près de la mort... - terminer

Maeva venait de se réveiller. Elle entrouvrit les yeux, il faisait sombre et elle avait si mal! Elle gémit de douleur. Elle ouvrit brusquement les yeux et se releva sur le lit. Elle avait un masque sur le visage et plusieurs prises qui lui donnaient du sang et autres choses. Elle retira le masque et avisa les bandages qui recouvraient le haut de son corps et ses bras. Elle retira les longs fils qui étaient branchés sur elle et se leva doucement. « Depuis quand suis-je ici? » se demanda-t-elle en gémissant de plus belle. Elle sentait une sombre présence non-loin d’elle mais ne pouvait pas dire qui il était…
Elle reconnaissait se parfum… c’était surement le loup qui l’avait attaqué! Elle se retourna vers lui avec difficulté.

Hakan n'avait pas été capable de la laisser. Le soleil c'était levé depuis une heure maintenant, elle avait passer la nuit entre la vie et la mort. Son petit coprs était recouvert de point de souture. Le Van Helsing, avait passer la nuit dans le couloir, assis sur une chaise inconfortable, perdu dans ses remords. Maintenant qu'elle était réveillé, Hakan se tenait dans l'embrassure de la porte, adossé au portique, le regard inquiet. La jeune fille se retourna lentement vers lui, à cet instant elle lui fit vraiment pitié. Un docteur avait bien voulu penser ses blessures et lui avait prêter un vieux chandail des Nordiques oublié par l'un des patients. Un cache-oeil de rechange masquait son horrible orifice rouge, heureusement pour la jeune fille. Lorsqu'elle plongea son regard dans le sien, Hakan avala de travers.

-Ça va?, dit-il de sa voix grave et rauque.

Il connaissait la réponse, mais c'était les seules mots qu'il avait été capable de prononcer.

Maeva le regarda longuement en souriant tristement. Il était dans l’embrasure de la porte et il semblait inquiet. Elle avait étrangement froid et ses pieds nus sur le sol de tuiles n’arrangeaient pas son état. Il avait remis son cache-œil et il était toujours vêtu de son simple pantalon.
-Ça va?, dit-il de sa voix grave et rauque qu'elle aimait.
Elle fit un léger oui de la tête et s’approcha de lui.
-tout ça pour un simple chevreuil murmura-t-elle tristement. Ils ne se sont pas occupé de toi? demanda-t-elle avisant ses plaies toujours ouvertes qui saignaient un peu moins...
Elle leva un regard inquiet vers le l’homme qui avait, pourtant bien faillit la tuer…

Oui tout ça pour un stupide chevreuil. Comment n'avait-il pu ne pas se contrôler et éviter une telle catastrophe.
-Ils ne se sont pas occupé de toi?
Hakan suivit le regard de la belle ténébreuse jusqu'à sur ses différents blessures. Non, en effet à part les avoir désinfecté, Hakan avait refusé tous les soins. Ils voulaient que les médecins se penchent sur le cas de la jeune fille avant lui. Il baissa les yeux.
-Tu... tu devrais peut-être resté couchée, lui dit-il d'un ton doux sans répondre à sa question.

Il ne savait vraiment pas comment lui parler. Puis il reposa son regard dans le siens. Son oeil unique, brun et bleu à la fois, était brillant de remord et d'angoisse. Il osat même poser une main légère au creux de son dos pour la diriger vers son lit d'hôpital.

Il baissa les yeux et elle fronça les sourcils. Il garda son regard sur ses pieds et elle s’avança vers lui inquiète. « J’espère qu’il n’a rien apprit de grave » se demanda-t-elle.
-Tu... tu devrais peut-être resté couchée, lui dit-il d'un ton doux sans répondre à la question de la jeune louve.
Il posa son regard dans le siens. Son regard était brillant de remord et d'angoisse. Il posa une main légère au creux de son dos pour la diriger vers son lit d'hôpital, mais elle refusa.
-je dois retourner chez nous, Calmheart va s’inquiéter… fit-elle dans un souffle.
Elle se tourna suppliante vers lui en lui prenant le bras des ses douces mains tremblantes.

Le coeur d'Hakan cessa momentanément de battre lorsqu'elle lui prit le bras. Tant de douceur pour une louve ça tenait presque au miracle. Mais il avait faillit la tuer, elle ne pouvait pas rentrer chez elle. De 1, parce qu'elle n'était pas en état de le faire, et de 2, parce que Calmheart allait le tuer. Le Hunter posa sa main sur la sienne, gelée et la tint fortement. Son supérieur avait voulu la protéger de lui et bien elle avait eu raison en fin de compte. Il s'était avéré beaucoup plus dangeureux qu'il ne le pensait lui-même.

-Tu ne peux pas partir tout de suite. Tu n'est pas encore remis de tes blessures, dit-il plus fermemant malgré les beaux yeux de la jeune femme. Tu dois rester ici avec les médecins... avec moi.

Et comble du ridicule, il ne connaissait toujours pas son nom. Il avait peine à respirer et elle ne lui était d'aucune aide. Il était tellement, tellement désolé.

Le jeune homme posa sa main chaude sur celle glacée de Maeva.
-Tu ne peux pas partir tout de suite. Tu n'es pas encore remis de tes blessures, dit-il plus fermement. Tu dois rester ici avec les médecins... avec moi.
Elle resta silencieuse un moment en le regardant droit dans les yeux. Elle ne voulait pas rester à l’hôpital!
-mais… Calmheart va s’inquiéter! Je vous en supplie…
Elle était à bout de force et ses blessures la faisaient atrocement souffrir. Malgré qu’il ait raison elle ne pouvait pas rester à l’hôpital et attendre que son chef et son clan partent à sa recherche!
Elle baissa la tête tristement sachant qu’elle n’avait aucune chance contre lui.
-ils vont me chercher partout… murmura-t-elle pour elle-même en s’asseyant sur le lit.
Elle leva son regarda clair sur lui et lui sourit timidement. « Il a tenté de me tuer et maintenant il tente de me sauver… »

Malgré sa détermination à retrouver les siens, Hakan vit très bien qu'elle souffrait énormément. Il ne pouvait tout simplement pas la laisser partir. Finalement, elle s'assit sur le lit et les muscles du hunter se détendirent un peu. Elle éleva ses beaux yeux vers lui et elle lui sourit. Comment faisait-elle cela? Alors que lui affichait un air sévère et stressé.

-Oublie Calmheart un instant, lui dit-il doucement en se postant devant son lit. Tu semble morte de fatigue... Repose toi un peu.

Son attitude protectrice le surprit lui-même. Depuis quand était-il aussi tendre avec une étrangère? Oui, mais depuis quand faissait-il tué une innocente jeune femme? Ils restèrent un long moment à se dévisager sans dire un seul mot. Comme elle était belle et innoncente. Hakan s'agenouilla devant elle en posant un genou à terre. Il baissa les yeux, honteux.

-Après tout ce que je t'ai fait vivre, je pourrais au moins te dire mon nom... Je m'apelle Hakan.
Il s'abstient de lui dire qu'il était également à la tête du clan Van Helsing.

Il ne répondit pas à son sourire tant il avait l’air stressé.
-Oublie Calmheart un instant, lui dit-il doucement en se déplaçant jusqu’à son lit. Tu semble morte de fatigue... Repose-toi un peu.Elle écarquilla les yeux et entrouvris les lèvres. « Oublier Calmheart…?! »
Ils restèrent un long moment à se regarder sans qu’un seul mot ne soit prononcé. Il était vraiment grand et musclé et son visage était étrangement attirant… l’homme s'agenouilla devant elle en posant un genou à terre. Il baissa des yeux l’air honteux.
-Après tout ce que je t'ai fait vivre, je pourrais au moins te dire mon nom... Je m'appelle Hakan.
Elle resta interdite un moment et déposa sa main sur son épaule en souriant de nouveau. « Hakan c’est joli comme nom »
-je suis Maeva… j’aurais préféré te rencontrer dans d’autres circonstances, fit-elle une lueur d’amusement dans les yeux.
Elle rougit et détourna les yeux.
-tu vas vraiment veiller sur moi?
Elle déposa de nouveau son regard dans le sien en arquant un sourcil inquiet.

Oui, lui aussi aurait voulu la rencontré en d'autre circonstance. Hakan aurait pu l'amener au resto ou au ciné... au lieu de l'hôpital. Reste que Maeva, il adorait ce prénom. C'était romantique, dramatique, héroïque. Ça lui allait parfaitement. La jeune femme rougit et détourna les yeux. L'ombre d'un sourire passa sur les lèvres D'Hakan.

-tu vas vraiment veiller sur moi?

Le Van Helsing osa toucher sa main. Il déposa son énorme main, grand patte de loup, sur la sienne et se pencha légèrement près d'elle.

-Je crois que c'est la moindre des choses, Maeva. Temps que tu ne sera pas remit sur pied, je serai là, fit-il en la regardant intensément.

Il déposa sa main sur celle de Maeva et elle leva un regard brillant sur lui. Sa main était immense! Et vraiment chaude… il se pencha sur elle et elle rougit de plus bel. « C’est trop bizarre… »
-Je crois que c'est la moindre des choses, Maeva. Temps que tu ne seras pas remit sur pied, je serai là, fit-il en la regardant intensément, elle ne détourna pourtant pas le regard, décidant de le soutenir le plus possible.
Elle adorait sa façon de dire son nom, de sa voix rauque et lente. Elle se pencha vers lui à son tour et pencha la tête de côté. Tout ça était si inhabituel pour elle. La personne qui avait bien faillit la tuer était penchée devant elle et la regardait avec inquiétude.
« Hakan… j’aime vraiment beaucoup… » Elle lui sourit même si sa peau était encore rosée et ses yeux brillant d’une étrange lueur. « C’est pas très romantique un hôpital » pensa-t-elle un sourire en coin.

Hakan fut heureux qu'elle soutienne son regard, elle était courageuse, cette jeune femme. Et elle lui plaisait énormément. Maeva s'approcha à son tour un peu plus, il pouvait sentir son souffle douloureux sur son visage. La jeune louve sourit en coin. Hakan ne pouvait l'expliquer mais il y avait une force étrange qui l'attirait vers elle. Mais voyant ce que ça donnait, le hunter se demanda s'il ne valait pas mieux rester loin de Maeva. Chose qu'il ne pouvait envisager. Un sourire désolé finit par éclairer un peu le visage dur d'Hakan.

-Comme je te l'ai dit, Maeva, Tu devrais dormir un peu maintenant. Je vais rester près de toi et je serai là à ton réveil...., dit-il en serrant un peu ses doigts fins dans les siens.

Hakan se leva doucement en posant sur elle un regard protecteur.

Maeva sentis un léger frisson la parcourir. Elle ne lâcha pas Hakan des yeux. Il répondit à son sourire, mais le sourire de l’homme était las et triste… elle fronça les sourcils sans comprendre.
-Comme je te l'ai dit, Maeva, Tu devrais dormir un peu maintenant. Je vais rester près de toi et je serai là à ton réveil... émit-il en serrant ses doigts dans les siens.
Maeva acquiesça et s’étendit sur le lit, ventre sur le matelas. C’est vrai qu’elle était épuisée… mais elle ne voulait pas dormir tout de suite, elle voulait parler avec le jeune homme, elle voulait continuer de le regarder. Il se leva doucement sans la quitter des yeux.
-comment avez-vous su que j’étais dans la montagne? Demanda-t-elle en le regardant de ses deux grands yeux étrangement luminescents.

-comment avec vous su que j’étais dans la montagne?

Hakan s'assis sur le bord du lit, la contemplant d'un étrange regard, un mélange entre le regret et le soulagement. Un doux sourire apparut sur ses traits cette fois, puis il regarda par la fenêtre en se grattant le menton.

-En fait je n'avais vraiment aucune idée que tu te trouvais dans les montagnes. C'est un pur harard si... enfin, dit-il en la regardant à nouveau.

Comme elle aivait de beau yeux. Il la regarda avec admiration et il se mordit la lèvres. Comme il aurait aimé qu'une jeune femme comme elle soit un jour à lui...

Le bel homme s’assit sur le lit sous le regard curieux de la jeune louve. Il la contempla longuement et elle se sentit rougir. Il lui fit un sourire auquel elle répondit en battant des paupières. Il se tourna vers la fenêtre en se grattant le menton, songeur.
-En fait je n'avais vraiment aucune idée que tu te trouvais dans les montagnes. C'est un pur hasard si... enfin, fit-il en se retournant vers elle.
Maeva sentit le sang lui monter au visage et elle se pinça les lèvres. Son regard était intrigant et son rare sourire, vraiment charment!
-je vois… en fait, qu’est-il arrivé au chevreuil? Demanda-t-elle en riant.
Elle lui fit un magnifique sourire, ne lui reprochant aucunement son agressivité de tout à l’heure puisqu’il venait de la sauver… même si c’est lui qui a bien faillit la tuer… peu importe, il avait fait ce que personne d’autre n’aurait fait dans une situation pareil.

-je vois… en fait, qu’est-il arrivé au chevreuil?

Un demi sourire triste effleura les lèvres d'Hakan durant une fraction de seconde. Son rire était tout simplement charmant. Un rire qui rappelait le chant des oiseaux, le souffle du vent. Le chef des Van Helsing poussa un long soupire, son puissant torse se déploya une fraction de seconde.

-Je suppose que des braconniers ou des animaux sauvages l'on trouvé... Mais ça ne m'intéresse plus. C'est tellement stupide de ma part.Je ne peux tout simplement pas croire que je me suis conduis de la sorte... Pourras-tu un jour me pardonner?, dit-il en plongeant son regard dans le sien, honteux.

Hakan Erikson faire des excuses, ça tenait au miracle. Mais dans les horribles circonstances dans lesquels il se trouvait, le hunter ne se laissa guère le choix. Il ne voulait pas qu'elle le haïsse.

Toujours couchée sur le ventre elle le regarda longuement détaillant chaque fibre de son être. Il soupira et la jeune louve fronça les sourcils en se levant sur ses coudes.
-Je suppose que des braconniers ou des animaux sauvages l'on trouvé... Mais ça ne m'intéresse plus. C'est tellement stupide de ma part. Je ne peux tout simplement pas croire que je me suis conduis de la sorte... Pourras-tu un jour me pardonner?
Il plongea un regard infiniment honteux dans celui de Maeva et elle lui sourit tendrement.
-tu es déjà pardonné, murmura-t-elle en s’asseyant. Je sais que tu as bien faillit me tuer, mais si tu avais su que c’était moi tu ne m’aurais surement pas attaqué… et je ne peux pas t’en vouloir, puisque tu m’as sauvé la vie.
Maeva prit la main d’Hakan dans la sienne et plongea ses yeux dans les siens en souriant.

Lorsqu'elle le pardonna enfin, il sentit un poid énorme libérer ses épaules. Ses épaules se détendirent et ses muscles se relâchèrent. Il sourit à Maeva puis il se redressa bien droit.

Il lui tendit sa main, l'oeil brillant.

-Alors recommençons à zéro, veux-tu? Je m'appelle Hakan Erikson. Ravis de faire votre connaissance...

Un nouveau sourire illumina ses traits sévères, heureux de son petit manège.

Il sourit soudain et le vit décontracter tous les muscles de son corps. Il se redressa devant elle et elle arqua les sourcils.
-Alors recommençons à zéro, veux-tu? Je m'appelle Hakan Erikson. Ravis de faire votre connaissance...
Il sourit à nouveau et Maeva éclata de rire en lui serrant la main.
-je m’appel Maeva Kôpper, heureuse de vous rencontrer.
Elle lui sourit d’amusement une lueur moqueuse dans les yeux.

(On va finir le rp après ta réponse ok? :-) )

-Heureux aussi de faire ta connaissance... Maeva Kôpper.

Après avoir lâcher sa main, Hakan rit doucement. Les yeux pétillants, il posa sa main sur sa frêle épaule tout en lui souriant.

-Mais là, j'aimerais que tu dormes, dit-il sérieusement. Je ne bouges pas d'ici, d'accord?

(ok (: )

Maeva sourit timidement et rit avec Hakan, il était vraiment mignon pour un loup-garou… il déposa sa main sur son épaule et Maeva le regarda droit dans les yeux.
-Mais là, j'aimerais que tu dormes, dit-il très sérieux. Je ne bouges pas d'ici, d'accord?
Maeva lui prit la main en acquiesçant.
-merci… murmura-t-elle en se couchant sur le lit.
Elle ferma les yeux et sombra lentement, sourire aux lèvres…