partit pour la chasse (dans les montagnes) - Terminé.

Maeva venait de quitter les terres des White-Wolf pour aller chasser. Elle prit sa forme de loup et renifla le sol remplit de rosée matinale. Elle s’était levée bien avant que les rayons du soleil ne recouvrent le ciel, le rendant rose et mauve… elle huma l’air et sentit l’odeur alléchante d’un jeune chevreuil qui gambadait non-loin de là. Elle suivit son odeur et repéra le faon qui s’abreuvait dans une flaque d’eau qui s’était accumulé là durant la nuit. « À moi le petit déjeuner! Si je le ramène dans le clan peut-être les loups de ce clan vont commencés à m’apprécier… » Elle sourit et se mit en position, prête à bondir sur l’animal. Étrangement le chevreuil leva la tête et s’enfuit vers la montagne. « Quoi?! Mais… comment!? »
Elle grogna et partit à la poursuite de l’animal qui commençait à paniquer.
« C’est ça mon grand… fuit, tu vas voir assez rapidement à quel point je peux être sans pitié »
Elle prit sa forme hybride et partit à la charge du jeune chevreuil. En quelques secondes elle fut sur son dos.
Après l’avoir achevé elle évalua la grosseur de l’animal et fut satisfaite. « Une bonne pièce que je vais pouvoir partager avec le clan, mais pour cela… y va falloir que je retrouve le clan. »
Elle était montée très haut dans la montagne et son souffle faisait de la buée. De plus ses griffes sur la roche faisaient de l’écho sur le tronc des sapins qui peuplaient cette partie-ci de la montagne.
-je pense que je viens de faire une connerie, dit-elle en se penchant sur sa proie.

En bon loup garou polaire, une fois de temps en temps, Hakan aimait se retrouver au froid, dans les hauteurs. l'appelle se faisait trop fort et il ne pouvait y résister. À cette altitude très peu de végétation poussait (mise à part les connifères) et les animaux osaient rarement s'y aventurer. L'air froid lui rappelait son pays d'origine, le Danemark. C'est pour cela qu'il aimait tant la montagne qui dominait Aras: le calme. Sous sa forme lycan, l'énorme loup de trois mètre traversa le col de la montagne en courant. Quelle merveilleuse sensation! Il sentit bientôt l'odeur de sang. Un animal blesser, sans doute, qui ferait son souper. Un horrible sourire carnacien déforma ses traits canins. La bête s'élanca vers l'endroit d'où venait l'odeur alléchante.

Il arriva rapidement sur une pente escarpée, où un autre loup avait déjà commencer son souper. Il n'était pas de grande taille et le grand loup blanc n'aurait aucune difficulté à lui voler son repas. Le monstre monta sur un rocher et émit un puissant rugissement pour avertir le jeune de sa présence.

Maeva venait d’entamer son repas pour reprendre des forces avant de partir quand un énorme hurlement déchira le silence. Elle s’arrêta de manger et leva la tête cherchant d’où venait se cri menaçant. « Ah non! Ce n’est pas vrai qu’un autre loup va venir manger MON repas que J’AI chassé! »
Elle rugit à son tour avertissant l’intrus qu’elle ne le laissera pas toucher à son lunch. Elle prit le chevreuil et le mit sur son épaule en grognant. « Viens le chercher si tu l’oses! » murmura-t-elle en plissant ses yeux canins. Elle vit du coin de l’œil le loup qui venait de monter sur une énorme roche, prêt à charger. Elle se tourna vers lui et se mit en position défensive malgré la taille deux fois plus grande du loup-garou. Elle sentit un malaise mais le chassa d’un geste de la tête en se concentrant sur son attaquant.

Il enfin, elle venait de l'appercevoir et de toute évidence, la petite louve ne semblait pas du tout prête à partager son repas. Elle était prête à défendre son précieux repas. Génial! une petite partie de pattes griffus. Hakan sauta de la grande pierre et atterit face à la jeune louve. Elle lui semblait étrangement familier, mais il n'y pensa pas trop.

Hakan se mit à décrire des cercles autour de celle-ci en montrant les dents. La pauvre était beaucoup, beaucoup plus petite que lui. Ça serait comme voler la sucette à un bébé. Le poile de la bête était hérissés, ses crocs brillants et son oeil rouge perçant.

Allez, montre moi ce que tu sais faire. Il s'approcha d'elle à pas feutré.

Il venait de sauter devant elle et commença à décrire des cercles autours de Maeva et sa proie. Elle avait peur, ce loup était gigantesque! Mais elle répondit tout de même à sa provocation quand il lui montra les dents. Son poil hérissé et son œil mauvais la firent regretter d’être partie seule à la chasse, mais il était trop tard… le loup s’approcha d’elle doucement et Maeva lui grogna après. « Oh non c’est pas vrai! Je suis toujours dans les emmerdes! Pauvre Calmheart qui doit toujours me surveiller comme si j’étais un enfant… »
Elle montra les dents et hérissa son doux pelage. « D’accord… tu veux jouer, alors jouons »

Tel un miroire face à lui, la jeule louve se mit à montrer les crocs. Le sur les traits horribles du loup garou polair se forma un affreuse grimace ressemblant vaguement à un sourire. Ah oui, finalement, la petite était plus téméraire qu'il le penssait. Téméraire, ou completement stupide. La bête lâcha un grognement qui ressemblait étrangement à un rire.

Il fit encore quelque pas vers elle. Le loup blanc jetta un coup d'oeil au chevreuil sur l'épaule de la petite louve. Tecniquement, il aurait préféré ne pas lui faire de mal. L'énorme créature du nord se souleva sur ses pattes arrières. Il la surplombait d'un bon mètre et demi. Question de l'intimidé un peu, il lâcha un énorme et effrayant rugissement qui résonna jusqu'au fin fond de la montagne, c'était son dernier avertissement. Donne l'amuse-gueule ou prend la raclé de ta vie. À toi de choisir.

Mais il savait bien qu'au fond, elle ne bougerait pas de là.

Il s’avança encore vers elle et elle sentit le sang cogner sauvagement sur ses tempes bouillantes. Il jeta un léger coup d’œil sur le chevreuil que Maeva avait sur l’épaule. L’énorme loup se leva sur ses deux pattes et devint gigantesque. « Ah merde… » Il avait au moins un mètre et demi de plus qu’elle. Il lâcha un énorme rugissement qui résonna sur la montagne. « Il va finir par alerter quelqu’un… » Maeva lâcha sa proie et pour toute réponse à l’avertissement du loup elle s’avança vers lui sans peur. Elle le zyeuta méchamment et grognai de plus bel. « Je préfère mourir plutôt que de fuir et de me faire humilier devant mon clan. »

Elle laissa tomber sa proie et fit un pas vers elle. Ah et bien tu l'auras voulu. Hakan retomba sur ses pattes avant. Ils n'étaient plus qu'à deux mètre de distance. Il laissa s'écouler une longue minute d'attente. Le loup pouvait presque entendre le son du coeur du loupio. Boum.... Boum... Boum...

Il jeta un dernier coup d'oeil sur le morceau de viande qui gisait là. Puis, il ouvrit la gueule, pleine de crocs assérée qui brillait au soleil. et il charga sur la petite louve. Tu aurais du détalé quand je t'en ai laisser la chance, petite.

Il se laissa retombé sur ses pattes et Maeva fit de même. Une longue minute qui paraissait interminable pour Maeva s’écoula. Le grand loup jeta un furtif coup d’œil au chevreuil et ouvrit la gueule de façon menaçante. Maeva retint un cri de surprise quand le loup chargea. Elle esquiva habillement en empoignant son diné par la patte empêchant d’être blessé et de se faire voler son repas du même coup. Elle assena un violent coup de griffe instinctif sur la bras du loup-garou.

La petite louve esquiva son attaque. Hakan ragea. Par la même occasion, elle lui avait violament entaillé l'avant-bras et celui-ci se mit à saiger. Oh! La petite...
Le loup garou polaire jeta un rapide coup d'oeil à sa blessure et chargea de nouveau sur la louve. Une fois qu'ils furent au coprs à coprs, il lui sauta dessu. Elle n'eut aucune chance et fut emporté sous son poid et s'écroula au sol. Il se mit à essayer de lui mordre le cou avec sa puissante mâchoire.

Maeva eu tout juste le temps de relever la tête quand le grand loup chargea de nouveau et lui sauta dessus. Elle n’eut pas le temps d’esquiver et s’écrasa sur le sol avec lui. Il était trop lourd pour qu’elle puisse tenter de le repousser. Il ouvrit sa gueule et commença à la mordre dans le cou. Maeva sentis la douleur se propager dans sa nuque et elle rugit de douleur. Elle lui mordit le bras où il y avait la blessure et lui griffa le torse.

Elle hurla d'un cri animal. Le sang tâcha sa fourure. Sans attendre un instant de plus, la petite planta ses petites dents pointues dans le bras, au même endroit qu'avant. Puis lui griffa habilement son puissant torse blanc. Le grand loup rugit de rage et de douleure. Il la repoussa violamment et fis deux pas vers l'arrière tenant son bras tâché de sang. I la toisa d'un regard reptilien.

Il l'avait vraiment sousestimée.

Le loup rugit de douleur et projeta Maeva violemment vers l’arrière où elle heurta un rocher. Il la toisa longuement pendant qu’elle reprenait son souffle.
Elle le regarda en montrant les dents et elle appuya sa patte sur sa gorge et se mit sur ses quatre pattes prête à charger à nouveau voyant que son adversaire perdait beaucoup de sang elle saurait en tirer avantage.

Elle était prête à charger encore. La louve avait remarquer qu'il perdait du sang et beaucoup en plus. Hakan aurait été prêt à parier qu'elle avait un plan. Il n'allait pas la laisser y penser une seconde de plus car il revint au corps à corps avec elle. La faim lui faisait faire de drôle de chose, mais là, la douleur le rendait encore plus agressif.

Il lui donna deux puissant coup de patte. Un verticale sur l'abdomen qui entalla sa chair. Et le second fut encore plus violent et destructeur. Il la griffa de la hanche gauche à l'épaule droite. Le sang gicla et la marque était terriblement profonde.

Le grand loup revint rapidement au corps à corps surprenant Maeva du même coup. Il était de plus en plus agressif et Maeva commençait à avoir peur pour sa vie. Elle n’eut pas le temps d’hurler de surprise qu’il lui donna deux puissants coups de patte Un sur l'abdomen et un autre de la hanche gauche à l'épaule droite. Elle gémit de douleur et faillit s’évanouir en voyant son sang recouvrir la pierre sous ses pattes. Elle grogna de rage. « Je ne veux pas mourir! Je ne peux pas! » en dernier espoir elle lui sauta dessus et lui griffa le dos et le mordit dans l’épaule gauche.

Son instint de survie embarqua et elle fut à son tour encore plus agressive. Hakan sentait l'évolution de la bête éminante. Cette modification qu'avait les loups garoux polaires lorsqu'ils étaient vraiment à bout. La petite louve hurla et revint à l'assaut. Elle planta ses griffes dans son dos et lui entailla la chair. En plus, la louve lui mordit profondément l'épaule. Se fut à son tour de rugir de douleur. Il se débatit pour la faire descendre, mais elle resta aggriper à lui. Leur deux sang coulaient le long de leur corps et se mélangeaient abondamment. Créant un horrible contraste sanglant sur leur pelage clair. Il crait, hurlait de rage et de douleur.

Hakan finit par tomber sur le dos, à bout de souffle. Grâce à ses puissantes pattes, le monstre réussit à la déloger et l'envoya contre la pierre à plusieurs mètre d'eux.

Il se débâtit violement et Maeva perdit presque sa prise. Ils saignaient abondement et elle eu un haut-le-cœur. Le loup finit par tomber sur le dos au plus grand soulagement de Maeva. À bout de souffle tous les deux ils ne bougèrent pas un moment. Le monstre réussit à la déloger et l'envoya contre la pierre à plusieurs mètres d'eux. Elle grogna de douleur et ferma les yeux, ne voulant plus les rouvrirent et voir sa fin arriver. « Qu’est-ce que je fais? Bon dieu… »

La louve n'avait pas bougé depuis un moment. Elle semblait faible. C'était le moment de faire l'attaque finale. Le lycan blanc se releva en une fraction de seconde et s'élança vers elle et montrant les crocs. Il l'a rejoingit et la saisit par le cou et avec sa force herculéeinne, la souleva du sol. La tenant bien haut au dessus de lui, il serra son emprise sur sa frêle gorge. Elle aurait dû quitter lorsqu'il lui en avait laisser la chance. Mais à présent, le loup ne pouvait plus reculer. Il était aveuglé par sa soif de vengeance et sa douleur. C'était la fin pour elle.

Il souleva lentement sa patte griffa pour lui porté le coup fatale. Une horrible expression carnacière se dessina sur sa tête de canidé féroce. Il plongea son regard assassin dans le sien. Bonne nuit, ma belle.

Il la rejoignit bientôt un regard mauvais dans les yeux. Un regard de prédateur. « ça y est, il va me tuer… » Il la prit par le cou et la souleva du sol. Maeva tenta de s’accrocher après lui du mieux qu’elle pouvait ses pattes glissant à cause du sang. Il serra son coup sur sa gorge. Elle tenta d’hurler, mais il était trop tard, l’air avait peine à pénétrer sa gorge. Il souleva son autre patte, prête à finir la bataille. Il la regarda droit dans les yeux et Maeva étouffa un sanglot. « Tant pis… » Elle reprit graduellement sa forme humaine et fondit en larmes. Elle était recouverte de sang et ses cheveux violets étaient maintenant rouges. « C’est trop dommage… »

Il ne put porter le coup finale car la jeune louve se mit à changer de forme. Son pelage disparut laissant place à une peau lisse et tâché de sang. Une jeune fille à moité nue sanglotait maintenant sous sa poigne. Le monstre écarquilla les yeux, comme deux secoupes, pétrifié d'horeur.
-Non..., dit-il de sa voix monstrueuse.
Il la relâcha sans plus attendre et elle tomba doucement au sol. Le monstre se mit à trembler de tous ses membres et recula de plusieurs pas. Il rapetissa de plusieurs centimètre et sa fourure s'envola. Hakan réaparut, plus honteux que jamais. À présent, il ne lui restait plus que son patalon déchiré. Le hunter, bouche bée, avait reconnut la belle de l'autre nuit. Son puissant torse nu était complètement entaillé et il était tâché de sang de la tête au pied. Privé de son cache oeil, Hakan présentait son horrible oeil rouge.


Haletant il regarda ses mains, prenat conscience de tout ce qu'il avait fait. Comment avait-il pu faire une telle chose? Comme lui, qui était là pour veiller sur la population, avait faillit tuer une femme de ses propres mains? Quel genre de monstre était-il donc? Il se dégoûtait lui-même. Dans un puissant haut-le-corps, il tomba à genou, impuissant devant l'affreux geste qu'il venait de poser. Il la regarda dans les yeux, sans être capable de faire quoi que ce soit. Il secoua la tête. Pourquoi... Pourquoi avait-il fait cela. Il n'y avait pas de mot pour exprimer ce qu'il ressentit à cet instant.

Elle avait fermé les yeux et ne prêta pas attention à l’air ahuri du monstre. Il la relâcha et Maeva glissa sur le sol, s’agenouillant dans son sang. Elle le regarda, le suppliant de la laisser vivre. Il recula et commença à rapetisser. Maeva plissa les yeux, elle avait si mal… elle cacha sa poitrine sanglante n’ayant que le reste de son jeans sur les jambes. Elle écarquilla les yeux en reconnaissant le loup de l’autre fois. « Non… ce n’est pas possible… » Elle n’était pas capable d’arrêter de pleurer et là c’était incontrôlable, surtout depuis qu’elle l’avait reconnu. Son puissant torse était complètement entaillé et il était tâché de sang de la tête aux pieds comme elle. Il n’avait plus son cache-œil et elle voyait maintenant son œil rouge et inquiétant. Elle haletait et avait de la difficulté à respirer tant elle perdait de sang et tant la douleur était aigue. Il regarda ses mains et il tomba à genou, impuissant... Il la regarda dans les yeux, sans bouger et il secoua la tête. Elle lui sourit avec douleur et s’accota sur la roche sanglante derrière elle sur le bord de s’évanouir. « C’est fini pour moi… »
Un filet de sang coula de sa bouche et glissa sur son menton. Elle ferma les yeux et laissa ses bras retomber mollement sur la roche ensanglantée. Elle était dans la brume totale. « Je ne veux pas mourir… » Elle sanglota en silence gardant toujours ses yeux fermés.

La jeune femme lui fit un sourire empreins de douleur. Son coeur se serra. Mais qu'est-ce qu'il devait faire bon sang. Lentement, la jeune fille tombait dans les vappes. Hakan se leva rapidement et courut vers elle.

-À l'aide! À l'aide, hurla-t-il.

Pas de réponse. Mais il savait très bien qu'aucune âme qui vive n'allaient lui répondre. Ils étaient tous les deux au milieu de nul part à 600 mètre au dessu du niveau de la mer. Il voulait la revoir, mais pas dans ces conditions là. Ce n'était vraiment pas prévu ça. Hakan regarda à l'entour de lui. Personne à des kilomètres. Le hunter se passa une main nerveuse dans ses cheveux bruns. Bordel de merde! Il se pencha au dessus da la jeune fille qui sanglotait en silence. Hakan eut terriblement peur pour la vie de la jeune femme. Il évalua rapidement les dégât. Déjà elle n'avait rien sur la poitrine, mais sa chair était complètement entaillé et éraffler. Et tout ça c'était de sa faute. Tout ça pour un stupide chevreuil. Il voulait lui parler, mais il en était incapble.

Il posa un genou à terre. Les blessures de la jeune femme étaient horriblement profondes et saignait abondamment. Sans attendre un instant de plus, il la pris dans ses bras le plus doucement possible pour ne pas lui faire encore plus mal et la souleva de terre. Elle se laissa faire, bien trop faible pour faire quoi que ce soit. Le coeur d'Hakan battait à tout rompre, plus vite qu'il n'avait jamais battu.

La jeune fille dans ses bras puissants, il courut à toute vitesse jusqu'à un sapin rachitique, là où il avait laissé son manteau avant de se transformer. Le Second la couvrit avec, elle était complètement gelé, privée de sa fourure. Tout ça s'était de sa faute, tout ça c'était de sa faute.

Hakan se dirigea par la suite vers la rivière, il savait très bien quand la suivant, il finirait par atteindre l'hôpital d'Aras. Pendant près d'une heure, l'homme bête la transporta jusqu'à ce qu'il pensait être son salut. Il perdait énormément de sang lui aussi et ce bras qui le faisait tant souffrire. Bientôt, le bâtiment blanc apparut à l'horizon. Ils y étaient presque, elle allait survivre...

Maeva soufflait. Elle entendit le jeune homme hurler pour recevoir de l’aide. Il se pencha sur elle et elle tenta de garder ses yeux ouverts pour pouvoir le regarder un peu avant de mourir. Il posa un genou près d’elle ne sachant pas quoi faire. Elle referma ses yeux, impuissante. Il la prit doucement dans ses bras et elle gémit de douleur. « J’ai si froid… ça doit être ça que nous ressentons quand la mort s’empare de nous... » Elle sentit quelque chose envelopper son corps à moitié nu. Ses lèvres étaient de plus en plus mauves et son sang la quittait toujours. Durant au moins une heure Maeva resta collée dans ses bras. Il courrait vite et elle entendait un doux bruit de ruisseau… « Je suis peut-être au paradis… » Elle ouvrit les yeux et contempla le jeune homme qui avait l’air de souffrir énormément.
-je vais être correcte… tout va bien aller, murmura-t-elle en retenant un gémissement de douleur.
Elle lui sourit tendrement et ce fut le noir total…

Elle était beaucoup plus confiante que lui. La jeune femme lui sourit tendrement avant de tomber effectivement dans les pommes. Il entra avec elle dans l'hôpital avec elle quelques instants plus tards.

-Vite, elle à besoin d'aide ,cria-t-il, au premier médecin qui passa près d'eux.

Des infirmières s'atroupèrent autour d'eux et un autre docteur arriva avec un lit à roulette.

-Qu'est-ce qui lui est arrivé?!?, hurla une des infirmière. On aurait dit qu'elle a été attaquer par je ne sais trop quoi!

Hakan déposa la fille dans le lit, conscien que c'était lui le «je ne sais trop quoi».

-Je ne sais pas, je faisait de la rendonné et je l'ai trouvé sur le bord de la montagne!

Rapidement, la troupe médical s'éloigna avec la jeune femme dans un esprit critique. Hakan les regarda s'éloigné, figé par la peur. Sa vie ne tenait plus qu'à un file.