau.

-Tu... me promets que tu ne te fâcheras pas Clady? Que tu ne vas pas heu... paniquer et tu ne vas rien faire? Demandai-je le regard suppliant.

Pas question que je parles si je le mettais en danger. Eloan... il me manquait... et même si je ne pouvais plus le revoir, je devais absolument être sûre qu'il serait en sécurité.

Je fus heureuse lorsqu'elle vint s'asseoire près de moi. Mon sourire s'élargie mais je notai tout de même un changement d'atitude. Cela m'inquiétai un peu.

-Tu... me promets que tu ne te fâcheras pas Clady? Que tu ne vas pas heu... paniquer et tu ne vas rien faire?
Je lui jetai un regard attendrit et je posai ma main sur la sienne.

-Je te le promet. Peu importe ce que tu me diras...,je pris une bonne et grande respiration pour lui montrer que j'étais très calme, je ne me fâcherai pas...

Je serrai ses doigts entre les miens.

-Dis-moi ce que tu as sur le coeur, Arabelle chérie...

-Dis-moi ce que tu as sur le coeur, Arabelle chérie...

Je sentis mon coeur se serrer. Je détournai les yeux. Les larmes y montaient, sans que je n'arrive à les retenir.

-Et bien il y a ce garçon... on s'est rencontrés il y a quelques semaines, et on s'est revu... et un soir... il m'a embrassé...

J'enfoui la tête dans mes mains.

-J'ai... je suis devenue folle! je ne me reconnaissais même plus! Il est humain, et j'ai voulu, et failli le blesser ou même le tuer!

Je relevai mes yeux brouillés de larmes vers elle, et lui jetai un regard triste et suppliant.

-Pourquoi je n'arrive pas à être près d'eux? c'est quoi mon problème? Pourquoi je n'arrive pas à me contrôler? Pleurai-je, C'est quoi mon problème?